C’est avec une profonde tristesse que la Gauche Républicaine et Socialiste tient à rendre hommage à Agnès Varda. Seule grande figure féminine de la Nouvelle Vague, elle restera comme la réalisatrice de l’inoubliable de Cléo de 5 à 7 mais elle fut surtout, toute sa vie durant, une artiste qui avait pour volonté de briser les murs qui nous entravent.
Signataire en 1971 du « Manifeste des 343 » pour la légalisation de l’avortement, elle fut une chroniqueuse engagée de l’émancipation des femmes. Opposée à toutes les barrières qui empêchent l’émancipation et la réalisation de soi, elle fit également tomber celles qui se dressaient entre documentaire et fiction ou entre les disciplines artistiques.
Réalisatrice internationalement reconnue, auréolée de prix prestigieux (Lion d’or de la Mostra de Venise, palme d’or d’honneur au festival de Cannes, de nombreux césars du cinéma français), Agnès Varda, qui s’était réinventée plasticienne au tournant des années 2000, ne cessait de réinterroger son geste artistique, curieuse de nouvelles formes et de nouvelles collaborations, comme ce fut le cas tout récemment, en 2018, avec Visages, Villages, une collaboration avec l’artiste JR unanimement saluée. Sa singularité joyeuse était un guide pour le cinéma français.
La Gauche Républicaine et Socialiste adresse ses plus sincères condoléances à ses proches et à sa famille.
En campagne, dimanche et lundi dernier, Emmanuel Maurel, député européen sortant et candidat sur la liste de la France Insoumise, a enchaîné les événements, les contacts et les échanges avec la disponibilité attentive que ses interlocuteurs apprécient !
Première étape, à peine descendu du train, au cœur d’un après-midi ensoleillé, une réunion publique à Nevers au bord de la Loire aux côtés de Manon Aubry et Alexis Corbières. A deux mois d’un scrutin dont on parle trop peu près de 200 auditeurs avaient fait le déplacement pour écouter les orateurs stigmatiser l’arrogance cynique du pouvoir et surtout offrir une alternative qui passe par une autre politique européenne tournée vers l’emploi et la transition écologique. Dans la salle, dans cette terre historiquement attachée à la gauche, beaucoup de socialistes déçus et prêts à se remobiliser.
A peine la réunion achevée Emmanuel eut le souci de réunir pour un dîner convivial les principaux responsables politiques du département resté à gauche, qu’ils appartiennent toujours au PS, à Génération.s, à LFI ou aient pris leur liberté par rapport aux partis dans le souci de garder entre tous les portes ouvertes pour permettre les rassemblements indispensables demain.
Enfin, la matinée du lundi fut tout entière consacrée au soutien aux élus locaux, personnels et usagers du service public de la santé particulièrement mis à mal dans la Nièvre ces derniers temps. A La Charité sur Loire ce sont les responsables syndicaux qui ont rappelé la menace que font peser sur le Centre Hospitalier Spécialisé le projet de regroupement des lits sur Nevers et la suppression d’une direction autonome ; à Clamecy, les médecins, le maire et les élus intercommunaux firent état de leur bataille incessante pour garder des urgences de nuit.
Mais Emmanuel Maurel aurait tout aussi bien pu se rendre à Decize, au sud du département, qui voit disparaître la chirurgie ou au Nord à Cosne où a fermé la maternité, à chaque fois avec l’accord des parlementaires LREM et la passivité de la droite locale.
Après un déjeuner sur le pouce, Emmanuel Maurel pouvait quitter la ville de Romain Rolland en direction de Strasbourg, non s’en promettre de retrouver bientôt la Nièvre qu’il semble aimer tout particulièrement.
La Gauche Républicaine et Socialiste condamne avec la plus grande fermeté l’action de groupuscules qui a mené à l’annulation, lundi soir, d’une représentation des Suppliantes, d’Eschyle, dans le cadre du festival des Dionysies, festival consacré au théâtre antique et qui se tient au sein de Sorbonne Université chaque année depuis 2006. L’affirmation d’un militantisme anti-raciste ne suffit pas, dans ce cas précis, à masquer un dogmatisme liberticide et réactionnaire. La censure est inacceptable. C’est à cela que se sont prêté ces groupuscules sur des affirmations de racisme dans la représentation des personnages des danaïdes, leur interprétation sur le plateau bénéficiant du support de maquillages et de masques.
La question de l’interprétation est naturellement centrale pour les arts de la scène et la présence de plus en plus affirmée sur les plateaux de théâtre d’un réel, par nature nourri de la subjectivité de l’artiste, tend à brouiller la frontière entre fiction et réalité. Interroger les modalités de représentation du réel qui avait cours dans l’antiquité est légitime, et il est malhonnête d’estimer que ce n’est pas, aussi, l’objet du travail mené par le Festival des Dionysies. Interroger, questionner, débattre, nous devons le faire ensemble et les universités sont précisément un lieu privilégié pour cela.
