Un pouvoir bavard et avare !

Tout change sauf la politique du Président.

 

Depuis la salle des fêtes de l’Élysée, Emmanuel Macron ne répond pas à la crise. A la veille des élections européennes, le Président se contente d’un replâtrage de sa politique néolibérale et accuse une fin de non-recevoir aux principales revendications des Gilets Jaunes soutenus par une forte majorité de nos concitoyens : pas de RIC, maintien de la suppression de l’ISF, pas d’augmentation du SMIC. Dans le vocabulaire médical, une telle attitude porte un nom : l’obstination déraisonnable ! Quelques mesurettes sur les services publics surnagent mais les classes populaires sont les grandes perdantes. Aucun grand dessein n’est proposé aux Français pour l’avenir de notre modèle Républicain.

 

Emmanuel Macron s’est écouté parler en se noyant dans son emphase. Les demandes de justice fiscale et sociale sont balayées d’un revers de main. La retraite par points est confirmée, cela conduira à une baisse des pensions et constitue un premier pas vers le régime par capitalisation. L’allongement de la durée du travail pour financer de façon injuste la dépendance et le grand âge en prenant dans les poches des classes populaires et moyennes est une nouvelle attaque sociale majeure.

De même Emmanuel Macron refuse d’augmenter le SMIC, préférant opposer la compétitivité au salaire minimum qui est pourtant un instrument de stabilité et de protection du pouvoir d’achat de tous les travailleurs.

 

À cette politique régressive, nous opposons une politique active de l’emploi pour lutter contre le chômage par le soutien accru à l’activité économique et à la croissance. Nous proposons une nouvelle répartition du temps de travail permettant de diminuer sa durée à 32 heures par semaine, permettant à tous ceux qui le souhaitent de pouvoir se former à tous les âges de la vie.

 

Emmanuel Macron a par ailleurs ouvert une nouvelle brèche dans l’unité nationale. Si une nouvelle étape de la décentralisation peut être utile, prôner comme il le fait le différentialisme met à mal l’égalité républicaine. Cela créera de fait une concurrence entre nos régions qui ne peut qu’exacerber les inégalités territoriales.

 

La transformation de la haute fonction publique ne saurait s’opérer en mettant en cause le statut des fonctionnaires, seule garantie de leur indispensable indépendance face aux lobbies. De ce point de vue, les déclarations du Président sont inquiétantes car elles confortent davantage les allers-retours entre le public et le privé si préjudiciables à la prévalence de l’intérêt général.

 

Sur l’Europe et l’Union Européenne, le vide sidéral : dans ce domaine, le Président n’a ni ambition, ni vision, ni solutions à apporter. De même au sujet de l’urgence écologique et climatique. Au-delà des formules grandiloquentes et incantatoires, aucune annonce concrète : un conseil citoyen tiré au sort devra faire des propositions et la « taxe carbone aux frontières » ou le « prix du carbone » sont renvoyés à l’échelon européen. Ici plus qu’ailleurs la disproportion entre une situation critique qui alerte et mobilise nos concitoyens et les réponses apportées par le Président de la République frise l’irresponsabilité.

 

A l’issue de cette conférence de presse, apparaît un pouvoir toujours plus vertical et solitaire, un Parlement durablement affaibli, et quant aux corps intermédiaires, ils sont dans l’imaginaire élyséen de simples relais de la « start-up nation » : les syndicats sauront sans doute lui rappeler leur rôle de contre-pouvoir dans la rue le 1er mai.

La Gauche Républicaine et Socialiste appelle donc la majorité sociale des français à dire STOP à Macron en votant le 26 mai pour la liste de la France Insoumise conduite par Manon Aubry. Seul un électrochoc dans les urnes pourra déclencher un Acte 2 du quinquennat, celui de l’alternative populaire à gauche.

 

UN AUTRE CHEMIN POUR L’EUROPE – Suivez la marche d’Emmanuel Maurel !

Élections européennes du 26 mai 2019 : « Un autre chemin pour l’Europe ». Emmanuel Maurel part sur les chemins de Bourgogne-Franche-Comté à la rencontre des citoyens et citoyennes.

Emmanuel Maurel, candidat sur la liste de la France insoumise en 6ème position, fondateur du parti « La Gauche républicaine et socialiste », lance une action de campagne du 24 avril au 1er mai. Au départ de Lons-Le Saunier, le mercredi 24 avril, cette marche traversera les départements du Jura, de la Saône-et-Loire et de la Nièvre, en passant par notamment les communes de Chalon-sur-Saône, du Creusot et de Château Chinon avant de s’achever à Nevers, mercredi 1er mai.

