Municipales 2020 : au-delà de plusieurs symboles réjouissants, les défis restent immenses

Au soir du second tour des élections municipales, et le lendemain encore, nombreux sont ceux à gauche qui crient victoire. Il n’est pas question de leur reprocher, il est légitime que des candidats et des militants se réjouissent de leurs résultats après une campagne qui n’a ressemblé à aucune autre. Les militants de la Gauche Républicaine & Socialiste se réjouissent tout autant lorsqu’ils ont participé à la victoire des forces de gauche là où elle a eu lieu. Nous tentons de consoler aussi d’autres camarades, amis et sympathisants qui ont connu la défaite, parfois attendue, toujours amère et souvent injuste.

Une fois dit ou écrit cela, il faut cependant prendre garde à ne pas tomber dans le triomphalisme en tirant des conclusions erronnées du scrutin qui vient de s’achever. Rien ne serait pire pour la gauche de répéter la même erreur interprétative que celle de mars 2001, où dans un accès de cécité volontaire, la conquête de Paris et de Lyon avait permis de masquer des résultats plus mauvais que ce que la presse et les partis avaient alors présenté. Le fait qu’un certain nombre de grandes villes basculent vers des listes rassemblant la gauche et les écologistes (Lyon, Bordeaux, Tours, Montpellier, Nancy, Annecy, Corbeille-Essonnes, Périgueux, Bourges, etc.), que certaines d’entre elles soient conservées par ce type de liste ou des rassemblements plus classiques (Grenoble, Lille) ou qu’ils évitent des basculements vers LREM (Strasbourg) [le cas de Marseille est plus complexe en attente d’un troisième tour] – c’est une excellente nouvelle – ne doit pas nous faire oublier qu’en réalité le ratio droite/gauche n’a pas réellement bougé : en 2014 il ne restait plus que 84 villes de plus de 30 000 habitants à gauche ; en 2020, elles sont 86, le bilan des gains et des pertes par la gauche et les écologistes est donc mitigé et il le reste si l’on regarder toutes les strates de population (sauf pour les villes de plus de 100 000 habitants). Le rejet du parti présidentiel semble cependant acté un peu partout – sauf exception – ce qui n’empêchera pas l’exécutif de continuer, après ce désaveu, à user sans vergogne de tous les moyens institutionnels dont il dispose

Le premier enseignement de ce scrutin, avant toute autre chose, c’est l’effondrement de la participation, alors que les élections municipales étaient réputées pour être plus fréquentées que les autres il n’y a pas si longtemps…

La crise pandémique, qui semble désormais relativement maîtrisée dans notre pays, n’explique pas pour l’essentiel cette chute brutale. Si elle a pu nous paraître expliquer l’abstention massive du premier tour (avec des appels publics dès la fin de la matinée du 15 mars à ne pas aller voter ou réclamant l’annulation du scrutin), le maintien d’une abstention aussi massive au second tour nous raconte une autre histoire, dans laquelle une large partie du peuple français a décidé de décrocher des élections. Alors qu’on pouvait imaginer que nos concitoyens – à défaut de considérer que les élections nationales avaient une influence réelle sur les choix gouvernementaux et l’évolution concrète de leurs vies – croyaient encore à l’efficacité du vote pour orienter des politiques publiques locales, il nous faut constater que ce n’est plus le cas pour une grande majorité d’entre eux. Les discours qui insistent sur le fait que les électeurs manqueraient de responsabilité sont un peu courts ; il faut faire droit à une idée désormais très répandue dans les catégories populaires selon laquelle la politique ne peut plus changer leur vie.

