Le 9 juin, un seul bulletin : la Gauche unie avec Léon Deffontaines !

La Gauche Républicaine et Socialiste appelle à voter pour la liste de la Gauche Unie pour le monde du travail conduite par Léon DEFFONTAINES et soutenue par Fabien ROUSSEL.

  • Une gauche fidèle à sa mission : la redistribution des richesses.
  • Une gauche fidèle à son histoire, toujours aux côtés du monde du travail !
  • Une gauche fidèle aux fondamentaux universalistes et laïques, qui choisit, face à l’extrême droite et tous les obscurantismes, le chemin du progrès, de la science et des Lumières.

Alors que l’Europe est confrontée à des crises sans précédent, les dirigeants du continent, Emmanuel MACRON en tête, privilégient la politique de la fuite en avant. Ils veulent nous imposer :
X une nouvelle cure d’austérité qui mettra à mal nos services publics et notre modèle social ;
X un élargissement de l’UE à 8 nouveaux pays (60 millions d’habitants !) qui aggravera le dumping social ;
X un « saut fédéral », où la France perd son indépendance sur sa diplomatie et sa politique de défense.
Il est encore temps d’arrêter ce processus néfaste !
Ensemble, le 9 juin, reprenons la main en France et en Europe !

“Pour une gauche qui défend les intérêts de la France, il faut une gauche qui secoue l’Europe” – tribune dans Marianne

tribune publiée dans Marianne, le jeudi 6 juin 2024 à 20h30

Les promoteurs de la gauche républicaine invitent à voter pour la liste de la Gauche Unie, conduite par le communiste Léon Deffontaines, le 9 juin prochain.

Dans quelques jours, les Françaises et les Français seront appelés aux urnes pour élire leurs députés européens.

Ils feront leur choix, au terme d’une campagne électorale hors sol, dans laquelle leurs préoccupations ont été étouffées par des postures politiciennes et des jeux médiatiques avilissants pour notre démocratie. Avec la liste de Gauche Unie pour le monde du travail, conduite par Léon Deffontaines et soutenue par Fabien Roussel, nous avons œuvré pour renverser cette tendance.

NON À L’EUROPE DE LA COMMISSION VAN DER LEYEN

C’est pourquoi nous avons parlé de l’Europe telle qu’elle est et non pas telle que certains voudraient vous la présenter. Celle où la Commission Van der Leyen multiplie, avec la complicité des gouvernements, les traités de libre-échange avec l’autre bout du monde, ce qui est tout à la fois nuisible pour notre planète, mais aussi pour nos travailleurs et nos agriculteurs, soumis à une concurrence déloyale.

C’est pourquoi nous avons parlé de cette folie qui motive certains à plaider pou

Que dire enfin de la désindustrialisation qui a touché notre pays, au profit de l’Allemagne, de la Chine et des USA ? Perdre son industrie ce n’est pas seulement perdre quelques points de PIB, mais un tissu économique qui fournit des emplois non précaires, de nature collective, à haut niveau de syndicalisation.

Le développement de l’emploi industriel avait permis de faire émerger une classe moyenne nombreuse et de favoriser la conquête de nouveaux droits sociaux. La désindustrialisation a favorisé la précarisation de l’emploi, la stagnation salariale et la perte de certains droits sociaux. Voilà ce que nous devons réparer en ne laissant plus notre pays et nos concitoyens se faire dépouiller pour satisfaire les détenteurs de capitaux.

RÉPARER LES DÉGÂTS DE L’EUROPE NÉOLIBÉRALE

Réparer les dégâts de l’Europe néolibérale, c’est également ne plus se soumettre aux priorités politiques allemandes : Berlin voulait abattre l’avantage français qu’était son parc nucléaire de qualité.

r un nouvel élargissement à l’Est, avec un dumping fiscal et social inimaginable à la clef, mais aussi pour un « saut fédéral », dans lequel notre pays et nos concitoyens perdraient la maîtrise des décisions en matière de diplomatie et de défense. Tout cela en s’alignant toujours plus sur l’OTAN et les États-Unis, sans percevoir que l’instabilité politique américaine pourrait bientôt nous laisser sans protection face aux impérialismes renaissants.