Dans ces territoires frappés de plein fouet par les effets délétères de la mondialisation et le désengagement de l’État, mais qui recèlent aussi des savoir-faire inestimables, des fleurons de l’excellence française et une précieuse qualité de vie, Emmanuel Maurel rencontrera des élus, des syndicalistes, des exploitants agricoles, des entrepreneurs et des responsables associatifs.

Chaque étape sera consacrée à un enjeu politique :
– L’emploi et l’insertion
– Les services publics
– La santé
– La viticulture
– L’industrie
– Le patrimoine

Plusieurs candidats insoumis l’accompagneront : Anne-Sophie Pelletier, Laurence Lyonnais, Anthony, Gratacos, Catherine Coutard…
Vous trouverez le programme détaillé avec les différentes étapes dans le dossier de presse ci-après.

Emotion et solidarité après les attentats au Sri Lanka

 

Communiqué de la Gauche Républicaine et Socialiste

 Nous sommes tous choqués par la série d’attentats perpétrés au Sri Lanka, visant et tuant plus de 290 personnes. Nos pensées  et notre solidarité vont à tous les proches des victimes et au peuple Sri lankais.

Nous avons été en France également meurtris de nombreuses fois par des actes terroristes qui n’ont qu’un seul objectif : la guerre et la division par la violence.  Pour la Gauche Républicaine et Socialiste tous les obscurantismes religieux doivent être combattus fermement partout où ils se manifestent, pour préserver la paix et la vie en commun. Croyants ou non tous les êtres humains ont un égal droit à vivre ensemble

Notre Dame brûle, l’évergétisme flambe ! De quelques leçons sur la démocratie à tirer d’un incendie.

Par Jacques Rigaudiat, membre du Collectif d’Animation National

 

Nôtre Dame, joyau de notre patrimoine, a brûlé. Il a fallu peu de temps, pas plus de 24 heures, pour que cet accident majeur, qui a atteint cette part du cœur de notre identité collective, ne se mue en témoignage éloquent de l’état de déliquescence de notre démocratie.

En moins de 24 heures en effet, les trois principales grandes fortunes françaises, puis les plus grandes capitalisations boursières, se sont faites concurrences dans une surenchère indécente : cent millions ici, deux cents millions là, re-deux cents millions…. Et les français d’ainsi concrètement découvrir deux choses.

La première, ce que toutes les analyses ne cessent depuis des années de confirmer : ce moment de l’histoire est celui d’une concentration sans précédent des richesses entre les mains de quelques-uns. Pouvoir mobiliser de telles sommes en un claquement de doigts n’est pas certes pas donné à tout le monde ; sans doute pas à vous qui me lisez, et en tout cas pas à moi ! Comme le rappelle régulièrement OXFAM « le club des plus riches millionnaires qui possédait ensemble un patrimoine équivalent en valeur monétaire aux maigres avoirs détenus par la moitié la plus pauvres de l’humanité, soit 3 milliards 500 millions d‘êtres humains, est passé de 388 en 2010, à 85 en 2014, 65 en 2015, et 8 en 2016 »[1]. Ce moment, celui de la mondialisation néo libérale, est celui d’une véritable explosion des inégalités. Sur cela, qui est désormais bien connu, on n’en dira pas plus ici.

La seconde, moins fréquemment évoquée, est la découverte, pour beaucoup effarée, que cette générosité ostentatoire se faisait, au sens strict, à nos propres dépens : ces dons mirifiques étaient, en effet, en large part compensés par une déduction fiscale ! Au moment où l’on venait tout juste d’apprendre que, selon le dernier classement du magazine Forbes, B. Arnault  détenait la quatrième fortune mondiale, ceux-là mêmes qui venaient de bénéficier de la suppression de l’ISF allaient donc pouvoir tout à la fois donner à bien peu de (leurs) frais et prétendre, en plus, bénéficier de l’admiration du bon peuple, supposé ébahi par tant de générosité… Face à l’opprobre qui montait devant tant d’impudence, les uns, puis les autres, durent se résoudre à s’engager à ne pas utiliser la réduction fiscale à laquelle ils avaient pourtant légalement droit. Dont acte, nous verrons …

Il reste que cette impudence a donc une base légale. C’est de cela qu’il s’agit ici, car éminemment symptomatique des transformations qui affectent le mode de fonctionnement de ce qui se donne ouvertement pour une démocratie. Et pour cela, pour comprendre un tel mouvement, il faudra faire un détour par l’histoire.