On aboutit donc du fait de cette abstention massive à une contradiction qui n’est qu’apparente : plus un territoire souffre de la mondialisation libérale plus il vote à droite ; plus un territoire semble s’y être bien inséré, plus il vote écologiste ou à gauche. Il faut mesurer ce que peut signifier une partie du vote écologiste dans les « métropoles » : c’est le retour d’un électorat qui avait voté Macron et LREM au printemps 2017 qui revient à un vote de centre gauche, où l’écologie se substitue peu à peu à la social-démocratie comme idéologie des catégories socio-professionnelles supérieures qui se pensent « progressistes ». Le risque de voir s’estomper encore la question sociale s’aggrave donc, les dirigeants des partis appartenant peu ou prou tous à ce milieu social et adhérant à la culture dominante des centre-villes métropolitains. D’une certaine manière, la France est en train d’achever le parcours qui conduit à l’américanisation de sa vie politique. L’abstention massive rejoint ce que l’on connaît depuis plusieurs décennies aux États-Unis et qui est une victoire de la pensée libérale : les structures collectives sont démonétisées et le business devient l’organisateur du corps social plus que la décision publique. C’est là un des résultats navrant des échecs de la gauche qui se prétend « de gouvernement » et qui a progressivement convaincu les citoyens qu’elle ne peut ou ne veut pas changer le monde. L’impuissance (volontaire) de la gauche face au Capital a provoqué la grève ou la dépression civique.

Nous avons donc franchi un cap qui marque une nouvelle étape de la crise démocratique, révélant encore avec force une fracture sociale et territoriale :

      • En effet, la forte abstention de dimanche (et du 15 mars) risque d’alimenter une rupture au sein même de nos villes qui pourrait créer des dégâts importants et à long terme sur l’acceptation même des politiques publiques locales. Si nous nous se réjouissons de l’adoption de programmes locaux mêlant officiellement solidarité et transformation écologique, leur mise en œuvre sera-t-elle aisée alors que dans certains cas ce sont plus de 70% des habitants qui ont boudé les urnes ? La remarque est d’ailleurs valable pour les communes qui ont choisi ou reconduit une majorité de droite ;

      • Cette abstention peut également renforcer des logiques clientélistes, puisque certaines forces politiques ont choisi de ne pas lutter contre la désertion des urnes. Il s’agit pour elles désormais de mobiliser sur un faible nombre d’électeurs leurs sympathisants et de faire ce qu’il faut pour être devant. Il n’est plus question ici de mobiliser les citoyens et de les convaincre de la pertinence de votre projet. On sait ce que cette logique comporte comme risques de corruption, de clientélisme, de communautarisme et parfois d’achat de voix ;

      • Cela marque également une fracture au sein du pays : qui peut croire que le pays bascule vers une gauche écologique, aux contours parfois indéfinissables, uniquement parce que les grandes villes et en leur sein les centre villes ont choisi dimanche majoritairement ce camp ? Très souvent en milieu rural, périurbain ou dans les quartiers populaires, les habitants sont restés indifférents aux propositions politiques qui leur étaient ainsi soumises, par la gauche comme par la droite. Les écologistes percent essentiellement dans les grandes métropoles. À l’inverse, on voit que la plupart des villes moyennes restent aux mains des maires sortants LR et divers droite (et certaines ont basculé cette année). Notre pays est donc de plus en plus clivé, avec des métropoles qui s’autonomisent, qui font sécession d’une certaine façon, et de l’autre des périphéries qui votent pour des forces plus « rétrogrades ». Ce rapport centre-périphérie est visible jusqu’au sein des métropoles.

Il conviendrait donc de ne pas tirer de conclusions hâtives du scrutin municipal. Les victoires médiatiques – aussi réjouissantes soient-elles – dans les grandes villes masquent des clivages nationaux profonds. Cette élection municipale était fortement désynchronisée du contexte national en raison de l’absence de logique d’alternance. Enfin une élection à 30% de participation et une élection à 80% de participation n’ont rien à voir. Les classes populaires n’ont pas voté. Lorsqu’elles se déplaceront à la présidentielle, elles pourraient faire entendre une toute autre musique.