C’est pourquoi nous avons parlé de nos services publics, mis à mal par la concurrence libre et non faussée consacrée dans le droit européen. Aujourd’hui encore, ces règles iniques conduisent au démantèlement du fret ferroviaire, alors que la transition écologique devrait l’imposer comme une évidence.

En alignant le prix de l’électricité sur celui du gaz, nos factures d’énergie ont explosé avant même l’invasion de l’Ukraine par la Russie, qui a révélé au grand jour la dépendance de nos voisins au chantage du Kremlin. En ce sens, avec Emmanuel Maurel au Parlement européen, pendant 10 ans, nous avons combattu avec succès le traité sur la Charte de l’Énergie.

Faire élire de nouveaux députés européens avec la Gauche Unie pour le monde du travail, c’est l’assurance de voir ce travail amplifié. C’est la garantie de disposer de représentants sur qui compter pour défendre notre souveraineté démocratique et promouvoir les principes universalistes et laïques si chers à notre histoire républicaine. C’est la certitude d’envoyer au Parlement des femmes et des hommes qui ont dit NON au traité constitutionnel européen de 2005.

Le 9 juin prochain, soyons au rendez-vous de cette histoire en votant pour la liste de la Gauche Unie !

Signataires :

Emmanuel Maurel député européen et cofondateur de la GRS

Marie-Noëlle Lienemann, ancienne ministre et cofondatrice de la GRS

Brigitte Blang, candidate GRS

Laurent Miermont, candidat GRS, ancien adjoint au Maire du 13e ardt de Paris

Elisabeth Jutel, traductrice, artiste, candidate GRS

Nathalie Moine, conseillère départementale GRS de Seine-et-Marne, conseillère municipale de Saint-Pathus

David Cayla, Maître de conférences en économie et essayiste

Samia Jaber, conseillère départementale du Territoire de Belfort, candidate de L’Engagement

Thierry Cotelle, conseiller régional d’Occitanie, président du MRC

Anthony Gratacos, Porte-parole de la GRS, Conseiller départemental de Seine-et-Marne, Conseiller municipal de Moussy-le-Neuf

Chloé Petat, cheffe de projet, candidate GRS

Céline Piot, conseillère municipale et communautaire de Mont-de-Marsan, candidate GRS

Naïma Sayad, avocate, candidate GRS

Catherine Coutard, médecin urgentiste, vice-présidente du MRC

Christophe Mouton, adjoint MRC au maire de Chatillon

Martine Souvignet, adjointe MRC à la maire du 3e arrondissement de Lyon

Marie Pierre Gleize, adjointe MRC au maire de Ramonville

Denis Durand, maire MRC de Bengy sur Craon

6 juin 1944 / 6 juin 2024 : loin des rituels, pour une véritable lutte contre l’extrême droite

Le 6 juin est le début de la fin pour le nazisme en Europe de l’ouest, mais cela ne dit rien des causes du fascisme et de la lutte contre cette idéologie et ses servants.

Pourquoi ce matin de juin 1944 ce sont des troupes allemandes qui tiennent les hauteurs des falaises normandes ?

Pourquoi la supériorité industrielle américaine allait briser les lignes défense ? Pourquoi les régimes collaborateurs, privés de soutien populaires, allaient s’effondrer ? Pourquoi ce fut trop tard pour sauver les plus de 7 millions de juifs, tsiganes, homosexuels, handicapés et résistants exécutés en masse ou déportés dans les camps de concentration et d’extermination ?

Les causes sont à rechercher bien sûr dans les erreurs du traité de Versailles, de Saint-Germain-en-Laye, du Trianon et Sèvres de 1919-1920 – qui créèrent aussi des situations inextricables au Proche-Orient dont nous ne voyons toujours pas le bout. Mais on ferait bien également de se pencher sur les années 1928-1935. Les causes des crises sociales et culturelles permettant partout en Europe, la montée des pouvoirs fascistes ou autoritaires nationalistes (l’Italie ayant ouvert le chemin), de la Roumanie à la Pologne, de la Yougoslavie au Portugal, de l’Allemagne à l’Espagne, sont connues. On y trouve un cocktail explosif d’ingrédients sociaux :

