Le gouvernement accumule les fautes en matière de libertés publiques, notamment à l’encontre du droit constitutionnel de manifester. On ne compte plus le nombre de simples citoyens blessés, ni celui des manifestants jugés en urgence par un appareil répressif qui tourne à plein régime.
Le nombre de blessés graves du fait de l’usage des LBD et des grenades de désencerclement ont provoqué de vives et légitimes condamnations et réprobations des instances internationales et du Conseil de l’Europe. Le matraquage dont a été victime ces derniers jours un Député de l’opposition devrait à ce titre soulever une indignation collective tant cet évènement est le symbole de l’arbitraire du pouvoir et les consignes du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner qui autorisent cette violence.
Cette accumulation d’atteintes à l’Etat de droit affaiblissent la nécessaire condamnation par la France des régimes autoritaires européens issus de la droite extrême ou identitaire.
La voix des militants des droits de l’homme et du citoyen doit être entendue. Il est temps que s’organise une large mobilisation des républicains contre ces dérives.