7 octobre 2023 : deux ans d’horreurs

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Voici deux ans aujourd’hui au petit matin, les criminels islamistes du Hamas et leurs alliés déclenchaient leur attaque terroriste contre les civils israéliens, qui se soldaient par plus de 1200 morts et 250 otages emmenés en captivité dans la bande de Gaza.

Depuis cette date, le gouvernement israélien a déclenché une riposte qui, originellement légitime, a largement outrepassé ce que la décence humaine peut supporter. Prétendant éradiquer le Hamas (ce que personne n’aurait pensé lui reprocher), les ordres du gouvernement Netanyahu ont abouti à la mort de 67 000 Palestiniens dont 90% de civils : l’aide humanitaire a été bloquée, des infrastructures civiles hospitalières délibérément visées, tout semble indiquer que la situation de famine que subissent les Gazaouis est délibérément organisée par le gouvernement d’extrême droite ; plusieurs ministres, comme Smotrich et Ben Gvir (les héritiers politiques de l’assassin d’Ytzakh Rabin), ne cachent plus leurs motivations génocidaires.

L’action de Benyamin Netanyahu est indéfendable et n’a aligné que des échecs pratiques et moraux :

  • l’image de l’État d’Israël est profondément abîmée sur la scène internationale ;
  • la solution à deux États, seule solution pour la paix, est délibérément remise en cause par un nombre croissant d’États et d’organisations, mettant en cause directement l’existence d’Israël et nourrissant l’explosion indigne de l’antisémitisme partout dans le monde ;
  • le Hamas n’a pas été éradiqué et il négocie en ce moment même en Égypte avec le cabinet israélien ;
  • une cinquantaine d’otages ou leurs corps n’ont toujours pas été rendus à leurs familles.

Depuis des mois, une partie croissante de la société israélienne manifeste massivement pour exiger la libération des otages, la fin des combats et de l’ignoble punition collective imposée aux Palestiniens et la démission de Benyamin Netanyahu. Ce dernier a décidé de faire du conflit son assurance vie politique : tant que les opérations « militaires » se poursuivent, ils pensent pouvoir rester en place et éviter de répondre de ses nombreuses malversations devant un tribunal. Il refuse toujours au demeurant au peuple israélien une enquête d’État sur les responsabilités dans l’attaque du 7-Octobre et les fautes dans le renseignement et la sécurité qui pourrait mettre en cause sa responsabilité et son inconséquence. Plusieurs enquêtes le mettent pourtant déjà directement en cause.

Après deux ans d’horreurs, il est assez effrayant de devoir constater que les derniers espoirs reposent sur l’action diplomatique de Donald Trump qui voici 9 mois proposait de vider la bande de Gaza de sa population pour construire une Riveria du Proche-Orient. La Gauche Républicaine et Socialiste exprime sa solidarité et sa compassion avec les populations civiles palestiniennes et israéliennes qui sont les jouets de terroristes, d’extrémistes et d’irresponsables. Elle exprime ses vœux de réussite pour le Mouvement de la Paix qui tente d’obtenir la chute du gouvernement Netanyahu. La libération des otages israéliens n’est pas négociable.

La Gauche Républicaine et Socialiste rappelle ses positions pour la résolution du conflit israélo-palestinien :

  • reconnaissance réciproque de deux États israélien et palestinien sur les frontières de 1967,
  • deux États qui doivent garantir la démocratie et l’égalité des droits en leur sein,
  • garantie de sécurité et de l’existence de l’État d’Israël par l’ensemble de ses voisins,
  • évacuation totale des colonies en Cisjordanie et à Jérusalem Est.

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