Plus que Jamais, nous sommes Charlie.

Demain s’ouvrira le procès de l’attentat de Charlie Hebdo, qui fit douze morts le 7 janvier 2015.

À la suite de cet événement le peuple français s’est levé, uni comme jamais, pour montrer toute la solidarité dont il est capable dans l’adversité, et pour défendre une certaine idée de la liberté.

La satire est une arme très sérieuse contre la sottise et l’obscurantisme, parce qu’elle révèle, d’un bon mot ou d’un coup de crayon, leurs conséquences absurdes, voire inhumaines.

La liberté d’expression est totale ou elle n’est pas, et l’humour est l’un des aspects les plus importants de cette liberté. On peut ne pas rire, s’offusquer, attaquer en justice, mais jamais la violence ne devrait répondre à l’impertinence.

La République française promeut le principe d’une communauté nationale incluant quiconque le souhaite, quelles que soient ses origines et sa religion, et la liberté d’expression y est un droit : autant d’idées intolérables aux yeux de fanatiques qui, en perpétrant des actes ignobles, ont cherché à s’attaquer aux fondements de notre société.

Demain commencera le procès d’une barbarie qui n’a rien à voir avec la foi ou les idées, une barbarie qui ne se propose d’autre but que celui d’opprimer les êtres humains et de s’attaquer à l’État de droit et à ce qu’il représente : la sécurité de la population, et la vie en bonne intelligence des citoyens entre eux. N’oublions pas que ce procès sera aussi celui des attentats de Montrouge, pendant lequel une policière fut assassinée, et de l’Hyper Cacher, où quatre personnes furent exécutés parce qu’elles étaient Juives.

Aujourd’hui plus que jamais nous pensons aux victimes et aux blessés ;

aujourd’hui plus que jamais nous sommes Charlie.

La sécurité un droit fondamental pour tous les citoyens

Depuis quelques semaines, la France a connu une vague de violence contre les personnes qui a particulièrement ému l’opinion. De l’agression mortelle d’un chauffeur de bus à Bayonne à la série d’attaques à arme blanche à Bordeaux, de l’agression antisémite à Paris à celle d’une infirmière dans un bus en Seine-Saint-Denis, cette montée de violence participe à l’insécurité grandissante dont sont victimes nos concitoyens.


Nous disons en premier lieu notre solidarité avec les agents de service public confrontés quotidiennement à la violence, et qui le paient parfois de leur vie. Le transport urbain est une mission de service public, et c’est le droit des usagers comme des fonctionnaires de s’assurer que le trajet se passera sans heurts, sans risque d’agression physique ou verbale.

Nous rappelons que l’insécurité est un fait politique. Elle ne peut pas se régler d’elle-même et doit faire l’objet d’actions spécifiques de la puissance publique. La plus grande fermeté doit être appliquée contre les délinquants qui se rendent coupable de ces agressions, sans quoi le sentiment d’impunité progressera. Pour ce faire, la justice doit disposer de ressources supplémentaires. En outre, les moyens humains et financiers pour lutter en direct contre la violence doivent être renforcés. Il s’agit de reconstruire la police de proximité afin d’apporter une réponse appropriée aux incivilités et aux agressions. L’austérité dont la justice et la police ont été victime est une cause majeure de la montée de la violence. C’est tout un maillage de présence territoriale, tant en banlieue qu’en milieux périurbain et rural qu’il est nécessaire de reconstruire pour répondre aux attentes légitimes des Français en termes de sécurité et de tranquillité publique, et pour garantir la confiance entre les habitants et les gardiens de la paix. Le fait que certaines de ces violences soient exercées par des mineurs montre la nécessité du renforcement des services publics de l’Education Nationale et de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.

La Gauche Républicaine et Socialiste appelle donc le ministre de l’intérieur à mettre tout en œuvre pour que cette vague de violence insupportable cesse. En tant que républicains, nous ne pouvons nous résoudre à ce que l’ordre républicain soit bafoué par des individus qui se croient au dessus de la loi commune. En tant que parti de gauche, nous ne pouvons nous résoudre à ce que les classes populaires et les fonctionnaires de services publics soient les premiers confrontés à la violence.

soutien au peuple Mauricien

Après la catastrophe explosive que subit le peuple Libanais – environ 300 000 personnes sans domicile, plus d’une centaine de morts, 5 000 blessés et au moins 5 milliards de dollars de dommages matériels -, c’est au tour de l’île Maurice de faire les frais du transport de cargaisons dangereuses portées par un « bateau-poubelle ». 


