Emmanuel Maurel met les points sur les “i”, lors de la présentation de la liste de la gauche unie pour le monde du travail

La conférence de presse de présentation de la liste de gauche unie pour le monde du travail se tenait en début d’après-midi du lundi 11 mars 2024.

L’occasion pour Emmanuel Maurel de revenir aux côtés de Léon Deffontaines sur plusieurs points essentiels que nous défendrons dans la campagne des élections européennes du 9 juin 2024. Face à la confusion générale, notre liste défendra la nécessité de mettre en avant vraiment la souveraineté (industrielle, alimentaire, numérique, culturelle) : nous défendons les intérêts de la France et les besoins de nos compatriotes. Les électeurs ne sont pas des marchandises !

Enfin, le discours de la liste macroniste conduite par Valérie Hayer est insupportable de vacuité. Son seul programme ? Faire barrage au RN, quand leur politique favorise l’extrême droite. Il est temps qu’ils rendent des comptes et nous nous emploierons à les obliger à faire face à leurs responsabilités dans la crise ! Nous proposerons donc un chemin d’espoir : on peut reprendre la main en France et en Europe, à gauche avec la liste conduite par Léon Deffontaines !

La liste de la “gauche unie” sait où elle va – Emmanuel Maurel, dimanche 10 mars 2024 – France Info

Emmanuel Maurel, député européen GRS, et troisième sur la liste de la gauche unie pour le monde du travail, conduite par Léon Deffontaines, était l’invité de France Info dimanche 10 mars 2024 à 7h45. Il a mis les points sur les “i”.

Le lancement de campagne de la minorité présidentielle se fait sous le signe de la supercherie : les macronistes nous refont le coup de 2017 et 2022 : « NOUS ou le chaos ». Un chiffon rouge agité avant chaque élection. Pas besoin de programme, pas de comptes à rendre sur leur bilan désastreux.

Car les troubles causés par l’orientation néolibérale de la politique européenne – libre-échange, PAC, désindustrialisation – ils en sont les co-responsables même s’ils ne veulent pas l’assumer. La campagne des élections européennes de 2024 mérite mieux que ce storytelling éculé. Nous dénoncerons les tartuffes pour porter notre exigence d’alternative et de choix qui favorisent les intérêts de la France et des travailleurs de notre pays.

De même, Emmanuel Macron et ses soutiens après avoir été d’une grande ambigüité face à Poutine se mettent à divaguer sur la guerre en Ukraine : nous devons aider l’Ukraine, nous devons empêcher qu’elle perde face à la Russie qui l’a envahie… Mais nous ne sommes pas en guerre contre cette dernière. Et les déclarations belliqueuses du président la République ont considérablement isolé notre pays, même au sein des membres de l’OTAN : un comble !

“Pour une Europe féministe” – tribune dans L’Humanité

publié dans L’Humanité le jeudi 7 mars 2024

50 féministes s’engagent pour une gauche unie pour le monde du travail avec Léon Deffontaines.

Nous sommes des femmes, féministes, engagées pour les droits des femmes et des enfants en France et en Europe. Nous sommes en colère face aux inégalités salariales et professionnelles qui persistent avec de graves conséquences. Majoritaires dans les métiers du soin et du lien, dévalorisés et pourtant essentiels, nous ne récoltons que le mépris des organisations patronales et du gouvernement qui refusent d’indexer les salaires sur l’inflation et nous précarisent, en particulier les familles monoparentales. Au sein de l’Union européenne, nos salaires sont en moyenne inférieurs de 12 %. Nous sommes seulement 66 % à occuper un emploi. Pourtant plus diplômées, nous sommes présentes dans un tiers des postes d’encadrement.

Nous sommes en colère mais pas résignées : nous vivons un grand moment de bascule, soit la société peut continuer une transition féministe pour toutes et tous, s’engageant dans la révolution #metoo, soit elle risque de basculer vers un recul profond des droits, où régneraient l’austérité, la précarité, l’extrême droite et les extrémismes religieux. Parce que nous voulons une gauche ambitieuse pour l’émancipation de toutes les femmes, nous portons 10 propositions concrètes pour l’égalité salariale et professionnelle :

1. L’exigence de la clause de l’Européenne la plus favorisée ;

2. Le développement des services publics, condition nécessaire d’une politique féministe pour libérer le temps des femmes ;

3. À travail de valeur égale, salaire égal : les financements et les taux d’intérêt de la BCE, ainsi que l’ensemble des aides publiques européennes doivent être conditionnés à l’égalité femmes-hommes ;

