Avec ce projet de contre reforme des retraites, le président et le gouvernement d’Édouard Philippe agissent comme des comptables aux ordres des intérêts financiers et des fonds de pension.
Ils agitent l’équilibre budgétaire comme un totem et non plus comme un outil au service d’une idée qui fait partie des piliers de la nation : La répartition et la solidarité inter générationnelle.
Cette volonté d’effacer l’histoire et les conquêtes sociales, qui ont toujours profité à l’ensemble des travailleurs, est manifeste d’une techno-caste qui veut soumettre un peuple aux diktats des marchés.
Rien dans ce projet, dans la philosophie qui le sous-tend ne peux être amendé ou discuté.
C’est pourquoi, en responsabilité et dans le rôle qui est le sien, la Gauche Républicaine et Socialiste pose comme préalable à toute reprise des discussions le retrait dans son intégralité du projet et se positionne sans ambiguïté comme soutien des travailleurs et des syndicats dans la lutte sociale qui est engagée.
Après le retrait viendra le temps des propositions, et même si les solutions sont nombreuses, on peut d’ores et déjà avancer cette idée simple :
Osons l’augmentation des salaires !
Augmenter les salaires c’est non seulement relancer la consommation, les recettes de l’État en TVA, mais aussi augmenter les cotisations des caisses sociales. C’est donc un moyen pérenne de financement des retraites.