On peut retenir que la gauche réussit mieux lorsqu’elle est unie et cohérente, que son projet a été travaillé et n’est pas qu’un bricolage de dernière minute. Le travail est encore largement devant nous. Et le défi d’engager une dynamique politique qui permette de convaincre l’ensemble des Français de l’utilité de la Démocratie et en son sein de la gauche républicaine et écologique reste entier. Nous devons être vigilants et éviter que (pour reprendre le concept d’américanisation de la vie politique française) la gauche française souffre du même aveuglement que les Démocrates américains qui tombèrent de haut face à Donald Trump.

Quoi qu’en dise les différents partenaires, les égos sont aiguisés dans la perspective de la course à la désignation d’un candidat pour élire un monarque présidentiel. Nous nous attacherons, nous, à retisser le lien abîmé avec nos concitoyens, là où nous pouvons le faire, que nous participions à des majorités ou à des oppositions municipales. Nous n’aurons également de cesse de plaider pour le rassemblement et un travail de fond pour un programme de transformation. Tout reste à faire.

Élections municipales: Un bulletin, un Masque!

Après un premier tour sans électeurs, un deuxième tour sans campagne !

Le Premier Ministre l’a annoncé, le deuxième tour des municipales se tiendra donc le 28 Juin. Sauf si……..

En effet, la confirmation de ce deuxième tour est conditionnée à un avis scientifique sensé être donné le 10 juin.

Comment faire dans ces conditions, pour proposer un projet aux 16,3 millions d’électeurs qui doivent se prononcer pour ce deuxième tour, soit plus de 37 % du corps électoral.

Outre le fait qu’il restera tout juste 2 semaines de campagne sans contact pour les candidats , situation inédite du fait de la crise Covid19 et qu’on peut s’attendre dans ces conditions à un taux de participation extrêmement faible.

Cela engendrera une délégitimation des résultats pour les 6 ans qui suivront et une remise en cause des conseils municipaux ainsi élus.

De plus, il est évident que les projets proposés par les candidats avant la crise Covid19 ne peuvent, pour la plupart, être reconduits sans prendre en compte les fragilités sociales, environnementales, économiques et budgétaires révélées par la période.

Décidément, les libéraux n’ont que ça en tête. Se débarrasser au plus vite des obstacles (et l’expression souveraine d’un peuple via l’élection est un obstacle à la logique financière de nos actuels gouvernants) et remettre en route le monde d’avant sans en tirer les leçons.

Dans ce contexte, que faire ?

Il n’y a pas de bonne solution de date sur la tenue de ces élections municipales, et la démocratie doit être déconfinée, mais le gouvernement a la responsabilité de prévoir toutes les mesures pour permettre cet exercice. Hors, au vu de la gestion catastrophique des masques et de la communication mensongère associée, qui relève plus du scandale d’État que de la seule incompétence, on peut s’interroger sur sa capacité à gouverner.

Aussi, pour rompre avec la méthode des textes flous ne précisant que des interdictions à l’instar du document de 62 pages pour la réouverture des écoles, le gouvernement doit précisément indiquer quelles sont les actions permises pendant la campagne au risque de voir exploser le nombre de recours.

Et surtout, si le gouvernement veut pouvoir tenir ces élections municipales, il doit fournir des masques.

La Gauche Républicaine et Socialiste exige du gouvernement que celui ci mette à la disposition de tous les Français des masques et les prenne financièrement en charge et particulièrement à l’occasion de ce deuxième tour des élections municipales, nous demandons la fourniture d’un masque par enveloppe et par électeur, ainsi que la mise a disposition dans les bureaux de vote des moyens sanitaires de protection.

la Gauche Républicaine et Socialiste a écrit ce jour en ce sens au Premier Ministre, au ministre de l’intérieur et au ministre des solidarités et de la santé.

