Alors que le gouvernement fait adopter avec le concours de LR de nouvelles lois fracassant les chômeurs et les salariés modestes, Gabriel Attal prétend vouloir “s’occuper des Français qui travaillent” mais rejette avec son gouvernement l’indexation des salaires sur l’inflation.
“Ceux qui travaillent”, les salariés, perdent chaque année et du pouvoir d’achat et leur part dans la richesse nationale totale.
L’inflation est paraît-il la plus basse d’Europe – mais les augmentations de salaires sont encore plus basses !
Tant les rapports de l’OCDE que ceux de la DARES soulignent que le salaire réel le plus rapidement en baisse des pays développés, sur les trois premiers trimestres de 2022, c’est le salaire des Français !
Les relevés Insee montrent que l’inflation pourrait dépasser en France les 10% au quatrième trimestre 2022.
Le gouvernement n’a rien proposé, mis en œuvre, de tangible pour les salariés, les aides et mesures de soutien ne sont pas ciblées sur les salariés modestes – 90% des salariés sont sous 3000 euros mensuels (c’est ce que gagne Hanouna par jour) – et arrosent également les plus riches. C’est l’Insee qui le dit…
Citons le rapport Dares du 10 novembre 2022 : “En euros constants et sur la même période, (l’indice des salaires réel) diminue respectivement de 1,9 %, 2,1 % et 2,6 % pour chacun de ces secteurs (tertiaire, industrie et construction)”
La Gauche Républicaine et Socialiste réunie en congrès les 19 et 20 novembre 2022 a pour principale préoccupation concrète les “Français qui travaillent” ! Elle a ainsi adopté comme première résolution de son congrès un texte exigeant l’indexation des salaires sur les prix le plus vite possible.
Les rapports récents du FMI le démontrent : il n’y a plus de risque de spirale salaire prix à la hausse aujourd’hui dans le monde.
Il n’y a qu’une seule raison pour Gabriel Attal et le gouvernement Borne de refuser une telle mesure : ils protègent les riches. Et seulement eux.
Indexons les salaires sur les prix et protégeons “ceux qui travaillent”!