Mais d’abord, notre législation, c’est la loi N° 2003-709 du 1 août 2003, relative au mécénat, aux associations et aux fondations. Elle est dite loi Aillagon, du nom d’un petit marquis tels qu’on les trouve parfois dans les contre-allées du pouvoir, qui fut pour un temps ministre de la Culture dans le gouvernement Raffarin et est actuellement … conseiller de F. Pinault ! Après avoir été directeur de son musée du Palazzo Grassi à Venise, il supervise aujourd’hui les travaux de la Bourse du commerce, où la collection Pinault d’art contemporain sera bientôt exposée. Le monde, leur monde, est décidemment bien petit….

Les principales dispositions de cette loi ? Le site du Ministère de la culture n’en fait guère mystère : « lorsqu’une entreprise assujettie à l’impôt en France fait un don à un organisme d’intérêt général, elle bénéficie d’une réduction de l’impôt sur les sociétés ou de l’impôt sur le revenu, mais peut aussi bénéficier de certaines contreparties en communication et relations publiques ». Pour les entreprises, « la réduction d’impôt est égale à 60 % du montant du don, « effectué en numéraire, en compétence ou en nature », et retenu dans la limite de 0,5 % du chiffre d’affaires H.T., avec la possibilité, en cas de dépassement de ce plafond, de reporter l’excédent au titre des cinq exercices suivants »[2].

A cette réduction d’impôt s’ajoutent donc les « contreparties », qui, je reprends ici les termes mêmes du site du ministère de la Culture, « constituent un avantage offert par le bénéficiaire au donateur en plus de la réduction d’impôt. La valeur de ces contreparties doit demeurer dans une « disproportion marquée » avec le montant du don : il est communément admis un rapport de 1 à 4 entre le montant des contreparties et celui du don, c’est à dire que la valeur des contreparties accordées à l’entreprise mécène ne doit pas dépasser 25% du montant du don ». Si l’on oublie généralement de mentionner ces contreparties, ce n’est pas le cas des bienheureux bénéficiaires, car, concrètement, elles leur permettent d‘organiser à peu de frais (pour eux) des réceptions dans des lieux prestigieux. Ce fut, semble-t-il, par exemple, le cas à plusieurs reprises à Versailles d’une grande entreprise automobile française, dont le désormais ex-dirigeant est actuellement retenu en résidence forcée au Japon…

Au total, le calcul est passablement simple : 60% + 25% = 85%. Pour eux, donner 100 coûte 15 ! Ce sont donc nos impôts qui financent l’essentiel de leurs largesses somptuaires. On comprend mieux leur générosité…

De ces dispositifs, dont la Cour des comptes a pu récemment dire qu’il était « parmi les plus généreux sur le plan international », le bilan est très mauvais, très mauvais pour les finances publiques et l’intérêt général bien sûr. En effet : « Le caractère très incitatif des mesures et la forte progression du nombre d’entreprises y recourant ont contribué à une multiplication par dix du montant de la dépense fiscale correspondante(…) Cette dépense, mal évaluée, est fortement concentrée sur les très grandes entreprises. Les dons qui la déclenchent ne sont, dans les faits, pratiquement pas vérifiés ».[3] Ainsi de cette dépense fiscale, passée de 90 M€ en 2004 à 900 M€ en 2016 et 2017, la Cour constate que « son suivi, son analyse et son pilotage par l’État sont particulièrement lacunaires. (…). Aucune évaluation de l’efficience des mesures fiscales en faveur du mécénat des entreprises n’a été réalisée récemment. Eu égard aux montants en jeu et à leur dynamisme, le constat d’une dépense fiscale non pilotée, mal évaluée et pratiquement jamais contrôlée doit appeler les pouvoirs publics à redéfinir le cadre et les modalités du soutien au mécénat des entreprises ». Fermez le ban ! En clair, les généreux donateurs font à peu près ce qu’ils veulent sans aucun contrôle. Cela ne peut donc clairement plus durer et il faut engager sans tarder une révision drastique de ce dispositif exorbitant du droit commun.

 

Tel est donc l’état actuel de notre droit. Mais, au-delà des additions, ou plutôt des soustractions de deniers publics, ces dispositions sont, quant à leur fond, parfaitement représentatives de notre temps, où la richesse est censée ruisseler des premiers de cordée vers le bas peuple au cul lourd, comme de ce que devient, même si c’est insidieusement, notre démocratie : une ploutocratie. De cela il faut s’expliquer et c’est ici qu’un détour par l’histoire s’impose.