4. L’abrogation de la loi retraite ; la maternité et les congés parentaux, entre autres, pénalisent grandement les pensions des femmes ;

5. Une politique de mixité des métiers avec la revalorisation de tous les métiers féminisés, sous l’égide d’un observatoire européen d’évaluation de l’égalité ;

6. L’abrogation de la loi immigration, la régularisation des travailleuses sans papiers, un accueil digne en Europe pour les migrantes ;

7. La reconnaissance du rôle essentiel des travailleuses migrantes dans le secteur des soins et du lien et la lutte contre les conditions d’exploitation dangereuses pour elles comme pour les usagers des services ;

8. L’établissement d’exigences minimales pour les conditions de travail et d’emploi visant à protéger les femmes employées ;

9. La ratification et la mise en œuvre par l’UE de la convention 189 de l’OIT sur le travail décent ;

10. L’utilisation par l’UE du fonds FSE + pour réduire les coûts des services de garde d’enfant dans l’ensemble de l’UE afin que toutes les femmes puissent en bénéficier.

Engagées dans nos organisations politiques, syndicales et féministes, nous serons présentes dans les mobilisations le 8 mars. Nous poursuivrons cet engagement pour une Union européenne de coopération des peuples, de paix, d’égalité et de justice sociale pour les droits de toutes les femmes. Reprenons la main pour une Europe féministe.

Signataires

Alyssa Ahrabarre, juriste en droit des libertés fondamentales ; Irène Ansari, coordinatrice de la Ligue des femmes iraniennes pour la démocratie ; Cathy Apourceau-Poly, sénatrice du Pas-de-Calais ; Aurore Artigues, accompagnatrice éducative et sociale, syndicaliste ; Françoise Baran, responsable du collectif égalité mixité de la FNIC CGT ; Sandra Besnier, adjointe PCF au maire de Bonneuil-sur-Marne en charge des droits des femmes ; Magali Bessard, vice-présidente de la Région Centre-Val de Loire, déléguée à l’égalité femmes-hommes ; Hélène Bidard, adjointe PCF à la ville de paris en charge de l’égalité femmes-hommes, la jeunesse et l’éducation populaire, membre de l’exécutif du PCF et du secrétariat politique du Parti de la gauche européenne ; Muriel Blachère, membre de l’exécutif de la fédération PCF du Gard ; Sophie Camard, maire GRS du 1er secteur de Marseille, conseillère départementale ; Marie-Claire Cailletaud, syndicaliste, membre honoraire du Cese ; Marie-José Cermolacce, conseillère municipale PCF déléguée à l’accueil des nouvelles et nouveaux marseillais·es ; Catherine Chevalier, conseillère du 14ème arrondissement de paris en charge de la lutte contre les violences faites aux femmes ; Cécile Cukierman, Présidente du Groupe CRCE au Sénat, sénatrice de la Loire ; Bénédicte Dageville, enseignante et adjointe PCF du 11ème arrondissement de Paris en charge de la petite enfance ; Manon Delorme, employée en usine de conditionnement d’olive, syndicaliste ; Héloïse Dhalluin, conseillère régionale PCF Hauts-de-France, cheminote, syndicaliste ; Caroline Dugué, assistante sociale ; Béatrice Durand, fonctionnaire territoriale ; Marylène Faure, agente EDF, syndicaliste ; Sophia Fellahi Talbi, conseillère municipale de Septèmes-les-Vallons déléguée à l’égalité femmes-hommes ; Cécilia Flusin, accompagnatrice socioprofessionnelle, syndicaliste ; Magali Gallais, adjointe PCF au maire de Clermont-Ferrand en charge de l’égalité des droits et de la lutte contre les discriminations ; Sigrid Gérardin, syndicaliste enseignante en lycée professionnel ; Isabelle Goitia, syndicaliste dans le secteur des assurances ; Barbara Gomes, conseillère PCF de Paris déléguée en charge de l’encadrement des loyers, des plateformes locatives et de la protection des locataires ; Michelle Gréaume, sénatrice du Nord ; Gladys Grelaud, conseillère régionale de Bretagne, membre de l’exécutif national du PCF ; Samia Jaber, conseillère départementale et municipale de Belfort, porte-parole de l’Engagement, parti fondé par Arnaud Montebourg ; Elisabeth Jutel, artiste et traductrice ; Haby Ka, conseillère municipale PCF de Montreuil déléguée à la réussite lycéenne et étudiante ; Fatima Khallouk, adjointe PCF au maire d’Alfortville déléguée à la jeunesse ; Pascale Labbé, vice-présidente du département de la Seine-Saint-Denis en charge de l’égalité et de l’observatoire des violences faites aux femmes ; Magali Le Maignan, assistante sociale ; Amandine Liard, secrétaire départementale de la fédération PCF de l’Eure ; Sandrine Louet, conseillère municipale de Noisy-le-Sec déléguée à l’égalité femmes-hommes ; Véronique Mahé, responsable nationale à l’organisation du PCF ; Marianne Margaté, sénatrice de Seine-et-Marne ; Nathalie Moine, conseillère départementale GRS de Seine-et-Marne ; Manon Ovion, préparatrice de commande à Vertbaudet, syndicaliste ; Laurence Patrice, adjointe à la maire de paris en charge de la mémoire ; Valérie Paulet, conseillère départementale PCF de la Haute Vienne ; Chloé Petat, consultante ; Céline Piot, enseignante-chercheuse et conseillère municipale GRS de Mont-de-Marsan ; Raphaëlle Primet, co-présidente du groupe communiste au Conseil de Paris ; Lorraine Questiaux, avocate ; Léna Raud, secrétaire nationale de l’UEC ; Anne Saouter, anthropologue, adjointe au maire de Oloron-Sainte-Marie, vice-présidente de la communauté de commune du Haut-Béarn ; Silvana Silvani, sénatrice de Meurthe-et-Moselle ; Patricia Téjas, syndicaliste des finances publiques, membre de l’exécutif national du PCF ; Nathalie Tessier, conseillère municipale PCF de Marseille déléguée aux droits des femmes ; Marie-Claude Varaillas, sénatrice de Dordogne ; Shirley Wirden, responsable nationale de la commission féministe et droit des femmes du PCF, adjointe au Maire de Paris Centre.

