La Gauche républicaine et socialiste participe à la dynamique de la France insoumise dans son combat pour l’écologie populaire et la souveraineté républicaine, contre l’extrême droite et l’idéologie libérale. 4 candidats de la GRS aux européennes sont présents sur la liste France insoumise pour renforcer son action partout dans le pays : aujourd’hui nous vous présentons Emmanuel Maurel.
Qui es-tu ?
Je suis né le 10 mai 1973 à Épinay-sur-Seine (93). Après des études de lettres modernes et d’histoire, je suis diplômé de l’Institut d’études politiques de Paris. J’ai, par la suite, enseigné dans le supérieur et suis l’auteur d’un manuel de droit constitutionnel.
Comment a commencé ton engagement ?
Très tôt militant, je suis élu municipal de Persan (95) et vice-président de la Région Île-de-France en charge des affaires européennes et internationales puis en charge de l’apprentissage, de la formation professionnelle, de l’alternance et de l’emploi jusqu’en 2014.Biographe de Jean Poperen, Éditorialiste de l’hebdomadaire « La Corrèze républicaine et socialiste » et directeur de publication du mensuel politique et culturel « Parti pris », j’ai toujours appartenu à l’aile gauche du PS.
Quel est le combat que tu portes ou que tu souhaites mener ?
Depuis 2014, je suis député européen, membre des commissions « commerce international » et « affaires économiques ». Après le scandale « Panama Papers », je participe également à la commission d’enquête sur l’évasion fiscale. Tout au long de mon mandat, je m’engage notamment contre les méga-accords commerciaux qui vont à l’encontre des intérêts des salarié·e·s, des consommateur·rice·s et du respect de la planète (TAFTA, CETA, JEFTA…). Je me mobilise également en faveur du protectionnisme solidaire, proposant des textes législatifs visant à défendre les salaires, les savoir-faire et les territoires menacés par les délocalisations et le dumping social. Enfin, je suis en première ligne dans le combat pour une fiscalité plus juste au moment où les multinationales comme McDonalds, Facebook, Google, etc. ne paient quasiment pas d’impôts dans les pays où ils réalisent des bénéfices. En octobre 2018, je quitte le Parti Socialiste afin de fonder l’APRES (Alternative pour un Programme Républicain, Écologiste et Socialiste). Au Parlement, je siège désormais au groupe de la Gauche unitaire européenne (GUE/NGL).