La Gauche Républicaine et Socialiste, totalement solidaire de la mobilisation des enseignants contre la loi Blanquer, soutient les manifestations du 4 avril.

Le ministre prétend mettre en œuvre « l’école de la confiance ». Mais quelle confiance a-t-il dans les enseignants que sa loi met sous tutelle et pression, qu’il infantilise et méprise à longueur de discours, qu’il ne cesse de saouler de « bobards » ?

Les personnels de l’éducation nationale l’ont parfaitement compris : en promouvant le recours à des contractuels, en envoyant devant les classes des étudiants non formés, en remettant en cause, dans le flou le plus total, le statut – et les postes – des directeurs d’écoles, cette loi sape les fondements mêmes de leurs missions et de leur engagement au service des élèves. Elle contribue à fragiliser encore cet enseignement gratuit, public et laïc auquel nous tenons tant. Elle renforce les inégalités entre élèves et établissements – comme le fait par ailleurs une réforme du lycée et du baccalauréat tout aussi contestable. Comme ne le compensent en rien les doublements de classe de CP et de CP1 dont le ministre est si fier et qu’il est pourtant incapable de mettre en œuvre dans les territoires qui en auraient le plus besoin.

La confiance se gagne. C’est de la reprise du dialogue, mais surtout, d’une revalorisation du salaire, du métier, et d’un réel soutien de la hiérarchie aux enseignants qu’elle peut naître. Le ministre aime les études scientifiques : toutes montrent la corrélation entre la réussite des élèves et le salaire des enseignants. Il est temps que notre pays rémunère ses professeurs à hauteur de la considération qu’ils méritent, comme peuvent le faire bon nombre de nos partenaires européens.

La GRS revendique un plan urgent et massif en faveur de l’école publique. Ses parlementaires s’opposeront à la loi Blanquer, notamment lors de son examen au Sénat – et seront aux côtés du corps enseignant pour réclamer le retrait des mesures inquiétantes pour l’avenir de nos enfants et de notre pays que contient ce projet de loi.

Les LR proposent de suspendre le RSA pour les manifestants : halte au bashing anti-pauvres !

Le 28 mars dernier, Arnaud Viala, et 22 autres députés Les Républicains ont déposé une Proposition de loi visant à suspendre le RSA (Revenu de Solidarité Active) aux bénéficiaires s’étant rendus coupables d' »exactions » commises en marge de manifestations. Si la référence au mouvement des Gilets Jaunes n’est pas explicite, la frange droitière des LR profite des évènements récents pour enfiler le costume qu’elle affectionne tant de la droite sécuritaire, soucieuse de ne pas laisser Emmanuel Macron incarner à lui seul le « parti de l’ordre ».

Prise au piège d’un soutien de mauvais aloi aux Gilets Jaunes qui fait fuir les libéraux chez Emmanuel Macron, la droite de Laurent Wauquiez est contrainte à l’esbroufe, comme en témoigne cette proposition fantaisiste, pour tenir les deux bouts de son électorat qui se délite. 

Cette proposition de loi entend donc faire le tri entre les bons et les mauvais pauvres, les bénéficiaires méritants et les bénéficiaires fainéants, violents de surcroît. La droite tombe ici le masque de son soutien contre-nature au mouvement des Gilets Jaunes, révélant qu’à ses yeux celui-ci est avant tout un mouvement d’ « assistés » pour reprendre une terminologie bien connue et laisse volontairement planer le doute d’un amalgame entre manifestants et casseurs. Et d’adopter une position paternaliste dans l’exposé des motifs de la proposition de loi, chargée d’un évident mépris de classe :

« La suppression du RSA pour les personnes reconnues coupables de tels faits permet de leur infliger une sanction lourde, aussi bien matérielle que morale, pouvant les empêcher de recommencer. Cela pourra avoir un effet dissuasif sur certaines personnes, plus tempérées dans leur attitude, leur évitant ainsi de prendre part aux débordements. » 

Cette proposition de loi n’est pas sans rappeler l’initiative du département du Haut Rhin, alors présidé par le LR Eric Straumann, qui proposait l’instauration d’un « bénévolat obligatoire » aux bénéficiaires des minimas sociaux. Bien que personne ne nie que le bénévolat puisse être un levier d’insertion, sa généralisation dans un tel contexte permettait surtout d’utiliser des salariés déguisés sans s’attaquer ni enrayer les causes de la précarité des plus démunis.

La gauche républicaine et socialiste ne peut que s’opposer à cette proposition de loi caricaturale et indigne qui prêterait à sourire si elle n’était pas le triste reflet de ce qu’est la droite « Républicaine » Française.

Nous aspirons à plus de respect envers les citoyens démunis et demandons l’attribution de moyens supplémentaires aux collectivités et associations qui constituent le maillage territorial essentiel pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle. L’Egalité n’est pas un mot creux inscrit au fronton de la République mais le coeur de la promesse républicaine faite aux citoyens, ce que réclament à cor et à cri les gilets jaunes depuis plusieurs mois.