Nouveaux accords commerciaux : quels sont les dangers ?

Alors que les agriculteurs dénoncent depuis des semaines les conséquences néfastes des accords de libre-échange pour l’agriculture européenne et l’environnement, l’Union européenne s’apprête à entériner deux nouveaux accords commerciaux avec le Chili et le Kenya. Quelles seront les conséquences de ces accords ultra libéraux, aussi bien pour l’Europe que pour les pays concernés ? Analyse détaillée et débat le mercredi 28 février 2024 avec deux députés européens, spécialistes des questions économiques et agricoles : Emmanuel Maurel (GRS, La Gauche), et François Thiollet (Les écologistes, Les Verts).

Emmanuel Maurel dans “La Faute à l’Europe” : l’Europe resserre la vis – 23 février 2024

Emmanuel Maurel était l’invité de l’émission de France Info, France 24 et TV5 Monde “La Faute à l’Europe” le vendredi 23 février 2024 pour répondre aux questions des journalistes sur la situation européenne. Les règles budgétaires européennes avaient été suspendues avec la pandémie. Elles sont de retour, à peine modifiées. D’un côté il y a ceux qui disent que ce n’est pas le moment de se serrer la ceinture. De l’autre, il y a ceux qui montrent les chiffres : la dette de la France, par exemple, a explosé.

Cette émission a été aussi l’occasion de rappeler que nous, Républicains socialistes, nous nous engageons sur une liste de gauche unie pour le monde du travail aux élections européennes, conduite par Léon Deffontaines (PCF).

Présentation : Yann-Antony Noghès.

avec la participation de Jade Grandin de l’Éprevier, journaliste à L’Opinion et de Jean Quatremer, journaliste à Libération

Reprendre la main en France et en Europe : notre feuille de route pour les élections européennes

La Gauche Républicaine et Socialiste a choisi de s’engager avec la liste de rassemblement conduite par Léon Deffontaines aux élections européennes du 9 juin prochain.

Pour se mettre enfin au service des peuples, l’Union européenne doit profondément changer. Son orientation néolibérale, son austérité budgétaire, la concurrence et le libre-échange généralisés, sont des échecs cuisants. Depuis la crise de 2008, l’Europe décroît économiquement et technologiquement face à la Chine et aux États-Unis, qui eux, soutiennent massivement leur industrie. Les inégalités se creusent en son sein et la pauvreté atteint des sommets.

