Après le vote de la loi inique autorisant la privatisation de ADP, de la FdJ et de Engie, les militant de GRS en île-de-France distribuaient notre tract contre la privatisation d’ADP à Orly devant les terminaux T1 et T2. Les camarades étaient venus de plusieurs départements pour le lancement de notre campagne « Privatiser c’est voler tous les Français ». A Bourges ausi la GRS s’est mobilisée sur le terrain pour défendre les entreprises publiques contre les privatisations entreprises par le Gouvernement.
Le moins que l’on puisse dire c’est que l’accueil fut bon : les citoyens ne comprennent pas que l’on brade ainsi ce qui constitue notre patrimoine commun et le symbole d’un Etat présent dans l’économie pour porter l’intérêt général.
A Orly, un usager de l’aéroport de Toulouse-Blagnac nous a décrit la disparition d’une des deux files d’embarquement, la nouvelle obligation de déplacement afin de passer devant tous les magasins-ce qui rallonge le temps nécessaire à l’embarquement et à quel point il est vital que ADP ne subisse pas le même sort que l’Aéroport de Toulouse- objet de la prédation financière des nouveaux actionnaires.
De nombreuses questions ont été posées sur les conditions de cette privatisation et sur les modalités de mise en œuvre du référendum d’initiative partagée. Le dépôt de cette proposition de loi ouvre une nouvelle période de débats et de mobilisation face à la vente de ce fleuron stratégique qui assure l’égalité des territoires et qui est notre première frontière. Bloquer cette privatisation constituera un coup de boutoir contre le capitalisme de connivence voire l’affairisme dont E. Macron est l’incarnation.