Maisons Départementales pour les Personnes Handicapées (MDPH) : la très grande faute de Valérie Pécresse

Nous sommes très nombreux à avoir été sidérés, consternés et indignés par la décision du Conseil régional d’Ile-de-France présidé par Valérie Pécresse, de supprimer une ligne de financement de 2 millions d’euros à destination des MDPH franciliennes.

Concrètement, il s’agit d’un soutien créé par la Région Ile-de-France en 2014 aux fonds départementaux de compensation du handicap, qui accordent des aides à l’installation d’équipements de maison adaptés et au paiement de fauteuils roulants, afin que le reste à charge pour les bénéficiaires soit quasi-nul.

Par sa décision, la majorité LR-UDI, seule contre tous les autres groupes politiques, privera chaque année 2000 Franciliens en situation de handicap d’un soutien matériel indispensable à leur vie quotidienne.

Ce n’est pas la première fois que Valérie Pécresse s’attaque aux dispositifs dans le champ du handicap. Au début 2025, elle avait décidé de réduire le soutien régional aux centres de formation pour les travailleurs en situation de handicap, leur faisant perdre 15% de leurs capacités d’accueil, soit 1800 travailleurs en formation par an.

Ces économies faites sur le dos des Franciliens les plus vulnérables sont intolérables. Je partage l’émotion et la colère des citoyens, des associations et élus locaux de tous bords politiques qui se mobilisent dans les départements pour que la Région revienne sur sa décision ; et leur apporte tout mon soutien.

Emmanuel Maurel
Député de la 3ème circonscription du Val-d’Oise
Animateur national de la Gauche Républicaine et Socialiste

La nécessaire reconnaissance de l’État de Palestine

Aux côtés de 9 autres pays membres des Nations-Unies, la France a reconnu hier, lundi 22 septembre 2025, l’État de Palestine. Cette décision historique du Président de la République est la conséquence logique d’une politique étrangère inaugurée sous De Gaulle et poursuivie par Mitterrand, Chirac et leurs successeurs.

Pour tout militant ou citoyen sincèrement attaché aux droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, c’est un pas en avant très important vers la solution à deux États, c’est-à-dire vers la justice et la paix.

Mais reconnaître officiellement l’existence de la Palestine ne suffira pas. Depuis les massacres antisémites commis par le Hamas le 7 octobre 2023 et le déchaînement de violences et de crimes perpétrés par le gouvernement Netanyahu contre la population civile à Gaza, l’espoir d’une solution définitive au conflit israélo-palestinien paraît hors d’atteinte.

Il faudra bien, pourtant, que cesse ce cycle infernal. À cet égard, la libération des derniers otages israéliens, l’arrêt des hostilités à Gaza et de la colonisation en Cisjordanie sont des préalables indispensables.

L’initiative franco-saoudienne portée en parallèle de la 80ème Assemblée générale de l’ONU devra se prolonger afin que l’extrémisme meurtrier cède la place à la raison, dans l’intérêt des deux Etats et de leurs habitants.

Emmanuel Maurel, député de la 3ème circonscription du Val-d’Oise, animateur national de la Gauche Républicaine et Socialiste

Après Bayrou, une autre politique est nécessaire et indispensable ! Elle est aussi possible !

Aujourd’hui, jeudi 18 septembre 2025, la GRS sera aux côtés des salariés, mobilisés partout en France à l’appel de l’intersyndicale.

Le Gouvernement de François Bayrou a été renversé par une forte majorité de l’Assemblée nationale. Même dans sa propre coalition, il n’a pas fait le plein des voix.
Alors que les Français rejettent massivement la politique menée depuis 2017, le Président choisit de nommer à Matignon Sébastien Lecornu, ministre sans discontinuer depuis… 2017 !
Pour notre pays, cette décision est une nouvelle provocation et une faute grave. Une de plus.
Non à l’austérité et à l’injustice sociale !

