LÉGISLATIVES PARTIELLES – Communiqué

À la suite des annulations par le Conseil Constitutionnel des élections de juin 2022 dans 3 circonscriptions des français résidant hors de France, la Gauche républicaine a décidé de présenter des candidats dans les 2ème et 8ème circonscription et de soutenir Karim BEN CHEIKH, député sortant, dans la 9ème circonscription.

Nous soutenons la candidature d’Hélène LEHMANN et Jean-Alain STEINFELD, suite à l’annulation de l’élection de Meyer HABIB, dans la 8ème circonscription, en raison « d’irrégularités et des manœuvres frauduleuses » ayant « altéré la sincérité du scrutin ». Ils défendent l’importance d’avoir des élus intègres, qui ne font pas de compromis avec la laïcité.

Dans la 2ème circonscription, nous soutenons la candidature de David ABRIAL et Vincent ARPOULET, qui se battent pour des services publics de qualité pour les français résidant hors de France et pour la défense de la francophonie.

Nous apportons notre soutien au candidat Karim BEN CHEIKH, député sortant, dans la 9e circonscription en raison de la qualité de son travail depuis juin dernier.

Au moment où notre pays connaît une très grave crise politique, où la République est abîmée, où le peuple français est ignoré, où nous devons faire face à des problèmes économiques, sociaux et écologiques d’une ampleur inédite, la voix des français de l’étranger doit être portée par des femmes et des hommes ayant l’exigence républicaine chevillée au corps.

Le premier tour des élections législatives partielles se tiendra en ligne du 24 au 29 mars et à l’urne le 1er ou 2 avril 2023.

Nous proposons à nos concitoyens d’élire des députés qui feront vivre la République sociale, qui combattent la réforme des retraites et qui seront se mobiliser pour défendre nos acquis sociaux.

Emmanuel MAUREL, député européen, animateur national de la GRS

Marie-Noëlle LIENEMANN, sénatrice de Paris, Coordinatrice nationale de la GRS

pour nous écrire : contact.ffe@g-r-s.fr

RETRAITES : IL FAUT DONNER LA PAROLE AU PEUPLE FRANÇAIS !

Communiqué de presse

La Gauche Républicaine et Socialiste, aux côtés des syndicats unis et des forces de gauche, s’est pleinement engagée pour le retrait de la réforme des retraites.

Au mépris d’une mobilisation historique et d’un rejet massif de son projet par l’opinion, le Gouvernement s’obstine à vouloir infliger aux Français cette régression sociale aussi cruelle qu’inutile, qui sape notre modèle social et républicain.

La GRS a toujours suivi la ligne prônée par l’intersyndicale, plaidant pour un débat parlementaire qui aille au fond du texte. Mais le Gouvernement, agissant de concert avec Les Républicains, a décidé de bâillonner la représentation nationale en utilisant toutes les procédures dilatoires que lui offre cette 5ème République à bout de souffle.

Les demandes légitimes des organisations syndicales, au premier rang desquelles une vraie négociation avec l’Exécutif, se sont brisées sur le mur du silence d’Emmanuel Macron et sur les mensonges de ses ministres.

Alors que partout des voix s’élèvent contre le report de l’âge de départ à 64 ans, que les salariés se mobilisent et que le peuple exprime son mécontentement dans toutes les villes de France, la seule sortie par le haut est désormais le référendum.

Pour ce faire, nous participerons à la mise en œuvre d’un référendum d’initiative partagée, conformément à l’article 11 de la Constitution. Nous aiderons nos camarades de gauche et, plus largement, les citoyens qui refusent le fait du Prince, à recueillir les signatures des électeurs afin de déclencher le processus qui mènera au vote populaire.

La GRS appelle tous les Français, et particulièrement les salariés de ce pays et leurs proches en âge de voter, à se joindre au mouvement de résistance contre la casse de nos conquis sociaux.



Emmanuel MAUREL, Député européen, Animateur national de la GRS 

Marie-Noëlle LIENEMANN, Sénatrice de Paris, Coordinatrice nationale de la GRS

Sûreté Nucléaire : là où il faut de la confiance, le gouvernement sème la confusion

L’augmentation des besoins en électricité pour décarboner les transports, le chauffage et l’économie apparaît plus que jamais comme une évidence pour espérer lutter au mieux contre le réchauffement climatique. Dans ce cadre, la production d’électricité nucléaire, énergie décarbonée et pilotable, est centrale, aux côtés des ENR (hydraulique, éolien, photovoltaïque…).