En effet, depuis le 25 juillet, un vraquier japonais, battant pavillon panaméen, s’est échoué aux larges de ce petit paradis de 2000km2, déversant ainsi des tonnes hydrocarbures dans ses eaux turquoises devenues noires.


A noter que les courants changeants et l’écoulement des produits pétroliers de la cale du navire pourrait aussi menacer la France du fait de la proximité de La Réunion et de l’île Maurice.


C’est ainsi que les autorités locales réunionnaises et le représentant de l’Etat français ont dépêché des secours afin d’aider la population de « l’île soeur », déjà très engagée dans ce combat et prenant le relais du Gouvernement Mauricien. Celui-ci se trouvant dans l’incapacité d’agir concrètement et rapidement car restant en attente de l’aide internationale.


L’île Maurice, déjà sérieusement affectée par la pandémie de Covid-19, est plus que jamais en proie à un désastre économique et social car vivant principalement du secteur touristique. Cela alors que son espace aérien est fermé depuis des mois. 


Au niveau écologique c’est une catastrophe qui s’annonce avec le danger que représente cette marée noire pour de nombreuses espèces d’animaux, de poissons et de végétations côtières, majoritairement endémiques de ce pays de l’Océan Indien. 


Quand on sait que 70% des navires marchands du monde naviguent sous pavillon de complaisance, sans respects des normes en vigueur, et sont à l’origine de 63% des accidents de ce type, nous disons fermement qu’il est grand temps que ces pratiques dangereuses s’arrêtent. 


La Gauche Républicaine et Socialiste apporte tout son soutien au peuple Mauricien dans son combat et nous espérons vivement que ce sera l’unique marée noire de son histoire.

soutien à Svetlana Tikhanovskaïa et au peuple bélarusse

Dimanche dernier s’est déroulée l’élection présidentielle biélorusse dans un contexte particulier. L’emprisonnement de plusieurs figures d’opposition et l’interdiction faite aux observateurs de l’OSCE d’entrer sur le territoire bélarusse ne laissaient que peu de doute quant à son issue.

Cette élection fut néanmoins marquée par l’émergence de Svetlana Tikhanovskaïa qui a réussi, en l’espace de quelques semaines, à unir l’opposition et à créer autour d’elle un véritable mouvement populaire. « Dernière dictature d’Europe », les résultats officiels illustrent un pouvoir central à bout de souffle. Avec à sa tête un autocrate qui est contraint d’avoir recours à des fraudes massives et de réprimer son peuple avec violence pour se maintenir.

La Gauche Républicaine et Socialiste apporte son soutien à Svetlana Tikhanovskaïa, désormais réfugiée en Lituanie, et au mouvement de contestation. Nous saluons le peuple bélarusse dans sa quête de démocratie et de paix sociale

« Salariés d’Alinéa, Épargnés par le Covid, tués par Mulliez »

Alinéa étant mis en liquidation judiciaire, les 1900 salariés de l’enseigne en France sont dans l’attente de la décision du tribunal de commerce fin Août. Alexis Mulliez se pose en repreneur de sa propre entreprise ! « Il veut reprendre neuf magasins sur vingt-sept, mais aucun en Seine-et-Marne. Mais son offre a été jugée trop faible, assure Ingrid Seillery, déléguée CGT d’Alinéa en Seine-et-Marne.

« Notre patron profite de l’ordonnance du 20 mai dernier qui permet à un dirigeant de reprendre sa propre société, en faisant payer la dette de l’entreprise par la collectivité et les indemnités des salariés via le régime de garantie des salaires »

Le PDG pour justifier le redressement judiciaire invoque tout et son contraire : Covid19, grèves et même gilets jaunes. En fait, comme le soulignent les représentants syndicaux « L’entreprise était dans un très mauvais état avant cela. C’est erreur de stratégie commerciale sur erreur de stratégie commerciale, et cela depuis des années ».

