Samedi 25 septembre 2021 à 15h30 se tenait l’atelier “Revenu universel ou État garant de l’emploi en dernier ressort ? Quelle vision du travail et des revenus ?” dans le cadre des Universités de la Gauche Républicaine à Marseille.
Inégalités croissantes, chômage persistant, robotisation, uberisation, émergence de l’intelligence artificielle… Restera-t-il une place pour la main de l’Homme dans l’économie de demain ? La prophétisation de la fin du travail a conduit nombre intellectuels et politiques à proposer une rupture sociale : l’instauration d’un revenu de base permettant de répondre aux besoins économiques fondamentaux de la personne humaine. Sous quelle forme implémenter ou expérimenter une telle mesure ? Quelle philosophie sous-jacente ? Le revenu universel serait-il un outil à même de changer les rapports de force entre capital et travail, de mettre fin à la grande pauvreté ? Est un instrument de libération et d’émancipation des individus ou, au, contraire un aveu d’accommodation à la société néo-libérale et de renoncement à la perspective d’un travail pour tous ?
Les participants :
- David Cayla, économiste, membre des Économistes atterrés
- Marina Mesure, secrétaire générale de la Délégation France insoumise au Parlement européen
- Capucine Edou, ex tête de liste Bouches-du-Rhône de la liste Rassemblement écologique et social en PACA, Génération.s
Le débat était animé par Damien Vandembroucq, membre du collectif d’animation national de la Gauche Républicaine et Socialiste.