Retour au calme et à l’ordre républicain après les agressions inqualifiables contre les roms

Des agressions racistes odieuses ont été perpétrées en Île-de-France, notamment dans la nuit du 25 mars, par des bandes organisées contre des personnes de la communauté Rom, après une campagne délirante de rumeurs et de calomnies. Cet enchaînement morbide de haine doit soulever l’indignation et l’inquiétude des consciences humanistes et des forces républicaines de ce pays. Pour sa part, la Gauche républicaine et socialiste demande avec force que soient assurée la protection de toutes les personnes menacées, punies les agressions comme les appels à la haine raciste, et engagées des initiatives d’information et d’apaisement pour enrayer et prévenir de telles violences.

La Gauche Républicaine et Socialiste soutient la mobilisation pour le service public d’éducation et contre les réformes Blanquer du samedi 30 mars

La Gauche Républicaine et Socialiste est présente aux côtés des manifestants pour promouvoir le service public d’éducation et défendre les enseignants, élèves et parents d’élèves face aux attaques d’un gouvernement néolibéral et rétrograde, enfermé dans ses certitudes et réfractaire au dialogue.

L’avenir de nos enfants mérite mieux. Assurer la réussite de tous les élèves et améliorer le service public d’éducation ne se fera pas par l’accroissement des inégalités entre établissements, ni par le recours massif à la contractualisation, ni par les suppressions de postes, ni par les cadeaux financiers à l’école privée, ni par le développement de la précarité des personnels enseignants.

La Gauche Républicaine et Socialiste propose de renforcer le service public d’éducation en lui donnant les moyens d’assurer l’égalité républicaine de tous les citoyens. Nous demandons au gouvernement de renoncer à ces réformes injustes et d’entendre les revendications des syndicats et parents d’élèves mobilisés

 

Inoubliable Agnès Varda

C’est avec une profonde tristesse que la Gauche Républicaine et Socialiste tient à rendre hommage à Agnès Varda. Seule grande figure féminine de la Nouvelle Vague, elle restera comme la réalisatrice de l’inoubliable de Cléo de 5 à 7 mais elle fut surtout, toute sa vie durant, une artiste qui avait pour volonté de briser les murs qui nous entravent.

Signataire en 1971 du « Manifeste des 343 » pour la légalisation de l’avortement, elle fut une chroniqueuse engagée de l’émancipation des femmes. Opposée à toutes les barrières qui empêchent l’émancipation et la réalisation de soi, elle fit également tomber celles qui se dressaient entre documentaire et fiction ou entre les disciplines artistiques.

Réalisatrice internationalement reconnue, auréolée de prix prestigieux (Lion d’or de la Mostra de Venise, palme d’or d’honneur au festival de Cannes, de nombreux césars du cinéma français), Agnès Varda, qui s’était réinventée plasticienne au tournant des années 2000, ne cessait de réinterroger son geste artistique, curieuse de nouvelles formes et de nouvelles collaborations, comme ce fut le cas tout récemment, en 2018, avec Visages, Villages, une collaboration avec l’artiste JR unanimement saluée. Sa singularité joyeuse était un guide pour le cinéma français.

La Gauche Républicaine et Socialiste adresse ses plus sincères condoléances à ses proches et à sa famille.

Emmanuel Maurel en campagne à Ivry-sur-Seine pour les élections européennes

Jeudi 28 mars à Ivry-sur-Seine en présence de la députée Mathilde Panot, les candidats Emmanuel Maurel, animateur national de la GRS et Marina Mesure étaient présents pour une réunion publique sur les élections européennes.

Une salle remplie, des échanges de qualité et des réponses aux questions que se posent les citoyens sur l’Union Européenne : quel pouvoir a le Parlement ? Comment changer l’Europe ? Comment en finir avec les maux de l’Europe comme l’évasion fiscale, le travail détaché, les traités de libre-échange insensés et néfastes aux salariés comme à l’environnement.

De ces échanges, un constat ressort, la réforme de l’Union Européenne est une nécessité absolue et cela passe a minima par une renégociation des traités (au premier lieu desquels le TSCG), comme l’explique Emmanuel Maurel : « La vérité et ceux qui disent le contraire sont des hypocrites et des menteurs, c’est que l’Europe telle qu’elle se construit avec ces traités là, empêchent les politiques progressistes d’advenir. »

Entre les (ultra) libéraux inconscients incarnés par Emmanuel Macron et le projet national-conservateur de Marine Le Pen, il existe une troisième voie, celle que la Gauche  Républicaine & Socialiste soutient avec la La France insoumise. Alors le 26 mai, pas d’hésitation, aux urnes citoyens !

Dans un département rural, Emmanuel Maurel laboure.

En campagne, dimanche et lundi dernier, Emmanuel Maurel, député européen sortant et candidat sur la liste de la France Insoumise, a enchaîné les événements, les contacts et les échanges avec la disponibilité attentive que ses interlocuteurs apprécient !