Au moment où le débat sur la relance du nucléaire s’engage en France – et au moment où le projet de loi relatif à l’accélération des procédures liées à la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants et au fonctionnement des installations existantes est en cours d’examen par le parlement1 –, il est fondamental que les Français conservent une confiance éclairée sur la sûreté de nos centrales nucléaires actuelles et à venir et donc qu’ils aient confiance dans un système de contrôle qui garantisse un haut niveau de sécurité de nos installations.

On peut donc s’étonner à ce titre d’une décision brutale, rapide et non concertée visant à regrouper l’Autorité de Sûreté Nucléaire (ASN) et l’Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire (IRSN).

Cela donne l’impression d’une « politique de gribouille ». Alors que le projet de loi a été déposé le 2 novembre 2022, qu’il a été débattu et voté par le Sénat le 24 janvier 2023, il a fallu attendre le 8 février pour que l’exécutif considère subitement nécessaire la fusion de l’ASN et l’IRSN et annonce en avoir pris la décision, sans que cela ne soit concerté avec les acteurs du secteur. Le gouvernement a ainsi déposé en catimini et fait adopter le 6 mars en commission à l’Assemblée Nationale un amendement à son propre texte pour rendre possible cette fusion… À nouveau, l’exécutif semble ne pas avoir de vision de long terme et improviser sur un dossier qui ne peut laisser de place aux brusqueries, à l’incertitude et à la confusion.

Le second risque est de donner à penser à nos concitoyens que le gouvernement est en train de réduire la transparence et l’accès aux informations dans ce secteur sensible. La méthode employée est déjà révélatrice du manque de concertation qui prévaut dans l’exécutif. De nombreux acteurs du secteur considèrent que nous perdons en pluralité et donc en crédibilité en réduisant nos outils à une seule structure pour la sûreté nucléaire ; ils s’émeuvent aujourd’hui d’une forme de passage en force, alors que la diversité d’approche leur paraît nécessaire pour éclairer les arbitrages politiques.

Les deux structures ont par ailleurs des statuts différents : l’ASN est une autorité administrative indépendante ; l’IRSN est un EPIC placée sous la tutelle directe du gouvernement. Or en regroupant toutes les missions dans une seule et unique autorité indépendante, on prive le parlement – donc nos concitoyens – de ses capacités de contrôle et d’information, puisque l’IRSN, qui peut aujourd’hui faire l’objet d’un contrôle parlementaire de l’action du gouvernement et sur l’évaluation des politiques publiques, disparaîtrait. Or le contrôle parlementaire est indispensable sur un sujet aussi sensible : il contribue à éclairer nos concitoyens sur les politiques publiques de développement du nucléaire civil, ce qui est indispensable pour garantir la confiance.

La Gauche Républicaine et Socialiste demande donc au gouvernement d’abandonner la précipitation comme modalité d’action, en retirant du débat parlementaire son amendement au projet de loi nucléaire pour avaliser la fusion entre l’ASN et l’IRSN. S’il existe des des raisons techniques et structurelles plaidant pour un regroupement entre ces deux structures, le gouvernement doit relancer une large concertation. Le travail de l’office parlementaire des choix scientifiques et technologiques (OPECST), qui a d’ailleurs rendu un avis balancé sur cette fusion2 (ci-dessous), pourrait servir de base à cet effet.Dans tous les cas, il faut tout à la fois satisfaire des objectifs d’efficacité mais aussi de transparence et de contrôle parlementaire, nécessaires à la confiance.

1http://www.senat.fr/dossier-legislatif/pjl22-100.html

2https://www.vie-publique.fr/en-bref/288456-reforme-de-la-surete-nucleaire-les-recommandations-de-lopecst

Campagne Retraites

Nous n’avons pas renoncé à changer la vie et 2023 nous engage vers une nouvelle étape. Le gouvernement ayant décidé d’imposer sa réforme injuste et brutale des retraites, nous devons participer pleinement à la bataille. Celle ci devra passer par un travail de mobilisation et de conviction auprès de nos concitoyens.

Vous retrouverez ici les éléments pour mener cette bataille.

