La Gauche républicaine et socialiste participe à la dynamique de la France insoumise dans son combat pour l’écologie populaire et la souveraineté républicaine, contre l’extrême droite et l’idéologie libérale. 4 candidats de la GRS aux européennes sont présents sur la liste France insoumise pour renforcer son action partout dans le pays : aujourd’hui nous vous présentons Elisabeth Jutel.
Qui es-tu ?
Née au printemps 1981, j’ai fait des études d’anglais et de linguistique à l’Université de Nantes et j’ai eu la chance de passer une année de Master à l’Université de Cardiff au Royaume-Uni grâce au programme Erasmus. Je suis née à la fois française et européenne et suis très préoccupée par ce qu’est devenue l’UE. Passionnée de pop culture et en particulier de chanson, je suis aujourd’hui parolière et chanteuse. Installée depuis 15 ans dans les Deux-Sèvres, j’ai un fils, et ne peux pas ne pas me battre pour que le monde, et notre pays soient encore vivables quand il aura mon âge.
Comment a commencé ton engagement ?
J’ai toujours été intéressée par les idées, la chose publique, par la politique au sens large. Je votais aux élections, mais ne me suis réellement engagée en politique que récemment, lors des municipales de 2014 pour lesquelles j’ai été sollicitée pour faire partie d’une liste. Avant cela, j’étais, et suis toujours, engagée dans plusieurs associations locales, sociales et de défense de l’environnement. Je suis actuellement conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine, siégeant dans la commission Transition Énergétique et Écologique.
Quel est le combat que tu portes ou que tu souhaites mener ?
Je vis sur une terre d’élevage, de bocage, et suis très sensible aux questions agricoles et environnementales. Les agriculteurs souffrent incroyablement du modèle dominant qui leur a été imposé, et les accords de libre-échange conclus au niveau européen les sacrifient encore davantage. Dans le même temps, nous savons que ce modèle dominant, productiviste, industriel, n’est plus tenable, pour des raisons environnementales et climatiques urgentes. Les combats politiques qui me tiennent le plus à cœur sont donc ceux qui concernent la transition écologique et en particulier la transition du modèle agricole, pour laquelle il conviendra à l’avenir d’accompagner beaucoup mieux les premiers concernés.
Cette liste pour les européennes
nous permet de refuser l’enfermement du débat public entre identitaires
europhobes et ultra-libéraux europhiles que l’on voudrait nous imposer
et ouvre la voie d’une nouvelle espérance.