Ordonnance n° 2020-390 du 1er avril 2020 relative au report du second tour du renouvellement général des conseillers municipaux et communautaires, des conseillers de Paris et des conseillers de la métropole de Lyon de 2020 et à l’établissement de l’aide publique pour 2021

Ordonnance n° 2020-390 du 1er avril 2020 relative au report du second tour du renouvellement général des conseillers municipaux et communautaires, des conseillers de Paris et des conseillers de la métropole de Lyon de 2020 et à l’établissement de l’aide publique pour 2021

ordonnance prise sur le fondement des articles 19 & 20 de la loi d’urgence

Le 2nd tour des municipales doit être organisé dans 4 816 communes où le premier n’a pas été décisif, sur un total d’environ 35 000. Les candidatures déposées les 17 et 18 mars, après le 1er tour, resteront bien valables, avec la possibilité de les retirer, confirme cette ordonnance qui compte 8 articles répartis en 3 chapitres. Une période complémentaire de dépôt de candidatures sera ouverte à une date fixée dans le décret de convocation du 2nd tour. Un rapport scientifique doit être remis au parlement le 23 mai au plus tard pour permettre d’apprécier la possibilité d’organiser ce 2nd tour dans des conditions sanitaires revenues à la normale. Les délais de dépôt des comptes de campagne seront par ailleurs aménagés.

Ces
dispositions pourraient donc devenir caduques dès la fin mai 2020, s’il s’avère
que l’épidémie ne permet toujours pas l’organisation du 2nd tour de
scrutin qui pourrait être reporté à l’automne ou plus tard encore, avec des
conséquences sur l’organisation des élections sénatoriales (qui doivent
concerner la moitié de la Haute assemblée en septembre 2020).

Listes
électorales

Le 2nd
tour sera organisé au mois de juin « dans un cadre similaire à ce qui
aurait été prévu en l’absence de report
 ». Ce qui signifie que les
listes électorales arrêtées pour le 1er tour seront reprises pour le
2nd, avec quelques ajustements possibles : décès, électeurs
devenus majeurs ou ayant acquis la nationalité française, inscriptions et
radiations sur décision de justice… En revanche, toutes les éventuelles autres
inscriptions sur les listes électorales ne seront prises en compte qu’après le
2nd tour.

Dépôt
des candidatures

La loi
d’urgence sanitaire établissait déjà que les déclarations de candidature
peuvent être déposées « au plus tard le mardi suivant la publication du
décret de convocation des électeurs, lui-même publié au plus tard le 27 mai
2020 
». L’ordonnance précise que les candidatures qui auraient été
enregistrées en préfecture ou en sous-préfecture les 16 et 17 mars (donc juste
après le 1er tour) restent bien valables. Et prévoit l’ouverture
d’une « période complémentaire de dépôt des candidatures »,
qui permettra également aux candidats qui le souhaitent de retirer une
candidature qu’ils auraient déjà déposée.

Communes
de moins de 1 000 habitants

Dans les
communes de moins de 1 000 habitants, « seuls peuvent se présenter
au 2nd tour de scrutin les candidats présents au 1er
tour, sauf si le nombre de candidats au 1er tour est inférieur au
nombre de sièges à pourvoir
 ». Il est précisé que « le nombre
de sièges à pourvoir s’apprécie en fonction du nombre d’élus au 1er
tour du scrutin, sans que ne soient pris en compte les vacances qui pourraient
intervenir dans l’intervalle
 ».

Comptes
de campagne

La loi
d’urgence a reporté la date limite de dépôt des comptes de campagne à la
Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques
(CNCCFP) au 10 juillet 2020 pour les listes de candidats dans les communes de
plus de 9 000 habitants qui ne seront pas présentes au 2nd tour
(non admises ou ne se présentant pas), et au 11 septembre 2020 pour celles qui
se présenteront au 2nd tour. L’ordonnance vient préciser que la date
du 10 juillet vaut bien également pour les listes ayant été élues dès le 1er
tour.

Liste
d’émargement

« Afin
de ne pas léser les requérants qui n’ont pu consulter la liste d’émargement
après le 1er tour
 », explique le rapport accompagnant
l’ordonnance, celle-ci permet à tout électeur requérant de se voir communiquer
cette liste « à compter de l’entrée en vigueur du décret de convocation
des électeurs pour le second tour, ou à défaut à compter de l’entrée en
fonction des conseillers municipaux élus dans les communes pourvues entièrement
dès le 1er tour
 ».