Le propriétaire n’est pas n’importe quel patron : la famille Mulliez, quatrième fortune française contrôle une galaxie d’enseignes dont Auchan, Leroy-Merlin, Décathlon, Boulanger, Saint-Maclou, Cultura, Norauto, Kiloutou, Flunch pour les plus connues.

L’empire Mulliez s’est distingué ces dernières années par son accoutumance au doublé licenciements/subventions de l’Etat (CICE) à laquelle il faut ajouter la spécialité de la famille : l’évasion fiscale en Belgique, Suisse et Luxembourg.

Rappelons également le dernier projet funeste du groupe Mulliez : Europacity, méga-complexe commercial dont les impacts écologiques, économiques et sociaux désastreux auraient affectés l’ensemble de la Région parisienne. Projet heureusement remis en cause grâce aux luttes des élus, des associations et des habitants des territoires franciliens.

La Gauche Républicaine et Socialiste est solidaire des revendications des salariés d’Alinéa, soutient le maintien en activité du plus grand nombre de magasins ainsi que le plan social défendu par le syndicat CGT, tant sur les reclassements dans le groupe (comme Auchan) que sur un juste montant d’indemnités de licenciements.

Solidarité au peuple libanais

Le 4 août dernier, une explosion meurtrière a ravagé la capitale libanaise, entraînant au moins une centaine de mort, des milliers de blessés, et des centaines de milliers de sinistrés.

Cette catastrophe intervient au pire moment pour le Liban. Une crise économique terrible ravage le pays et a plongé les classes populaires dans un état de pauvreté insupportable. Cette explosion, qui a ravagé des milliers d’habitations et détruit des réserves stratégiques de blés, a encore accru le dénuement du peuple de Beyrouth.

Le Liban s’était soulevé à l’automne dernier. Le peuple uni, toutes confessions confondues, réclamait la fin du système clientéliste communautariste qui gangrène le pays, et une amélioration des conditions de vie. Ces demandes étaient restées lettre morte et le confinement a encore dégradé la vie matérielle des citoyens libanais.

La Gauche Républicaine et Socialiste apporte au peuple libanais sa solidarité dans ces moments difficiles. Nous saluons les multiples actes de solidarité qui ont émergé dans tout le pays: envoi de sapeurs-pompiers, de médecins, de matériel médical, etc. Nous appelons le gouvernement à apporter toute l’aide nécessaire pour aider ce pays ami de la France, dans l’objectif de se remettre non seulement de cet accident industriel, mais aussi de la violente crise économique qu’il traverse.

La gauche républicaine organise son université à l’automne

Au moment où la France affronte une crise d’une ampleur inédite, nous pensons que la réponse républicaine s’impose. Contrairement à ce que la communication gouvernementale laisse à penser, la République n’est pas un slogan creux ou une référence molle, mais une politique en action pour faire avancer partout, concrètement la démocratie, l’égalité et la justice

Aussi avons-nous besoin, plus que jamais, d’une République socialement, politiquement et, écologiquement forte, dont les assises (la participation citoyenne, la cohésion sociale, la volonté d’égalité) soient consolidées pour faire reculer et l’extrême-droite xénophobe et le néolibéralisme, l’injustice sociale comme toutes les formes de discrimination.

Notre conviction commune : si Les Français doutent, si la démocratie est à la peine, c’est que l’esprit Républicain, la promesse de la République, les principes de la République s’affaiblissent !

L’universalisme et l’humanisme, sur lesquels est fondée notre société sont critiqués parfois depuis les rangs mêmes de ceux dont la vocation est de les défendre. L’intérêt général est quotidiennement mis à mal par le poids des lobbies et le suffrage universel fragilisé par la montée continue de l’abstention.

Non seulement nos services publics, notre système de protection sociale sont régulièrement attaqués, mais jamais le mépris et l’arrogance à l’égard des plus modestes n’a été aussi ouvertement affiché. Non seulement nos libertés vont de crise en crise, de plus en plus écornées, mais le rapport entre les citoyens, sa justice et sa police ne cessent de se dégrader.

