Les Jours Heureux : faire le choix d’une véritable révolution énergétique

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En matière d’énergie, tout le monde parle beaucoup, se découvre soudainement écologistes… en attendant la France ne respecte même pas les engagements qu’elle avait pris en parallèle aux Accords de Paris sur le Climat. Nous devons sortir au plus du pétrole et des énergies fossiles, transformer notre économie et nos pratiques face au changement climatique qui est déjà là. La France a les atouts pour réussir tout en permettant aux Français les plus modestes d’y participer activement plutôt qu’en les matraquant comme l’a fait Macron pendant 5 ans. Au-delà même des impératifs climatiques, l’offre mondiale de pétrole va inexorablement se réduire dès 2025. La crise sanitaire et la crise ukrainienne ont démontré notre trop grande dépendance extérieure : c’est dangereux. Nous devons remplacer les énergies carbonées d’ici à 2040 ; la solution réside dans un mix énergétique énergies renouvelables/énergie nucléaire : c’est l’atout de la France quand le reste de l’Europe dépend du charbon et du gaz russe.

Avec une politique résolument orientée vers la lutte contre le réchauffement climatique, il est possible de créer des millions d’emplois-climat dans les années qui viennent.

Il faut immédiatement orienter les plans de relance afin que toutes les activités ou secteurs soient favorables au climat, orienter les subventions vers les personnes socialement les plus en difficulté, travailler à des plans de reconversion industrielle et professionnelle pour les secteurs qui vont connaître le plus d’impacts.

Pour une France sans pétrole en 2040

Il y a urgence à accélérer la transition vers une économie bas carbone, car le risque de voir l’offre mondiale de pétrole se réduire déjà d’ici 2025 est grand. Le constat n’est pas nouveau : en déclin systématique, la production de la moitié des pays qui alimentent le continent européen se heurte à ses limites géologiques. La contraction du volume d’approvisionnement pourrait atteindre 8% en 2030.

La crise sanitaire vient évidemment perturber les prévisions, mais elle pourrait n’être qu’un court répit au milieu d’une demande globalement en hausse constante.

Mais les mesures techniques et politiques pour sortir du pétrole font défaut. Le marché des droits carbone est insuffisant pour accélérer la fermeture des centrales au charbon, le secteur aérien bénéficie toujours d’une exonération sur le kérosène, et plus de 30 000 porte-conteneurs continuent de carburer au fuel lourd pour acheminer les importations vers le vieux continent.

Seule la voiture électrique, qui offre des perspectives attirantes tant en termes de création d’emplois que de capacité à réduire nos émissions de CO2, bénéficie de mesures encourageantes dans un nombre croissant de pays. Les États qui auront investi massivement dans la mobilité électrique réussiront ainsi à se mettre en partie à l’abri d’une raréfaction du pétrole, et donc d’une possible hausse soudaine des prix de l’or noir. Mais si nous voulons sortir du pétrole et de l’énergie carbonée à l’horizon 2040, nous devrons conserver un mix énergétique alliant énergies renouvelables (dont l’hydraulique) et énergie nucléaire.

Nous pourrons progressivement redéployer 45 milliards d’euros de facture pétrolière que nous importons et brûlons. Mais soyons lucides : remplacer l’essence par l’électricité, le plastique par le bois et le carton, le fioul par les pompes à chaleur, demandera des investissements de remplacement considérables que nos acteurs économiques privés sont incapables de mobiliser seuls sans une planification écologique orchestrée par l’État. Il sera de même nécessaire de faire évoluer au plus vite l’ensemble des process de production industrielle, qui dépendent aujourd’hui largement des énergies carbonées (notamment le gaz) pour qu’il passe à l’électricité. Si une part de sobriété énergétique est indispensable, ne nous faisons pas d’illusion : le maintien de notre niveau de vie impose une production d’électricité massive, que n’atteindront jamais les seules énergies renouvelables. Le défi est immense : nous avons tout intérêt à nous y mettre au plus tôt.

Cette volonté d’engager résolument notre pays dans une révolution énergétique profonde, sans matraquer les Français et notamment les plus modestes, est aussi celle de Fabien Roussel et de son programme « Les Jours Heureux » – qui s’est résolument démarqué des discours tout aussi culpabilisant qu’inefficaces qui sont tenus jusqu’ici sur ce dossier vital. Nous partageons la même ambition et nous défendons pour y parvenir les mesures suivantes :„ Renationaliser EDF, Engie et Areva pour créer un pôle public de l’énergie et investir dans le nucléaire et le renouvelable ;„ Conférences de filières, notamment dans l’hydrogène et le solaire ;„ Créer 200 000 emplois en 20 ans dans les filières des énergies renouvelables : L’objectif est bien de créer plus de 200 000 emplois dans les 20 ans dans les différentes filières ENR en générant un investissement de plus de 100 Mds€, partiellement à la charge du budget de l’État ; nous réviserons en conséquence la programmation pluriannuelle de l’énergie afin de donner cette impulsion décisive et d’encourager l’innovation permettant de faire de la France un pays en pointe dans ce domaine ;„ Programme d’achat public de véhicules électriques et hybrides, avec un renouvellement total de la flotte en 5 ans et un investissement massif dans l’installation d’une infrastructure de recharge dans tout le pays (10 Mds€) ;„ Un plan spécifique sera établi pour la rénovation des centres-bourgs ou des villes moyennes car, dans ces territoires, l’autopartage et le développement de l’électrique peuvent contribuer au désenclavement et à la revitalisation ;„ Contraindre les entreprises à réduire leurs émissions :◦ pour les grandes entreprises, en conditionnant les aides publiques à l’engagement environnemental ;◦ Développer le soutien à la création d’emplois écologiques dans le secteur privé ;◦ Développer les dispositifs de soutien au secteur privé contribuant à la création d’emploi de qualité en particulier dans les secteurs de la transition écologique et dépasser l’opposition entre protection du climat et perte d’emplois ;„ Investir pour développer un réseau ferroviaire capable d’assurer le fret ferroviaire et les trains de nuit sur le territoire et ses connections avec les pays européens voisins ;„ Créer et organiser une filière technique d’isolation des bâtiments. Il s’agit d’une filière hautement technique qui exige des formations adéquates, une connexion étroite tant avec les fabricants de matériaux de construction qu’avec les entreprise de BTP et les architectes ;„ Développer un corps d’État capable d’édicter les normes dans ce domaine, ainsi que de contrôler la qualité et l’efficacité des travaux d’isolation effectués ;„ Planifier un programme national d’isolation avec ses différentes déclinaisons – logement individuel, logement collectifs, bureaux, bâtiments publics, bâtiments industriels…

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