Première étape, à peine descendu du train, au cœur d’un après-midi ensoleillé, une réunion publique à Nevers au bord de la Loire aux côtés de Manon Aubry et Alexis Corbières. A deux mois d’un scrutin dont on parle trop peu près de 200 auditeurs avaient fait le déplacement pour écouter les orateurs stigmatiser l’arrogance cynique du pouvoir et surtout offrir une alternative qui passe par une autre politique européenne tournée vers l’emploi et la transition écologique. Dans la salle, dans cette terre historiquement attachée à la gauche, beaucoup de socialistes déçus et prêts à se remobiliser.

A peine la réunion achevée Emmanuel eut le souci de réunir pour un dîner convivial les principaux responsables politiques du département resté à gauche, qu’ils appartiennent toujours au PS, à Génération.s, à LFI ou aient pris leur liberté par rapport aux partis dans le souci de garder entre tous les portes ouvertes pour permettre les rassemblements indispensables demain.

Enfin, la matinée du lundi fut tout entière consacrée au soutien aux élus locaux, personnels et usagers du service public de la santé particulièrement mis à mal dans la Nièvre ces derniers temps. A La Charité sur Loire ce sont les responsables syndicaux qui ont rappelé la menace que font peser sur le Centre Hospitalier Spécialisé le projet de regroupement des lits sur Nevers et la suppression d’une direction autonome ; à Clamecy, les médecins, le maire et les élus intercommunaux firent état de leur bataille incessante pour garder des urgences de nuit.

Mais Emmanuel Maurel aurait tout aussi bien pu se rendre à Decize, au sud du département, qui voit disparaître la chirurgie ou au Nord à Cosne où a fermé la maternité, à chaque fois avec l’accord des parlementaires LREM et la passivité de la droite locale.

Après un déjeuner sur le pouce, Emmanuel Maurel pouvait quitter la ville de Romain Rolland en direction de Strasbourg, non s’en promettre de retrouver bientôt la Nièvre qu’il semble aimer tout particulièrement.

La GRS condamne le blocage de la représentation des Suppliantes d’Eschyle à la Sorbonne.

La Gauche Républicaine et Socialiste condamne avec la plus grande fermeté l’action de groupuscules qui a mené à l’annulation, lundi soir, d’une représentation des Suppliantes, d’Eschyle, dans le cadre du festival des Dionysies, festival consacré au théâtre antique et qui se tient au sein de Sorbonne Université chaque année depuis 2006. L’affirmation d’un militantisme anti-raciste ne suffit pas, dans ce cas précis, à masquer un dogmatisme liberticide et réactionnaire. La censure est inacceptable. C’est à cela que se sont prêté ces groupuscules sur des affirmations de racisme dans la représentation des personnages des danaïdes, leur interprétation sur le plateau bénéficiant du support de maquillages et de masques.

La question de l’interprétation est naturellement centrale pour les arts de la scène et la présence de plus en plus affirmée sur les plateaux de théâtre d’un réel, par nature nourri de la subjectivité de l’artiste, tend à brouiller la frontière entre fiction et réalité. Interroger les modalités de représentation du réel qui avait cours dans l’antiquité est légitime, et il est malhonnête d’estimer que ce n’est pas, aussi, l’objet du travail mené par le Festival des Dionysies. Interroger, questionner, débattre, nous devons le faire ensemble et les universités sont précisément un lieu privilégié pour cela.

La violence de l’affirmation dogmatique et péremptoire, ainsi que l’infamie d’une censure imposée par la force devraient faire honte à leurs auteurs. Tout militant anti-raciste sincère trouvera toujours la Gauche Républicaine et Socialiste à ses côtés pour mener ce nécessaire combat mais toute action qui aura pour objet d’entraver la liberté de création se heurtera toujours à notre farouche opposition.

La GRS Val d ‘Oise mobilisée sur les combats républicains et en campagne sur le terrain pour la liste Maintenant le Peuple !

Le Collectif d’Animation Départemental de la GRS 95 a initié un appel départemental des forces politiques républicaines à la mi-février qui a rencontré l’approbation des responsables des partis concernés.

Le 8 mars nous étions mobilisés dans le Val d’Oise (Argenteuil-Bezons) et à Paris en manifestation pour la journée de lutte pour les droits des femmes.

Nous étions à Domont et Paris le 16 mars pour la marche contre le dérèglement climatique et pour une écologie populaire.

Une distribution de tracts a été co-organisée le 21 mars avec les camarades de Seine-et-Marne à Roissy pour dénoncer, à l’aide d’un tract GRS, le scandale de la privatisation d’Aéroports de Paris.

Dans le cadre de la campagne des élections européennes nous avons distribué des tracts à Garges-Lès-Gonesse, Bezons, Saint Ouen l’Aumône, avec les camarades de la FI dans le cadre de la campagne « Stop à l’Europe de Macron »! Pour promouvoir notre projet commun avec la France Insoumise et nos candidats de la liste Maintenant le Peuple ! Des réunions publiques sont à venir dans notre département, à Bouffémont le 10 avril avec Emmanuel Maurel, et également à Garges-les-Gonesse et Argenteuil.

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.