Le site de Belfort se trouve dans l’œil du cyclone de cette restructuration. Le plan de licenciement a été reporté deux fois : nous sommes en pleine campagne pour les élections européennes, et les Français savent qu’Emmanuel Macron est le responsable de l’absorption pure et simple de la branche énergie d’Alstom par General Electric, du temps où il était ministre de l’économie.
Un scandale emblématique de l’abandon de l’Etat français de son outil industriel encouragé par la Commission européenne, qui permet de rappeler un point essentiel : les traités européens empêchent les aides d’état. L’Etat ne peut monter au capital d’une entreprise pour la sauver. Les élections européennes sont l’occasion d’envoyer un message politique à Emmanuel Macron : nous avons fait le choix, à la GRS avec la France insoumise, d’obéir à la volonté populaire, même quand celle-ci implique de désobéir aux traités. Voici donc le POP#6.
Bon visionnage !