L’Europe a besoin d’un autre logiciel. Au lieu de tout centraliser à Bruxelles, elle doit redonner des marges de manœuvre aux États, qui sont les mieux placées pour organiser et relocaliser la production, réaliser les grands travaux nécessaires à la transition écologique, développer les services publics et garantir notre souveraineté industrielle, énergétique, alimentaire et culturelle.

L’Europe qu’attendent nos concitoyens n’a pas vocation à dépouiller les États de leurs prérogatives, particulièrement en matière de politique étrangère et de défense. Notre priorité pour les années qui viennent, c’est le développement économique et la cohésion sociale, et pas un nouvel élargissement qui ne permettrait qu’accélérer les délocalisations et rendre l’Union politiquement ingérable.

Chacun sait que les projets qui seront défendus par d’autres partis de gauche ne peuvent pas s’agréger  : les écologistes (EELV) et le Parti socialiste s’entendent sur un nouveau saut fédéral ; le groupe S&D a validé un nouveau pacte budgétaire qui perpétue l’austérité ; la majorité des écologistes européens ne semble guère préoccupée par la question agricole (ils ont voté pour le traité avec la Nouvelle Zélande) ; la France insoumise défend – avec les écologistes – une ligne décroissante qui frappait en premier les classes populaires, s’entête à vouloir sortir du nucléaire alors que l’urgence est d’en finir avec le charbon, le gaz et le pétrole, et de De manière inexplicable, refuser les grands projets d’infrastructures fluviales et ferroviaires. Sur l’Europe, l’idée d’une liste unique n’a donc aujourd’hui pas de sens.

La liste conduite par Léon Deffontaines propose pour sa part une forme inédite de rassemblement  : aux côtés de candidats communistes reconnus comme André Chassaigne, Hélène Bidard ou Fabien Roussel, nous comprons de nombreux camarades de la GRS avec Emmanuel Maurel (en 3 e position) ou Sophie Camard mais aussi de L’Engagement, des Radicaux de Gauche (LRDG) et d’anciens insoumis.

Mais c’est surtout l’alliance avec les représentants des travailleurs qui apportent sa singularité à notre rassemblement, avec Sigrid Gérardin (en 2 e position) du Snuep-FSU, Fabien Gache ancien leader CGT-Renault du Mans, Marylène Faure de la CGT -énergie ou encore Manon Ovion, syndicaliste CGT qui a mené la grève victorieuse chez Verbaudet.

Notre rassemblement aux élections européennes propose un vrai chemin pour réconcilier les travailleurs avec la démocratie.

Emmanuel Maurel pour les vœux 2024 de la GRS : “On entreprend, on persévère, ne nous interdisons pas d’espérer !”

Lundi 22 janvier 2024 en début de soirée, la Gauche Républicaine et Socialiste organisait ses Vœux pour l’année 2024 qui commence dans ses locaux nationaux du 3 avenue de Corbera à Paris.

Dans une salle comble, Emmanuel Maurel a appelé à la mobilisation pour engager la contre-offensive politique : soyons lucides sur le monde et l’Europe tels qu’ils vont, rendons aux Français leur République sociale… tout cela nous aurons l’occasion de le défendre lors des prochaines élections européennes avec la liste “Reprendre la main en France et en Europe”.

Merci aux camarades de la Fédération de la Gauche Républicaine et du Parti Communiste Français (Christian Picquet et Pierre Lacaze), et à Isabelle Amaglio-Térisse, co-présidente de Les Radicaux de Gauche – LRDG pour leur présence amicale.

“Les Français n’ont jamais eu autant besoin de République sociale !” – Emmanuel Maurel sur France Info, 14 janvier 2024

Alors que Gabriel Attal, le nouveau Premier ministre, vient d’effectuer son 5ème déplacement en cinq jours, Emmanuel Maurel, député européen (groupe GUE/NGL), estime qu’Emmanuel Macron “fait joujou au remaniement”“Je remarque que dans cette atmosphère de fin de règne, à défaut d’avoir du pouvoir sur les choses, Macron, ce qu’il aime c’est avoir du pouvoir sur les gens. Ne va rien changer”. Il fustige également le Premier ministre : “Il ne fallait pas attendre d’être Premier ministre pour aller au contact des Français”

Quant à l’annonce de 32 milliards d’euros pour l’hôpital public, Emmanuel Maurel la qualifie “d’arnaque totale”. “C’est prévu depuis cinq ans, c’est un plan pluriannuel de financement de l’hôpital public, il n’y a rien de nouveau. (…) Attal habille avec de jolies phrases une réalité politique qui n’est pas jolie du tout”, a-t-il ajouté. “Ce remaniement, c’est beaucoup de bruit pour rien, résume le député. (…) Je pense que les Français ne sont pas dupes de ce qu’il se passe, et ce qu’il se passe, c’est que c’est la même politique avec les mêmes”.