Au début, en effet, était la démocratie grecque, celle de l’Antiquité. Au début, donc, les « liturgies », qui alors signifiaient non pas, comme aujourd’hui, les cérémonies d’un culte, mais « un service public, la prestation publique d’un citoyen vis-à-vis de l’Etat » [4].  La charge, à proprement parler, d’un service public dont l’exécution était confiée par l’Assemblée et les magistrats de la Cité à ceux de ses citoyens qui pouvaient financièrement l’assumer, les plus riches donc. Ce n’est que tardivement à la période hellénistique, après que les cités Etat eurent été mises sous tutelle macédonienne, et qu’avec elles la démocratie originelle se soit effacée au profit des oligarchies en place et de leur clientélisme, que le système des liturgies s’effondra. Là où jusqu’alors il y avait une charge assignée à certains par les représentants du démos, se mit progressivement en place un système du bon vouloir des oligarques, celui dit de l’évergétisme (« qui veut le bien »). On connaît à cet égard le mot fameux d’Aristote : « pour les magistratures les plus importantes (..), il faut leur attacher des dépenses publiques, pour que le peuple accepte de n’y point participer et ait même de l’indulgence pour les magistrats du fait qu’ils doivent payer leurs magistratures d’une somme aussi importante »[5]. Dès lors, plus besoin, d’être assigné par la Cité à l’exercice d’une charge, au sens plein du terme. Les liturges, ceux qui assument les charges d’un service public, sont alors devenus des évergètes, des bienfaiteurs… Dans ce glissement et de mot et de sens, tout est dit et, au passage, la démocratie originelle s’est effacée.

Ainsi, ce qui était charge du service public assumée par un citoyen riche, devient acte gracieux et dépendant du seul bon plaisir d’un oligarque dont la Cité doit de ce fait lui rendre grâce. Tant il est vrai, comme le dira à quelques millénaires de distance l’un des défenseurs les plus acharnés d’un libéralisme, oh combien autoritaire, A. Thiers : « la bienfaisance collective (…) doit rester libre de faire ou de ne pas faire »[6]. C’est cela, que nous avons tardivement[7] transformé en mécénat, du nom d’un chevalier romain du 1er siècle avant JC conseiller d’Auguste.

C’est de cette décomposition de l’esprit et même de la lettre initiale de la démocratie, dont la loi Aillagon est aujourd’hui l’héritière. C’est aussi de cela dont elle témoigne pour notre temps. Elle signale, en somme, le retour de l’oligarchie. Ainsi, aujourd’hui comme jadis, l’affirmation du pouvoir des riches efface celui de la volonté du peuple.

Voilà pourquoi, quand Notre Dame brule, c’est l’évergétisme qui flambe !

 


[1] Cité par Monique et Michel Pinçon Charlot dans leur préface à « Les riches font-ils le bonheur de tous ? », EKHO, avril 2019.

[2] Site du ministère de la culture et de la communication, sous l’onglet « mécénat ».

[3] « Le soutien public au mécénat des entreprises », Cour des comptes, 28 novembre 2018.

[4] E. Benveniste, « Le vocabulaire des institutions indo-européennes », Tome2, au chapitre « le roi et son peuple », p.93.

[5] Aristote, Politique, VI, 7, 6.

[6] A. Thiers, « Rapport général au nom de la commission de l’assistance et de la prévoyance publiques », séance du 26 janvier 1850, Assemblée Nationale.

[7] Le terme de « mécène » est attesté pour la première fois en français en 1526.

Pas touche à Nos Retraites solidaires : défendons notre modèle social Républicain  !

Le Medef a proposé jeudi de relever l’âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans d’ici 2028, afin de privilégier un calcul comptable favorable à ses vues. C’est un véritable dé-tricotage de notre système de retraites par répartition solidaire entre les générations qui est mis sur la table, en s’inscrivant logiquement dans le projet gouvernemental antisocial de retraites par points.

Son président, sans retenue ni complexe, propose d’amplifier la régression dès 2020 en procédant au relèvement de l’âge légal sur huit ans, soit d’un trimestre par an. Le Medef privilégie opportunément pour les intérêts du patronat un report de l’âge légal, plutôt qu’une hausse des cotisations patronales, des revenus financiers ou qu’un prélèvement sur les profits des grandes banques.

