Violence, perte des repères républicains et crise du commandement

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La police républicaine est une police respectant les principes et la loi républicaine: le racisme n”y a pas plus sa place que la violence. C’est parce qu’elle est républicaine que son action doit être publique.

Samedi dernier, un producteur de musique a été frappé 5 minutes dans les locaux de son entreprise aux cris de “sale nègre”. Les trois fonctionnaires ont menti sur les circonstances de l’agression, ignorant qu’une caméra de vidéosurveillance les avait filmés. Sans ces images, la victime serait, malgré les témoignages d’employés et de voisins, mise en examen.

Ces images impardonnables illustrent à la fois une culture de l’impunité éloignant certains policiers de la loi et de la République, et l’impérieuse nécessité pour la République de maintenir le regard public sur celle-ci, au lieu, comme voté par 348 députés de LREM au RN, d’éteindre les lumières.

La GRS a rappelé son attachement à une police républicaine. Elle a rappelé la nécessité de doter la police des moyens humains, des formations, et des contrôles nécessaires. Elle appelle à un changement de doctrine, refusant la militarisation à l’américaine initiée par la droite il y a 15 ans.

Cela passe par dénoncer la responsabilité de la hiérarchie, ici le préfet de police, et de la tête politique inspirant la culture actuelle, malsaine parce que si peu républicaine, de la police.

Lorsque le préfet dit à la télévision qu’il existe dans la société deux camps, n’inspire-t-il pas là une culture de guerre civile, où les policiers regardent les citoyens comme de possibles ennemis?

Lorsque le ministre “s’étouffe” au mot violence policière, ne crée-t-il pas une culture de l’impunité mettant la police au-dessus des lois, c’est à dire le contraire même de la République ?

La police républicaine doit former ses fonctionnaires, les contrôler, les accompagner, et garantir leur conformité aux principes républicains.

Nous condamnons les inspirateurs de ces violences insupportables, et nous les nommons : messieurs Lallement et Darmanin.

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.