  • désinformation et manipulations des médias tenus par une poignée de magnats richissimes ;
  • crise économique et financière gérée par l’austérité ;
  • inégalités sociales et économiques abyssales ;
  • absence de redistribution des richesses poussant les classes populaires à divorcer de la démocratie ;
  • mythe de la supériorité des « pouvoirs forts » sur les régimes parlementaires ;
  • riches vivant dans un luxe arrogant ;
  • influenceurs de nouveaux médias, radio et cinéma, ouvrant des libertés sociétales alors que les revendications sociales étaient violemment réprimées ;
  • théorie raciste et antisémite du bouc-émissaire ;
  • dévaluation de la Société des Nations…

Ces ingrédients sont aujourd’hui à nouveau devant nous. En refusant de penser les causes du fascisme à l’aune de sa fin, parce que les autoritaires d’aujourd’hui jouent l’année 1932, et non l’année 1944, bien sûr qu’il n’est pas possible de voir Auschwitz ou les fosses sanglantes de l’été 1939 en Espagne. En 1934-35, le gouvernement de droite français négocie un accord avec Staline pour tenter d’empêcher Hitler de s’étendre en Europe. La Grande Bretagne (qui cherchera un pacte avec Hitler jusqu’en juillet 1939 !) fera fait capoter l’exécution de cet accord. Les libre-échangistes conservateurs préféraient le capitalisme nazi au socialisme et jugeaient archaïque la méfiance française vis-à-vis de l’Allemagne à l’époque d’une Europe pacifiée. l’Europe était la réponse britannique, dans le cadre de relations commerciales heureuses, pour assurer paix et prospérité.

Cela aussi, on a décidé de l’oublier, aveuglé par ce qui arrive beaucoup plus tard, la Grande Bretagne et la France n’ayant sauvé ni l’Espagne républicaine, ni l’Autriche, ni la Tchécoslovaquie, ni Memel1. Sans rien excuser de l’accord scélérat de Staline avec Hitler, il est certain que le dictateur soviétique voulut prévenir un retournement stratégique sous la forme d’un pacte entre les démocraties occidentales et le nazisme contre lui : il doubla les négociations de Halifax avec Göring pour conclure un pacte avec Ribbentrop.

Août 1939 efface dans les mémoires 1935, tout comme la bataille des Ardennes et la défense de Strasbourg en janvier 1945 oblitèrent les politiques budgétaires déflationnistes de 1932. Les meurtres de la « nuit des longs couteaux » ont fait « oublier » la coalition qui rassemblera droite, technocrates, banquiers pour porter au pouvoir le parti nazi en janvier 1933.

Les Résistants français – dont l’action a été indispensable au succès du débarquement du 6 juin 1944 et à la libération du territoire national – n’avaient rien oublié des causes profondes du fascisme et du nazisme lorsqu’ils formèrent le gouvernement provisoire de la République française autour du général de Gaulle, rassemblant communistes, centristes, socialistes et conservateurs, mais tous patriotes donc résistants.

Ils ont décidé, ensemble, que la République serait sociale pour que la déflation salariale ne fasse plus jamais divorcer les classes populaires et la démocratie. L’arche d’alliance de ce nouvel espoir, c’est la sécurité sociale et les retraites. Pour limiter la cupidité du capitalisme, des pans entiers de l’industrie, des banques, des transports, de l’énergie ont alors été nationalisés. La loi a libéré la presse et interdit sa concentration capitalistique tout en encadrant les délits de désinformation et de diffamation.

La plupart des verrous créés par le CNR, conditions des « trente glorieuses », ont sauté avec la vague de « libéralisation » et de privatisations des années 80-90. Depuis lors, l’industrie s’est effondrée dans le PIB, le déficit de la balance commerciale est abyssal, les comptes publics toujours dans le rouge, l’endettement à des niveaux records. La presse est contrôlée par un petit nombre, et se fait déborder par les réseaux sociaux. Les Fake news, les campagnes de diffamation impunies se multiplient. L’antisémitisme et le racisme retrouvent droit de citer pour créer à nouveau des boucs émissaires. La déflation salariale fait divorcer les classes populaires et moyennes de la démocratie.

Le centre droit, partout en Europe, célèbre l’absolutisme de l’exécutif. Le centre droit français célèbre le plébiscite présidentiel et ignore le parlement. L’extrême droite partout en Europe progresse, gouverne même dans plusieurs pays en alliance avec le centre-droit.