Notre économie se porte mal : les gens ne consomment plus, les entreprises n’investissent plus, le commerce extérieur est catastrophique et le déficit budgétaire et la dette atteignent des sommets.
Pour Emmanuel Macron, la seule politique possible c’est déverser des dizaines de milliards sur les plus fortunés et sur les multinationales : il a lamentablement échoué.
Il est plus que temps de changer !

Pour relancer le pays et rétablir les finances publiques, nous proposons :
1- La justice sociale
Les salaires sont trop bas. Il faut augmenter le SMIC et indexer tous les salaires sur l’inflation.
2- La justice fiscale
Aucun sacrifice ne sera accepté tant que les milliardaires paieront en pourcentage 2 fois moins d’impôts que la classe moyenne.
3- La réforme des aides aux entreprises
Chaque année, l’État leur accorde 211 milliards d’euros de subventions, de baisses d’impôts et de cotisations sociales, sans aucune contrepartie. Les aides économiques doivent être conditionnées au maintien des usines et des emplois.
4- La préparation de l’avenir
Les budgets de l’éducation, de l’enseignement supérieur, de la recherche
et des investissements dans les technologies doivent être la priorité de la Nation.
5- Des Logements abordables
Avec la généralisation de l’encadrement des loyers et du prix du foncier.
6- Baiser le prix de l’énergie
Sortir du marché européen de l’énergie permettrait de baisser son coût qui pèse sur les particuliers et les entreprises.

« Macron, du ruissellement au 10 septembre » – Emmanuel Maurel invité de « Penser, c’est chouette »

« Penser, c’est chouette » a reçu Emmanuel Maurel, député, membre fondateur et animateur national de la Gauche républicaine et socialiste, à la veille du mouvement « Bloquons tout » du 10 septembre 2025. Ils lui ont demandé de leur présenter sa vision de la situation dans laquelle se trouve la France, pourquoi nous en sommes là et quoi faire pour inverser la tendance afin de redresser la situation économique, politique et sociale et d’améliorer la vie des Français.

Bayrou parti, et maintenant ?

communiqué de presse de la Gauche Républicaine et Socialiste – lundi 8 septembre 2025, 20h30

Comme prévu, l’Assemblée nationale a refusé la confiance à François Bayrou et à son gouvernement.

Comme prévu à la nuance près que le rejet est plus important que prévu !

Il répond à la faillite de la politique menée depuis plus de 8 ans, à la faillite de la politique de l’offre que les gouvernements n’ont fait qu’aggraver d’année en année depuis le quinquennat de Nicolas Sarkozy : et paradoxalement c’est François Bayrou qui a dressé la liste des conséquences néfastes de la politique qu’il a mené et qu’il a soutenu dans un réquisitionné finalement accablant pour Emmanuel Macron et pour lui-même !

Et maintenant ?

Maintenant, le président de la République est placé devant ses responsabilités : il a causé la crise, il doit donner à d’autres les moyens de la surmonter. Il doit nommer un premier ministre qui aura la marge de manœuvre dans le dialogue avec le parlement pour remettre en cause la politique sociale, fiscale et économique injuste et inefficace menée depuis 2017.

Depuis leur défaite aux élections législatives anticipées, Emmanuel Macron et les partis qui l’ont soutenu refusent toute remise en cause de leur héritage catastrophique. Il est temps qu’ils acceptent les conséquences de leur défaite, qu’ils acceptent de mettre fin à l’impasse qu’ils ont créée, qu’ils permettent à la gauche de gouverner pour plus de justice sociale et économique, en acceptant de ne pas les censurer !

Aujourd’hui la seule voie praticable est un budget proposé par la gauche pour soutenir l’économie par une stratégie de relance productive (source d’une souveraineté retrouvée) et de soutien aux services publics, un budget où les efforts sont répartis dans la justice !

Découvrez le programme de la GRS pour la Fête de l’Humanité 2025

Comme les années précédentes, la Gauche Républicaine et Socialiste sera présente avec un stand à la Fête de L’Humanité (Base 217 au Plessis-Pâté, gare RER de Brétigny-sur-Orge) dans l’Essonne.

