Le fléau des violences intra-familiales

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 France Inter a récemment relayé une étude de l’Inspection générale des affaires sociales (1)  : en ressort un chiffre glaçant : 1 enfant meurt tous les 5 jours sous les coups de ses parents !

Avec les violences domestiques, ce sont en moyenne 72 enfants par an qui décèdent sous les coups de l’un ou de plusieurs parents. Face à cela, on se demande que fait la justice, que font les forces de l’ordre, que font les services sociaux et les associations ? On pourrait répondre qu’ils font « ce qu’ils peuvent ».

En effet, régulièrement, plusieurs services sociaux sont en grève, comme les travailleurs sociaux du Maine et Loire, mobilisés depuis 2 ans suite aux décisions comptables du président du conseil départemental qui les empêchent de mener à bien leur action. En effet l’insuffisance du nombre de travailleurs sociaux, le manque de places en établissement et la difficulté à repérer les maltraitances empêche une intervention rapide et efficace des services de protection de l’enfance.

Associée à la maltraitance infantile, souvent indissociable, la violence conjugale est également un véritable fléau. Ainsi, rappelons que selon Libération (2) qui tient le macabre décompte depuis depuis plusieurs années du nombre de femmes tuées par leur conjoint, il y aurait 62 femmes décédées depuis le 1er janvier dans le cadre de violences conjugales. 

L’intervention des services publics auprès des personnes victimes de violences intrafamiliales est considérable. En effet, ce sont à chaque fois les collectivités territoriales, les services de l’Éducation nationale, de la justice et de l’hôpital qui interviennent auprès de ces personnes

Il est absolument impératif de soutenir tous les services publics qui agissent pour la protection des femmes et des enfants maltraités et qui sont empêchés de mener à bien leur mission, asphyxiés par le manque de moyens humains et financiers.

La vie de nos enfants mérite qu’on lui accorde d’importants de moyens, c’est pourquoi la Gauche Républicaine et Socialiste salue le travail quotidien des agents des services publics et des associations auprès des personnes victimes de violence éducative, intrafamiliale et conjugale.  Néanmoins, nous nous alarmons du manque de moyens et attendons de l’Etat un véritable engagement en renforçant les services plutôt que de supprimer du personnel, et en allouant des budgets plus importants, permettant aux professionnels de travailler dans de bonnes conditions et de mettre des enfants en sécurité. Plus encore que notre modèle social, c’est la conception du rôle de l’Etat qui est ici en jeu, d’un Etat qui agit auprès de ses administrés pour leur protection et ne s’arrête pas à des logiques comptables en coupant systématiquement les budgets de la protections sociale.

(1)  https://www.franceinter.fr/societe/en-france-un-enfant-meurt-tous-les-cinq-jours-sous-les-coups-de-ses-parents

(2)  https://www.liberation.fr/apps/2017/06/220-femmes-tuees-conjointsignorees-societe/

 

 

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