« Plus jamais ça » ? La lutte contre le fascisme ne peut pas s’arrêter aux célébration du 6 juin 1944. Elle aurait bien plus de sens si elle se fondait sur une réflexion politique visant à éviter de reproduire les mêmes erreurs que celles qui ont conduit le monde d’eux fois à la catastrophe.

Mathias Weidenberg

1Le 23 mars 1939, Hitler impose a la Lituanie un accord de réunification du Territoire de Memel (aujourd’hui la ville lituanienne de Klaipeda), anciennement rattaché à la Prusse orientale, a l’Allemagne. Ce territoire avait été occupé de 1920 à 1923 par l’armée française ; un référendum non-officiel dans la communauté germanophobe appuyait la revendication d’une “Ville Libre”, indépendante de la Lituanie voisine. L’armée lituanienne envahit le territoire en janvier 1923 sans véritable réaction française, notre armée étant alors concentrée sur l’occupation de la Ruhr. L’annexion sera reconnue l’année suivante.

Emmanuel Maurel dans Regards : “Les sociaux-démocrates européens recherchent toujours un accord avec la droite”

Emmanuel Maurel était mardi 4 juin 2024l’invité de La Midinale dans Regards. Il aborde tous les sujets majeurs de la politique européenne : la montée de l’extrême droite et la manière de la combattre, les alliances qui favorisent le néo-libéralisme et l’austérité, la nécessité de ramener les classes populaires au cœur de la politique concrète, la reconstruction de la gauche, la réindustrialisation, le libre-échange, la planification écologique, l’énergie et le pouvoir d’achat…

Dans la chaleur et l’enthousiasme de Marseille – Gauche Unie, dimanche 2 juin 2024

Emmanuel Maurel a sonné l’appel au rassemblement et à la mobilisation à une semaine du scrutin des élections européennes. Faire élire de nouveaux députés européens avec la Gauche Unie pour le monde du travail, c’est l’assurance de voir ce travail amplifié. C’est la certitude d’envoyer au Parlement des femmes et des hommes qui ont dit NON au traité constitutionnel européen de 2005. C’est la garantie de disposer de représentants sur qui compter pour défendre notre souveraineté démocratique et promouvoir les principes universalistes et laïques si chers à notre histoire républicaine. Donner plus de 5% des suffrages à la Gauche Unie, c’est renforcer et amplifier le travail conduit par Emmanuel Maurel depuis 2024 au cœur de la machine européenne ! Le 9 juin prochain, soyons au rendez-vous en votant pour la liste de la Gauche Unie !

L’Europe néolibérale contre les intérêts fondamentaux des Français

La France s’effondre en Europe ! Deux régions sont même passées sous le seuil des 75% à la moyenne UE.

Nos territoires régressent et rejoignent les régions les plus pauvres d’Europe de l’Est et du Sud qui … elles progressent mais sont dépossédées de leurs souverainetés économiques par des investissements étrangers (UE et non UE) via l’optimisation des fonds européens dont elles disposent.

Il y a 10-15 ans (bien après les derniers élargissements en Europe de l’Est en 2007), plus des deux-tiers des régions françaises étaient au-dessus de la moyenne européenne. Faute de croissance significative des PIB, ces données traduisent même un appauvrissement en France.

La France dispose de grandes qualités et pourrait être compétitive en Europe, notamment en raison de sa productivité du travail supérieure à la moyenne européenne.

Le réarmement économique du pays commande de sortir des discours mièvres sur l’Europe pour construire des stratégies nationales et territoriales conquérantes, secteurs public et privé, dans le marché intérieur européen comme à l’appui des accords conclus par l’UE avec des pays.