Nous vous accueillerons avec notre bar, notre librairie, des séances de dédicaces et quelques débats : notez d’ores-et-déjà le verre de l’amitié et l’intervention d’Emmanuel Maurel le samedi à 14h et le débat Benjamin Morel/Rémi Lefebvre le même jour à 17h. Notre Stand se situera cette année Avenue Louis-Viannet, en face du forum social (côté place Marie-Curie -cf. plan de la fête en bas de page).

Découvrez nos RDV et activités sur notre Stand qui sera ouvert dès le vendredi 12 midi.

Vendredi 12 septembre :
– ouverture du stand de la Gauche Républicaine et Socialiste à midi
– inauguration du stand du Parti de la Gauche Européenne à 16h00 (Place du Colonel-Fabien)
Samedi 13 septembre :
– ouverture du stand de la Gauche Républicaine et Socialiste à 10h00
– Verre de l’Amitié de la GRS à 14h00
  • Séances de Dédicaces :
    • 15h30 : David Cayla, économiste et essayiste
    • 16h15 : Chloé Petat, membre du collectif de direction de la GRS et spécialiste du transport ferroviaire
  • Le débat du samedi – 17h :
    Rémi Lefebvre et Benjamin Morel débattront avec vous sur le thème : « La Gauche et les institutions ».
    Comment aborder les prochaines élections présidentielles ? Quelle réforme institutionnelle peut-elle ou doit-elle défendre ?
Les livres de Rémi Lefebvre et Benjamin seront évidemment disponibles dans la librairie du stand de la GRS. N’hésitez pas à demander à nos deux politistes de vous faire dédicacer leurs ouvrages.
Dimanche 14 septembre :
– ouverture du stand de la Gauche Républicaine et Socialiste à 9h30
Le débat du dimanche – 11h00 :
« Peut-on encore mener une politique de gauche distincte dans une commune ? »

Débat libre introduit et animé par Frédéric Faravel, Nathalie Moine et Adrien Drioli

et tout le week-end sur le stand de la GRS…

Stop au risque de catastrophe sanitaire ! Il est urgent de relocaliser la production de médicaments

Des malades atteints de différentes pathologies très graves ne peuvent plus aujourd’hui être soignés ou, pour pouvoir trouver une pharmacie ayant encore en stock le médicament qui leur permet de reste en vie, doivent parcourir des centaines de kilomètres. Parle-t-on d’un pays sous-développé ? Non, il s’agit, hélas, de la France.

Après les psychotropes et certains antibiotiques, notre pays est maintenant en rupture de stock d’anticancéreux et même de médicaments nécessaires aux diabétiques et aux personnes souffrant de pathologies cardiaques. Des milliers de malades sont ainsi privés du seul traitement thérapeutique qui peut les sauver.

Ces ruptures d’approvisionnement ne concernent que la France. D’autres pays européens arrivent en effet à obtenir les molécules innovantes, car le ministère de la Santé n’a pas réussi à trouver un accord sur le prix avec les laboratoires. Cette situation doit donc faire réagir : la France est trop dépendante de la production étrangère de médicaments délocalisée pour une large part en Chine, en Inde et aux États-Unis. La crise du Covid avait démontré la vulnérabilité de la France, mais rien n’a changé. Alors que notre pays possède un grand savoir-faire dans le domaine scientifique, les annonces de relocalisations en sont restées au stade du discours. Il est temps que cela change, des vies humaines sont en jeu !

Accord UE/Mercosur : encore un mauvais coup porté aux intérêts de la France !


Depuis des années, la Gauche Républicaine et Socialiste s’oppose radicalement, notamment par la voix d’Emmanuel Maurel au Parlement européen puis à l’Assemblée Nationale, à l’accord commercial entre l’Union Européenne (UE) et le Mercosur. Sa validation « définitive » par la Commission Européenne aujourd’hui est inacceptable ; l’exécutif français se cache derrière de pseudo avancées, obtenues suite à ses alertes quand il avait été placé sous pression des parlementaires et de l’opinion publique française, pour baisser la garde. En fait, rien n’a changé ! L’accord n’est pas plus acceptable qu’avant !