Or, la République ne peut que s’affaiblir de chaque nouvelle injustice sociale, de chaque recul des droits, de chaque entorse faite à la Fraternité.

Ensemble, nous travaillons à des réponses concrètes : pour un engagement citoyen retrouvé, des institutions revitalisées, des solidarités entre tous revivifiées.

Ensemble, nous voulons faire vivre une République qui se revendique pour ce qu’elle doit être : sociale, démocratique, laïque et écologique.

Pour la Gauche Républicaine et socialiste (GRS)
Emmanuel Maurel | Animateur national, Député européen
Bastien Faudot | Animateur national, Conseiller départemental 
Marie Noëlle Lienemann | Coordinatrice nationale, Sénatrice de Paris
Jean-Luc Laurent | Coordinateur national, Maire du Kremlin-Bicêtre

Pour Les Radicaux de Gauche (LRDG)
Virginie Rozière | Co-Présidente
Stéphane Saint-André | Co-Président

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Pour République et socialisme
Patrice Siard | Secrétaire général
Marinette Bache | Conseillère nationale

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Contacts presse : 
Gauche Républicaine et socialiste : Anthony Gratacos 06 23 53 50 47
Les Radicaux De Gauche : Philippe Gasparella 06 80 13 40 91
République et socialisme : Alexis Martinez 06 87 58 14 43

Voici venu le temps de notre Fête Nationale

Le 14-Juillet est une journée commémorative pareille à aucune autre : elle célèbre l’irruption du Peuple français dans l’histoire, face à l’absolutisme et aux privilèges d’une caste, en se donnant les moyens d’abattre un des symboles de l’arbitraire ; elle célèbre également l’unité et la fraternité du pays par-delà sa diversité et son histoire tumultueuse. Le 14-Juillet sera toujours la conjugaison de la prise de la Bastille et de la fête de la fédération un an plus tard.

La légende veut que la première – précédée par la montée de la colère du peuple de Paris – fut lancée par Camille Desmoulins

« Citoyens, peut-on vous braver plus insolemment ? Après ce coup, ils vont tout oser, et, pour cette nuit, ils méditent, ils disposent peut-être une Saint-Barthélémy pour les patriotes. Aux armes ! Aux armes ! Prenons tous des cocardes vertes, couleur de l’espérance. »

La France est un peuple de Rebelles, mais un peuple de rebelles qui s’unissent pour lancer au monde un message de Liberté, d’Égalité et de Fraternité, un peuple de rebelles qui accueillent toutes celles et tous ceux qui partagent leurs espérances.

La Fête Nationale célèbre donc ces journées qui annoncèrent l’unité de la Nation, sa transfiguration dans une République universelle, l’affirmation que le Peuple doit désormais être souverain et qu’il ne laissera plus personne le dépouiller de cette dignité humaine.

Soyons à la hauteur de ce message : soyons libres et rebelles contre les faux souverains. Retrouvons ensemble le chemin de l’égalité. Soyons unis dans une Nation fraternelle.

Soldes d’été sur les RETRAITES !