💰En 2022, le PIB régional par habitant dans l’UE, en standards de pouvoir d’achat, variait de 30% de la moyenne de l’UE à Mayotte à 286% pour le sud de l’Irlande. Source : Eurostat février 2024… Cela traduit un des problèmes de la France (et des prix des logements franciliens) en une carte : l’Île-de-France est très riche (et de plus en plus inabordable) quand le reste de la France a décroché.
PIB régional/habitants en 2015
PIB régional/habitants en 2009

Emmanuel Maurel au meeting de la Gauche Unie à Avion (Pas-de-Calais) le 22 mai 2024

Nous sommes la Gauche Unie pour le Monde du Travail ! Ce qui nous rassemble, c’est notre mission historique : redistribuer les richesses et améliorer les conditions de vie des travailleurs. Notre idéal : la République laïque face à tous les obscurantismes ! C’était le message porté le mercredi 22 mai 2024 lors du meeting de la Gauche Unie par Emmanuel Maurel auprès des électeurs du Nord et du Pas-de-Calais…

Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann le 15 mai 2024 au meeting de la Gauche Unie à Paris

La Gauche Républicaine et Socialiste défend la République démocratique, laïque et sociale contre tous ceux qui veulent dissoudre la France dans une Europe fédérale, atlantiste et libérale !

C’est le message de la liste de Gauche Unie pour le monde du travail rassemblée derrière Léon Deffontaines, avec Fabien Roussel, pour les élections européennes. Retrouvez ci-dessous les interventions fortes d’Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann lors du chaleureux meeting du 15 mai 2024 au Gymnase Japy à Paris.

Nouvelle-Calédonie, seule la voie du dialogue et de la consultation offre une issue

L’explosion de violence en Nouvelle-Calédonie ces derniers jours laisse à craindre une répétition macabre des émeutes des années 1980.

Le gouvernement et Emmanuel Macron, en rouvrant le débat sur le dégel du corps électoral, sans consulter les parties prenantes, tout comme en maintenant le référendum de 2021 dans le contexte de la pandémie contre l’avis du camp indépendantiste, s’est mis en porte-à-faux de l’esprit de conciliation des accords de Matignon et de Nouméa, qui avaient permis de maintenir la paix dans l’archipel pendant 35 ans.

Si nous tenons au principe d’égalité républicaine, d’universalité du droit de vote, et si nous sommes attachés à la présence de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République, ce qui a été confirmé par les habitants de l’île à trois reprises, la méthode et le moment choisis par le gouvernement ont abouti au pire.

La situation économique et sociale et l’archipel, avec des richesses accaparées par une minorité, des services publics absents de nombreux territoires, notamment les plus reculés, et la réponse brutale du gouvernement, ne peuvent que renforcer l’idée, que nous combattons fermement, qu’il existe une citoyenneté à deux vitesses. Pour que tous les habitants de Nouvelle-Calédonie se sentent pleinement citoyens, il est grand temps que la République sociale mène sa mission de redistribution des richesses.

Elle devra aussi riposter contre l’ingérence de l’Azerbaïdjan, qui a commis il y a moins d’un an une épuration ethnique sans pitié contre les Arméniens du Haut-Karabagh, et qui prétend désormais lutter contre le colonialisme.

Pour que la paix revienne, nous appelons à la reprise du dialogue avec toutes les parties, au report de la réforme constitutionnelle, ainsi qu’au désarmement de tous les groupes armés, quel que soit leur camp.

La République des courtisans

Il y a sept ans, Emmanuel Macron accédait au pouvoir suprême. Ses partisans chantaient l’avènement d’un monde nouveau. En même temps de droite et de gauche, le temps était venu de l’agilité de la start-up nation, d’un libéralisme 2.0 articulant harmonieusement liberté économique et libertés publiques.

Sept ans et vingt 49.3 plus tard, le néolibéralisme économique ne s’est sans doute jamais si bien porté – mais la France et les Français, rarement aussi mal. Sept ans après la première élection d’Emmanuel Macron, France Inter est en grève pour défendre la liberté d’expression. La direction de Radio France se défend d’avoir subi des pressions. Elle a sans doute raison…

Dans le brave new world d’Emmanuel Macron, il n’est pas besoin d’intervention ; comme à la Cour, il suffit de précéder les désirs du Prince et surtout d’avoir l’obsession de ne pas déplaire.

Le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, n’a pas su être aussi prudent. Il a osé négocier un accord avec les syndicats sur les fins de carrière et contourner ainsi la très sainte réforme des retraites, tout en défendant l’avenir de l’entreprise. L’équivalent d’une trahison pour Macron. Pour avoir déplu, il sera donc déchu et quittera ses fonctions dès septembre.

Au temps pour la promesse de renaissance ; du Macronisme, il ne reste que la défense d’un clan.

Damien Vandembroucq

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