 Le Président de la République et son Premier Ministre laissent faire et entretiennent un flou stratégique en défaveur des travailleurs en laissant leurs ministres plaider pour un allongement de la durée de travail, alors que le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, insiste sur le maintien de l’âge légal à 62 ans, conformément à la promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

 Pour la Gauche Républicaine et Socialiste les exigences du monde du travail sont claires : priorité au système de retraites par répartition solidaire, retraite à 60 ans et financement de notre régime républicain de retraites et de la dépendance par un financement plus juste assis sur les profits des actionnaires, des entreprises et du monde de la finance.  

 

Un nouveau comité Gauche Républicaine et Socialiste dans les Landes !

Ce 17 avril, avait lieu à mont de marsan la soirée de lancement de la Gauche Républicaine et Socialiste Landaise.      

C’est avec un Collectif d’animation départemental motivé que nous avons pu expliquer aux participants la genèse de la création de GRS, ses piliers, la république une et indivisible, celle du peuple souverain, l’écologie populaire comme préalable à toute action publique, le socialisme, émancipateur ,garant de justice et d’équité, sans lequel la république n’est pas.
Les participants à cette soirée, hormis ceux de GRS étaient issus des autres formations politiques de la gauche landaise, a savoir la France Insoumise avec notamment la présence de jean louis boutevin , candidat aux élections européennes, accompagné de plusieurs militants, Génération.s, le parti socialiste ainsi que des citoyens curieux.

La représentation de cette assemblée nous a permis de développer notre volonté de fonder un nouveau Front Populaire du 21ieme siècle et ainsi de présenter GRS comme une force capable de travailler, sur la base d’idées partagées, à une plateforme programmatique dans toutes les élections à venir, une force assumant son rôle de trait d’union de la Gauche.  

Un parti, organisé, dans l’action, avec notamment la campagne #privatisercestvoler contre les privatisations et l’opération de liquidation systématique de nos biens communs dirigée par le président Macron, un parti qui assume et revendique la rupture, qui n’accepte pas le compromis permanent amenant à la compromission. C’est sur ce développement que nous avons pu réaffirmer notre engagement dans la campagne européenne aux cotés de la France Insoumise et de son programme Maintenant le Peuple, le seul à nos yeux, capable de dresser un constat implacable de ce qu’est devenue l’union Européenne, mais aussi le seul en mesure de proposer les outils pour imposer un rapport de force dont nous sommes convaincus qu’il sera favorable au peuple européen.          

Nous avons pu annoncer les 2 évennements majeurs de la campagne dans les landes avec la venue d’Emmanuel MAUREL le 4 mai à Morcenx à l’occasion d’un « Printemps Landais Maintenant le Peuple » et de Catherine COUTARD et Marie Noelle LIENEMANN le 18 mai à DAX pour un « Surgissement populaire »   
La soirée s’est poursuivie autour de produits locaux et cuisinés par l’équipe de GRS et les discussions, passionnantes, se sont poursuivies tard dans la soirée.

 

Manifestation du 18 avril à Orly contre la privatisation d’ADP

Le 18 avril, les camarades de la GRS accompagnaient les plus de 700 salariés et syndicalistes de ADP qui manifestaient contre la privatisation de ce fleuron de notre économie.
A l’appel d’une intersyndicale regroupant la CGT, l’UNSA, FO, la CFDT et solidaires, une marche pacifique entre les terminaux 4 et 1 était organisée pour arriver au nouveau terminal 3 inauguré le même jour par le premier ministre. Nous n’avons pu atteindre ce terminal bloqué par les CRS. Une trentaine d’élus locaux et nationaux participaient à cette marche.

Nos camarades Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et Jean-Luc Laurent, conseiller municipal du Kremlin-Bicêtre et conseiller térritorial ont pris la parole au nom de notre parti.

Intervention de Marie-Noëlle Lienemann

Intervention de Jean-Luc Laurent 

Nous en avons profité pour distribuer notre tract contre la privatisation qui fut particulièrement bien accueilli.

Cette manifestation participait à la dynamique du nouveau front populaire que nous appelons de nos vœux puisqu’au-delà des syndicats, certains partis de Gauche étaient aussi présents.
Tous étaient d’accord sur la nécessaire pression politique et citoyenne à porter auprès du Conseil constitutionnel afin que ce dernier prenne une décision démocratique et ne prive pas nos concitoyens d’un choix stratégique majeur. 

Cette manifestation s’est terminée dans la convivialité par le partage d’un sandwich.

 

Nous avons besoin de vous !

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