Amélie Oudéa-Castéra “ment”

Après la sortie d’Amélie Oudéa-Castéra sur l’école publique, Emmanuel Maurel a invité la ministre de l’Éducation à démissionner. “D’abord, je pense qu’elle a menti. (…) Elle habite au cœur de Paris, dans le 6e, et elle nous explique (…) que l’école publique ne va pas bien dans ce quartier ultra privilégié. Ce n’est pas vrai”, introduit le député. “Elle est là pour s’adresser aux enseignants (…), aux parents d’élèves (…) et qu’est-ce qu’elle fait ? Elle est dans le dénigrement. En tant que parent d’élève d’enfants qui sont dans le public et en tant que fils d’enseignants, je me suis sentie insulté”, ajoute Emmanuel Maurel. 

Par ailleurs, il estime qu’Amélie Oudéa-Castéra ne pourra pas assumer son “super-ministère”, qui cumule Sports, Jeux olympiques et Éducation. “L’Éducation nationale c’est un job à plein temps, c’est énorme”.

Reprenons la main en France et en Europe

Il a enfin rappelé un engagement logique aux côtés de Fabien Roussel et de la liste de rassemblement à gauche conduite par Léon Deffontaines : “Avec Fabien Roussel et Léon, nous défendons une gauche de tous les jours de la vie qui n’a pas oublié ses fondamentaux laïques. Et sur l’Europe on veut retrouver plus de souveraineté

Avec la crise sanitaire, on avait dit qu’on allait relocaliser. Et là on veut nous faire avaler un accord de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande !?! Dans cette campagne des élections européennes, on va démasquer les hypocrites !” Or pour peu qu’on en ait la volonté, nous avons bien des marges de manœuvres : “On peut sortir du marché européen de l’électricité pour profiter du mix énergétique français qui est plus écologique…”

Conférence de presse : Reprenons la Main – 10 janvier 2024, élections européennes

L’année 2024 semble annoncer des vents mauvais et les sorties de crises peinent à se dessiner. Le 9 juin, pour le monde du travail, pour la souveraineté industrielle, alimentaire & culturelle, aux côtés du Parti Communiste Français, de L’Engagement et de représentants du monde du travail, il est temps de “Reprendre la Main en France et en Europe”.

Retrouvez ici l’intervention d’Emmanuel Maurel le 10 janvier 2024, lors de la présentation des premiers axes de la liste que nous mènerons avec nos partenaires aux prochaines élections européennes.

Un peu de glyphosate sur votre camembert industriel ?

Le mandat du parlement européen s’achève et il faut croire que le conseil et la commission européenne ont décidé de faire passer les pires décisions et compromissions au dernier moment.

On a suivi l’idée absurde de vouloir supprimer les boites de camembert en bois, belle diversion pour faire oublier que la commission a défendu la prolongation pour 10 ans du glyphosate. Dans le même élan, il faudrait en plus soutenir un traité de libre-échange délirant avec la Nouvelle Zélande pénalisant l’Agriculture européenne et générant des millions de tonnes de CO2.

Dans ce concours de la plus mauvaise idée de la législature, le gouvernement français n’a pas brillé : cacophonie, injonctions contradictoires, dénoncer le lendemain les mauvais coups qu’on a avalisés ou laissés passer la veille… ces pratiques gouvernementales ne sont certes pas neuves, tous les gouvernements français ont déjà joué du « c’est pas moi c’est Bruxelles » pour se dédouaner des décisions qu’ils soutenaient. Mais plus que jamais l’exécutif français ressemble aujourd’hui sur ces sujets comme sur bien d’autres à un canard sans tête.

Depuis 10 ans, Emmanuel Maurel défend au nom de la Gauche Républicaine et Socialiste au sein du Parlement européen une ligne offensive et cohérente qui devrait inspirer la position française dans la manière de restaurer la place de notre pays dans une construction européenne qui est de plus en plus un champ de concurrence débridée. Il est temps de travailler à envoyer à ses côtés d’autres député(e)s européen(ne)s sur le même modèle à Strasbourg et Bruxelles.

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.