Démission
d’un candidat élu

La démission
d’un candidat élu au 1er tour « ne prend effet qu’à son
entrée en fonction différée en application de la loi d’urgence 
» dans
la mesure, note le rapport, où « l’on ne peut renoncer à un mandat que
l’on ne détient pas encore
 »…

Face à la violence, Tous aux urnes !

Alors que se préparaient et s’organisaient diverses manifestations pour la journée internationale du droit des femmes, issue de l’histoire des luttes féministes pour le droit de vote, le droit au travail et la fin des discriminations au travail, et qui cette année, s’inscrit dans un mouvement mondiale de lutte contre les violences faites aux femmes, l’état a répondu, par l’intermédiaire du préfet Lallement, d’une manière illustrant la constance et la détermination de l’idée que se fait ce gouvernement du dialogue social.

Le site d’investigations en ligne Mediapart a publié une longue enquête samedi dans la journée -quelques heures avant la manif féministe nocturne- avec pour objet les pratiques “illégales” de Didier Lallement. 

Dans des notes de septembre 2019 que le média a pu consulter ,de hauts responsables de la gendarmerie en charge du maintien de l’ordre à Paris jugent les pratiques prônées par le haut fonctionnaire invitant ses troupes à “impacter” les manifestants, “légalement douteuses et aux conséquences politiques potentiellement néfastes.”

Ces pratiques, en cours depuis le début des manifestations des gilets jaunes, ne sont pas à mettre sous le coup d’un éventuel dérapage. La constance et l’utilisation systématique (gilets jaunes, cortèges syndicaux, manifestations féministes,…) de la violence et de la répression sont à mettre en parallèle avec le traitement des oppositions politiques.

Depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron et Édouard Philippe ont systématiquement et mécaniquement rejeté tout ce qui vient d’ailleurs. Sans entendre, sans écouter, sans analyser, sans tenter de comprendre. Un des derniers faits d’arme des pantins tristes de la majorité est ce refus d’allongement du congé parental de 5 à 12 jours pour la perte d’un enfant. La justification donnée par le gouvernement qui déclare par l’intermédiaire de la députée LREM Sereine Mauborgne : « quand on s’achète de la générosité à peu de frais sur le dos d’une entreprise, c’est quand même un peu facile”,avant la tentative de rattrapage du chef de l’État ,donne tout son sens à la politique menée.

Pendant l’examen du texte de loi sur la réforme des retraites, tout a été utilisé pour empêcher le débat au sein de l’assemblée nationale, des réductions de temps de parole, aux intimidations et insultes des députés LREM, jusqu’à cet ultime aveu de faiblesse qu’est l’utilisation de l’article 49 alinéa 3 de la constitution.

En rapprochant les méthodes employées pour faire taire et réprimer l’opinion publique dans son usage populaire et légitime du droit de manifester, le refus d’écouter et le muselage systématique de la représentation nationale et la musique lancinante des éditorialistes aux ordres d’un pouvoir contesté par la quasi totalité du corps social de ce pays, on ne peut que constater la dérive autoritaire d’une petite classe de possédants.

L’organisation conjointe des forces de la rue et des forces politiques de gauche, sans ambiguïté ni complaisance vis a vis du pouvoir macronien, devient jour après jour la seule réponse possible pour obtenir une alternance et porter un grand projet alternatif pour notre nation.

A l’occasion de ces élections municipales, même si l’attente des électeurs est locale, nous devons porter un coup, ouvrir une brèche dans cette dangereuse mise en place de la pensée unique au profit du grand capital.

La gauche Républicaine et Socialiste appelle à voter et à soutenir les listes d’union de la gauche qui portent cet idéal et qui seront en mesure de rompre la dynamique funeste d’un faux match qui opposerait LREM et le RN, dont nous sortirons tous perdants.

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.