Si le gouvernement fraîchement nommé ne pourra pas faire sa déclaration de politique générale devant le Parlement avant les 15 et 16 juillet pour cause de caprice présidentiel autour du 14 juillet, qu’importe ! Nous connaissons déjà les grandes lignes de ce que prononcera la poupée du ventriloque élyséen. La feuille de route fixée par le Président de la République marque le retour de la réforme des retraites. « Il n’y aura pas d’abandon » a-t-il précisé dans la presse régionale. Le premier ministre s’exécutant a affirmé vouloir régler ce dossier à court terme.
Cette réforme avait pourtant été suspendue parce qu’elle n’apparaissait plus prioritaire, parce qu’elle divisait en réalité gravement le pays, alors que le Président de la République prétendait désirer la concorde nationale face à La crise pandémique. Ces appels à l’unité nationale se fracassent sur la reprise de ce projet, repoussé par une large majorité de nos concitoyens.
Le premier ministre prétend rouvrir le dialogue mais en réalité, sur commande, Il souffle sur les braises de la division. Et de quel dialogue s’agirait-il ? Tous les syndicats de salariés, et le MEDEF lui-même, sont opposés à La relance de cette réforme irresponsable et injuste. On voit cependant bel et bien où le locataire de Matignon souhaite les emmener. Il cherche à faire renaître la division syndicale en « séparant » les supposés « réformistes » des prétendus « contestataires » : il tentera de vendre le maintien de la retraite par points prétendant évacuer les questions paramétriques qui fâchent les cédétistes (âge pivot, durée de cotisation). Pour Macron il s’agit de cranter une victoire idéologique : ce dogme libéral selon lequel, travailler plus durant sa vie comme durant la semaine, c’est la seule voie pour l’équilibre financier. Pour rappel, si leur supposé système universel avait été mis en place, les retraites auraient baissé de 10 à 15% pendant la crise sanitaire.
C’est un marché de dupe car l’exécutif panique devant les conséquences financières de la crise économique sur toute la sécurité sociale. Céder sur la retraite par points ne nous protégera pas du retour Prochain des mesures paramétriques des libéraux et des conservateurs s’ils restent au pouvoir. C’était d’ailleurs l’essentiel de l’argument du Premier ministre devant le sénat lors des questions d’actualité au gouvernement ce mercredi 8 juillet : on notera que comme son prédécesseur il s’intéresse avant tout à trouver des expédients austéritaires pour parer au plus pressé.
Les sommes considérables dégagées pour venir en aide aux entreprises montrent que ces richesses sont là, et peuvent satisfaire l’intérêt général. La fuite en avant de l’exécutif concernant le financement de la sécurité sociale n’en est que plus criante : les budgets rectificatifs de crise votés ou en cours d’examen font porter à la sécurité sociale l’essentiel de l’effort réel sans que l’État ne respecte plus son obligation de compensation financière. De même il refuse depuis le début de la crise (avec le soutien de LR ici) un budget rectificatif de la sécurité sociale car il aurait au moins l’avantage de démontrer à quel Point le gouvernement creuse artificiellement les déficits des différentes branches de la sécu.
Le conte pour enfants du Supposé « Gaullisme social » De Jean Castex ne tient pas une seconde quand on le voit au service de la déferlante libérale portée par M. Macron. Cette déferlante pourrait bien créer une explosion supplémentaire dont notre société ne peut se payer le luxe : en cela – alors que le débat public avait largement démontrer qu’en termes de principes, de financements et de calendrier des alternatives multiples existaient face au projet présidentiel – l’entêtement de l’exécutif est véritablement irresponsable.

Remaniement : le naufrage en marche !


Au lendemain d’une défaite électorale d’une ampleur inédite pour l’exécutif, le changement de premier ministre et de gouvernement est une décision cosmétique. Malgré la crise sanitaire qui a révélé la faillite d’une politique qui affaiblit notre contrat social, le président de la République considère que le cap qu’il a défini en 2017 « reste vrai ». Le navire changera donc de chef mécanicien sans changer de cap.

Le discours qui accompagne ce changement de casting est à contretemps :
Face à la faillite de notre système hospitalier, il répond par une enveloppe très en-deça des besoins.
Face à la désindustrialisation qui poursuit ses ravages, il ne propose aucune piste de relocalisation de notre économie, aucune impulsion pour le made in France, ni de reconquête de notre souveraineté industrielle.
Aux Gilets jaunes qui réclament l’indivisibilité de la République et l’égalité territoriale, il répond par plus de différenciation territoriale.
Face à la colère populaire qui s’est exprimée contre la réforme des retraites, il refuse de renoncer à la retraite par points.
Face à la récession économique qui vient, il prodigue un plan de relance qui n’est pas à la hauteur.

Avec Jean Castex, le président de la République remplace un énarque de droite par un énarque plus à droite encore. La fable du progressisme libéral est définitivement éventée.
Dans ce contexte, avec des telles orientations, le changement de casting à venir relève de l’opération de com’, avec ses habituels jeux de cour et bals des ambitions. C’est une réponse hors-sol à la grève civique qui s’est exprimée massivement dimanche avec 60% d’abstention.

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.