L’accord de libre-échange entre l’UE et le Mercosur (Brésil, Argentine, Paraguay, Uruguay) est présenté par la Commission européenne comme une avancée géopolitique et économique majeure. En réalité, il s’agit d’un projet néfaste pour l’environnement, pour l’agriculture européenne et pour la souveraineté de la France. Sa validation constituerait une faute stratégique.

C’est une aberration écologique. Il prévoit l’importation annuelle en Europe de 99 000 t de bœuf, 180 000 t de volaille et 650 000 t d’éthanol. Cette hausse inédite des exportations provoquerait entre +5% et +25% de déforestation supplémentaire en Amazonie, aggravant le réchauffement climatique et détruisant la biodiversité. Loin de renforcer le « Green Deal » européen, cet accord l’anéantit : il encourage les émissions de gaz à effet de serre liées au transport maritime et institutionnalise une agriculture intensive à l’autre bout du monde, alors que les agriculteurs européens sont soumis à des exigences environnementales fortes. Il autoriserait l’importation de produits agricoles cultivés avec des pesticides interdits en Europe, au mépris de la santé publique et de la cohérence réglementaire.

L’accord est économiquement défavorable à la France. Nos agriculteurs, qui doivent respecter les normes les plus strictes au monde, seraient exposés à une concurrence déloyale de produits sud-américains vendus à bas prix. L’agriculture sert trop souvent de variable d’ajustement dans les accords commerciaux négociés par Von der Leyen. Or la France, jadis deuxième exportateur agricole mondial, est tombée au 5e rang en 20 ans, tandis que ses importations alimentaires ont doublé, atteignant 63 Md € en 2022. Accroître encore cette dépendance, c’est fragiliser notre souveraineté alimentaire et condamner des milliers d’exploitations à disparaître.

La Commission européenne se justifie par une volonté d’ouverture géopolitique. Mais derrière ce discours, ce sont surtout les grandes multinationales, avides d’accéder aux marchés publics et aux ressources naturelles du Mercosur, qui sortiraient gagnantes. Ni les populations européennes, ni les travailleurs sud-américains n’y trouveraient leur compte. Les syndicats du Mercosur eux-mêmes dénoncent un accord qui enferme leurs pays dans le rôle de fournisseurs de matières premières et menace leur industrialisation. C’est un traité perdant-perdant : destructeur pour l’environnement, funeste pour l’agriculture européenne et stérile pour le développement du Sud.

Depuis le traité de Lisbonne, la politique commerciale relève exclusivement de l’UE, et les parlements nationaux n’ont plus de véritable pouvoir de blocage. Mais valider un tel texte reviendrait à imposer aux peuples des choix stratégiques contraires à leurs intérêts et à leurs engagements climatiques. L’exécutif français devrait donc se montrer intraitable.

La France a tout à perdre dans l’accord UE-Mercosur. Elle doit s’y opposer fermement, non par protectionnisme autarcique, mais d’abord pour défendre un modèle agricole durable, préserver son autonomie stratégique et rester cohérente avec ses ambitions environnementales. L’Europe et la France ne doivent pas céder aux dogmes du libre-échange à tout prix : il est temps de tourner la page des traités commerciaux destructeurs et d’inventer une coopération internationale fondée sur la réciprocité, la justice sociale et la transition écologique.

Après son deal capitulard avec Donald Trump, Ursula von der Leyen démontre à nouveau aujourd’hui son enfermement idéologique. Emmanuel Macron ne lui oppose rien de sérieux. Le prochain gouvernement français qui succédera à celui de François Bayrou, qui sera démis le 8 septembre prochain, doit avoir pour mandat une ligne de fermeté absolue sur ces dossiers.

Frédéric Faravel

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