Le dossier Retraites, qui regroupe 3 textes. (◦ La réforme des retraites de 2023 : une obsession destructrice des libéraux, ◦ Les Retraites en France de 1940 à 1992, ◦ Les attaques directes contre le système de Retraites français)

Ce premier document, essentiel pour comprendre et expliquer les enjeux de notre engagement dans cette bataille est le premier opus d’une série d’outils et de textes qui seront proposés par la Gauche Républicaine et socialiste

Des tracts à télécharger et des visuels à partager sur les réseaux sociaux

Téléchargez le Tract du 1er mai 2023

Macron veut l’apaisement ? Un seul chemin : le retrait ou le référendum

Il n’est plus question d’accepter ses mensonges, qui ont plongé la France dans la crise sociale et démocratique.
Il faut empêcher l’application du recul de l’âge de la retraite à 64 ans ; il faut répondre à l’urgence sociale en indexant les salaires sur les prix. 
La GRS appelle à la création de Comités locaux citoyens pour le référendum d’initiative partagée (RIP) sur les retraites.
Rendons la parole au peuple et instaurons une 6ème République parlementaire.

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Téléchargez le Tract #RIPretraites

Des Comités Citoyens pour le RIP !
Nous sommes + de 70 % contre cette réforme de régression
sociale.
Nous sommes + de 80 % contre le passage en force au 49.3.
Nous pouvons être 100 % pour la démocratie.

La Gauche Républicaine & Socialiste appelle donc à la
création de Comités locaux (départementaux) citoyens
pour le référendum d’initiative partagée (RIP) sur les
retraites.
La parole doit revenir au peuple !

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Un bouclier logement mon œil !

 

Un bouclier logement mon œil ! Le poids des dépenses de logement des Français va encore augmenter alors qu’elles représentent près du quart de leurs revenus !! Au point de devenir insupportables pour de nombreux foyers.

Plafonner l’IRL (indice de la hausse des loyers autorisés pour les baux en cours) à 3,5 %, c’est laisser les loyers augmenter plus que les salaires (les négociations de branches ont décidé une hausse moyenne des salaires de 3 % donc inférieure à 3,5, pour le SMIC sans coup de pouce, ce sera 2,8 % en août.)

Donc, en tout état de cause, le pouvoir d’achat va se détériorer.

Augmenter les APL seulement de 3,5 % n’accompagne pas cette hausse, car hélas (et c’est déjà une critique que nous faisons au faible niveau des APL, qui s’est dégradé sous le précédent quinquennat Macron.) les APL Ne comble que très rarement entièrement le niveau des loyers. Aussi, la plupart des plus modestes, qui touche l’APL devra faire face à une hausse de leur loyer !

L’impasse sur la hausse des charges, en particulier de l’énergie qui pèse lourd aussi dans les dépenses logement.

Rien n’est fait pour revaloriser fortement le forfait charge (inclus dans les APL) qu’il faudrait au moins doubler, d’autant que cela fait des années qu’il n’a pas été dévalorisé !

Ce qu’il faut faire :

  • bloquer les loyers,
  • doubler le forfait charge des APL,
  • augmenter fortement les APL pour restaurer au moins le niveau qu’elles auraient sans les ponctions scandaleuses qui les ont fait baisser dans les 5 ans précédents.

Le gel des loyers est supportable si ces pertes de recettes sont intégralement compensées aux HLM d’autant qu’ils subissent de plein fouet la hausse du livret A et les dramatiques prélèvements de l’Etat comme la RLS. Pour le secteur privé (dont il faut savoir que la très large majorité des bailleurs sont multipropriétaires et rarement des propriétaires modestes dont le nombre n’a cessé de baisser ces dernières années), la hausse des loyers dans les années précédentes a été beaucoup plus forte que l’inflation et l’évolution des revenus des Français et ces bailleurs privés peuvent faire désormais un effort. Ceux qui ont acquis des biens l’ont fait à taux fixes et ne verront pas leur charge d’emprunt augmenter (même baisseront en valeur réelle).

Il n’y a pas de corrélation entre la hausse des loyers et les travaux d’économie d’énergie. On l’a vu en dépit des hausses importantes des loyers le privé fait encore peu de travaux d’économie d’énergie. Il faut jouer sur d’autres leviers. C’est un motif bidon avancée la première ministre qui ne veut jamais toucher les plus riches et d’engager une juste redistribution des richesses.

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.