Plus d’un an après son adoption et de nombreux débats sur les contreparties demandées par l’Union Européenne, la France vient de toucher les 5 premiers milliards du plan de relance européen baptisé « NextGenerationEU ». Les 39,4 milliards d’euros, que devrait toucher notre pays, doivent permettre la mise en oeuvre de reformes et de projets d’investissement jusqu’en 2025. La France, comme les 26 autres États membres, a dû soumettre à la Commission européenne un plan national de reprise appelé « France Relance ». En quoi consiste ce plan ? Quels sont les critères ? Nous débattrons ensemble de la politique de relance de la France et l’UE.
Les participants
Débat animé par Eva Morletto, journaliste
Alors que les partis et les mouvements se sont vidés de leurs militants en une vingtaine d’années les jeunes qui s’engagent cherches de nouveaux modes de communications et d’échanges. Comment renouveler les pratiques militantes ? Comment assurer la transmission d’expérience ? La jeunesse a devant elle le défi du militantisme au XXIème siècle.
Les participants
Débat animé par Hugo Guiraudou, animateur du pôle jeunesse
Alors que les responsables politiques nationaux sont de plus en plus décriés et que la population française fait preuve d’une méfiance croissante à leurs égards, les élus locaux conservent la confiance de leurs administrés. Cela n’empêche pourtant pas l’explosion de l’abstention aux dernières élections municipales (+18 points), régionales et départementales (+16 points). Comment expliquer ce paradoxe ?
Les participants
Animé par Anthony Gratacos, conseiller départemental (77), conseiller municipal à Moussy-le-Neuf, secrétaire général de la GRS
Avec le réchauffement climatique, l’humanité se trouve confrontée à un défi majeur ; ses conditions d’existence seront mises à rude épreuve dans les décennies à venir. Il importe tant de travailler à réduire les émissions de gaz à effets de serre pour limiter l’ampleur du réchauffement que d’organiser et de préparer nos sociétés à vivre au mieux dans ce nouvel environnement. Pourtant, depuis la création du GIEC en 1988, la remise de son premier rapport sonnant l’alarme climatique en 1990 et le premier sommet de la planète à Rio en 1992, rien n’a vraiment bougé : année après année, les émissions mondiales de CO2 ont continué de croître et les températures moyennes de monter.
Si rien ne bouge, c’est que le problème frappe au coeur de l’organisation de nos sociétés. Les émissions de CO2 sont presque parfaitement corrélées avec le PIB. Elles reflètent très directement l’énergie que nous consommons pour nous déplacer, nous chauffer, fabriquer, bâtir, transformer notre environnement. Réduire drastiquement les émissions de CO2 remet directement en cause l’organisation de notre société et impose de changer radicalement de modèle économique. Un tel changement peut-il être mené de façon démocratique et solidaire ?
Les participants
Animé par Marie-Noëlle Lienemann, Sénatrice de Paris (GRS)
Le 21 mai 1981, entrant en fonction, le premier Président socialiste de la Vème République se réjouissait que la majorité politique du pays eut enfin rejointe sa majorité sociale. Quarante ans plus tard, au moment où les gauches sont plus divisées que jamais, il est plus qu’utile de se pencher sur les conditions dans lesquelles l’union des forces populaires a pu se réaliser, et – malgré de violents soubresauts et même des confrontations entre 1977 et 1981 – finir par s’imposer pour mettre en oeuvre une série spectaculaire de réformes.
Les participants
Animé par Anthony Gratacos, conseiller départemental (77), conseiller municipal à Moussy-le-Neuf, secrétaire général de la GRS
Les états d’urgence successifs, sécuritaire, sanitaire, que nous connaissons depuis plusieurs années ont ouvert des brèches dans les grands principes de protections de libertés publiques. Justifiées au motif de l’état d’exception qu’en est-il d’un hypothétique «retour à la normale » ? Parallèlement, la place centrale dans nos vies des technologies et outils numériques tend à rendre moins sensible l’encadrement de nos libertés. Quels sont les effets à long terme sur nos pratiques, notre sensibilité à ces questions et sur nos sociétés ?
Les participants
Animé par Virginie Rozière, co présidente LRDG
La montée en puissance chinoise avec ses nouvelles routes de la soie, le retrait américain du Proche et Moyen-Orient afin de se focaliser sur le « pivot asiatique » et l’émergence de nouveaux acteurs régionaux bouleversent la scène internationale. L’Europe de son côté, après plusieurs années d’inertie, semble enfin réaliser l’évolution de l’ordre international qui se préfigure. Indépendance, autonomie stratégique, ces concepts, encore décriés il y a peu par de nombreux décideurs européens, reviennent au goût du jour. Mais la question qui demeure est « Comment ». Comment construire une Europe puissance quand coexistent en son sein différentes approches stratégiques ? Comment une Europe, dont on connaît la dépendance à l’Alliance atlantique sur les questions de défense, peut-elle s’affirmer en tant qu’acteur capable, autonome et surtout crédible ?
Les participants
Animé par Catherine Coutard, animatrice nationale de la GRS
Inégalités croissantes, chômage persistant, robotisation, uberisation, émergence de l’intelligence artificielle… Restera-t-il une place pour la main de l’Homme dans l’économie de demain ? La prophétisation de la fin du travail a conduit nombre intellectuels et politiques à proposer une rupture sociale : l’instauration d’un revenu de base permettant de répondre aux besoins économiques fondamentaux de la personne humaine. Sous quelle forme implémenter ou expérimenter une telle mesure ? Quelle philosophie sous-jacente ? Le revenu universel serait-il un outil à même de changer les rapports de force entre capital et travail, de mettre fin à la grande pauvreté ? Est un instrument de libération et d’émancipation des individus ou, au, contraire un aveu d’accommodation à la société néo-libérale et de renoncement à la perspective d’un travail pour tous ?
Les participants
Animé par Damien Vandembroucq, membre du CAN
Au moment où la France affronte une crise d’une ampleur inédite, sanitaire, sociale, démocratique et économique, nous pensons que la réponse républicaine s’impose. Contrairement à ce que la communication gouvernementale laisse à penser, la République n’est pas un slogan creux ou une référence molle, mais une politique en action pour faire avancer partout, concrètement la démocratie, l’égalité et la justice !
Aussi avons-nous besoin, plus que jamais, d’une République socialement, politiquement et écologiquement forte, dont les assises (la participation citoyenne, la cohésion sociale, la volonté d’égalité) soient consolidées pour faire reculer et l’extrême-droite xénophobe et le néolibéralisme, l’injustice sociale comme toutes les formes de discrimination.
Notre conviction commune : si Les Français doutent, si la démocratie est à la peine, c’est que l’esprit Républicain, la promesse de la République, les principes de la République s’affaiblissent !
L’universalisme et l’humanisme, sur lesquels est fondée notre société, sont critiqués parfois depuis les rangs mêmes de ceux dont la vocation est de les défendre. L’intérêt général est quotidiennement mis à mal par le poids des lobbies et le suffrage universel fragilisé par la montée continue de l’abstention.
Non seulement nos services publics, notre système de protection sociale et notre syteme éducatif sont régulièrement attaqués, mais jamais le mépris et l’arrogance à l’égard des plus modestes n’ont été aussi ouvertement affiché. Non seulement nos libertés vont de crise en crise, de plus en plus écornées, mais le rapport entre les citoyens, sa justice et sa police ne cessent de se dégrader.
Or, la République ne peut que s’affaiblir de chaque nouvelle injustice sociale, de chaque recul des droits, de chaque entorse faite à la Fraternité.
Ensemble, nous travaillons à des réponses concrètes : pour un engagement citoyen retrouvé, des institutions revitalisées, des solidarités entre tous revivifiées. Ensemble, nous voulons faire vivre une République qui se revendique pour ce qu’elle doit être : sociale, démocratique, laïque et écologique.
C’est pourquoi, à moins d’un an des échéances présidentielles et législatives la Gauche Républicaine se réunit à Marseille les 24, 25 et 26 septembre pour débattre de ses orientations et définir collectivement ses priorités pour 2022.
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