La violence de l’affirmation dogmatique et péremptoire, ainsi que l’infamie d’une censure imposée par la force devraient faire honte à leurs auteurs. Tout militant anti-raciste sincère trouvera toujours la Gauche Républicaine et Socialiste à ses côtés pour mener ce nécessaire combat mais toute action qui aura pour objet d’entraver la liberté de création se heurtera toujours à notre farouche opposition.
Le Collectif d’Animation Départemental de la GRS 95 a initié un appel départemental des forces politiques républicaines à la mi-février qui a rencontré l’approbation des responsables des partis concernés.
Le 8 mars nous étions mobilisés dans le Val d’Oise (Argenteuil-Bezons) et à Paris en manifestation pour la journée de lutte pour les droits des femmes.
Nous étions à Domont et Paris le 16 mars pour la marche contre le dérèglement climatique et pour une écologie populaire.
Une distribution de tracts a été co-organisée le 21 mars avec les camarades de Seine-et-Marne à Roissy pour dénoncer, à l’aide d’un tract GRS, le scandale de la privatisation d’Aéroports de Paris.
Dans le cadre de la campagne des élections européennes nous avons distribué des tracts à Garges-Lès-Gonesse, Bezons, Saint Ouen l’Aumône, avec les camarades de la FI dans le cadre de la campagne « Stop à l’Europe de Macron »! Pour promouvoir notre projet commun avec la France Insoumise et nos candidats de la liste Maintenant le Peuple ! Des réunions publiques sont à venir dans notre département, à Bouffémont le 10 avril avec Emmanuel Maurel, et également à Garges-les-Gonesse et Argenteuil.
Alors que le gouvernement s’apprête à attaquer de front la fonction publique et tous les fonctionnaires avec un projet de loi qui vise à mettre en cause notre édifice public républicain nous devons être aux côtés des organisations syndicales afin de dire stop à cette grande régression sociale et démocratique. Le président de la République poursuit sa croisade néolibérale. Il a fixé un cap doctrinaire : supprimer 120000 emplois publics d’ici 2022, faire reculer l’État, l’intérêt général, le principe d’égalité , imposer en France une idéologie néolibérale qui préfère le manager au citoyen . Sa méthode est la suivante : proposer un plan de restructuration avec des pressions exercées sur les personnels.
Le statut de fonctionnaire garantit la neutralité et le service de l’intérêt général dans notre pays. La généralisation du recrutement par voie contractuelle conduira à affaiblir ces garanties qui bénéficient aujourd’hui à chaque citoyen. Ce gouvernement propose de véritables reculs quant aux droits des fonctionnaires eux-mêmes : diminution du paritarisme , risque d’arbitraire et d’autoritarisme renforcé, nouveaux types de CDD pour la fonction publique…L’esprit de service public ne doit pas s’effacer devant une idéologie managériale.
Le service public d’éducation est également attaqué par les projets tous azimuts de son ministre. Sa réforme en cours est dangereuse pour la cohésion sociale et l’égalité devant la réussite pour tous les élèves.
Cette mobilisation est aussi celle de l’ensemble des étudiants, salariés, chômeurs et retraités dont les droits sociaux et le pouvoir d’achat doivent être défendus face à la situation d’urgence sociale que notre pays connaît. La Gauche Republicaine et Socialiste soutient l’intersyndicale en ce 19 mars et sera présente aux côtés des manifestants pour promouvoir la République sociale face aux attaques d’un gouvernement libéral aux réformes injustes.
Emmanuel Maurel, Député européen Bastien Faudot, Conseiller départemental Marie-Noelle Lienemann, Sénatrice de Paris Jean-Luc Laurent, Ancien Député
La journée internationale des droits des femmes du 8 mars est pour nous l’occasion de rappeler avec vigueur l’importance et l’urgence de lutter contre toutes les formes d’inégalités entre les femmes et les hommes. Républicains universalistes, partisans de l’émancipation individuelle et collective, nous défendons la stricte égalité devant la loi des femmes et des hommes partout sur le globe, l’égalité d’accès à l’éducation et au marché du travail et, pour ce qui concerne au premier chef notre pays, la stricte égalité des salaires. La résorption des inégalités entre les hommes et les femmes doit être l’objet d’une lutte qui se mène au jour le jour dans notre société ainsi que sur le terrain politique !
Pour la Gauche Républicaine et Socialiste, qui fait de la parité un principe non négociable dans ses instances, cette journée du 8 mars est aussi l’occasion de vous présenter 11 des 20 femmes membres de notre Comité d’Animation National (CAN) dont vous trouverez les portraits ci-dessous :
Sandra Dosoruth
Républicaine et Humaniste convaincue, Sandra Dosoruth est cadre de la fonction publique territoriale, elle a consacré ces vingt et une dernières années au service public.
Elle est particulièrement sensible aux questions liées à l’éducation des élèves atteints de troubles de l’apprentissage et à l’école inclusive.
Carole Meullemiestre
Carole Meullemiestre est formateur en gestion appliquée au Centre de formation d’apprentis de la chambre de commerce et d’industrie des Hauts de France à Laon (02) depuis 1988. Elle s’engage en politique en 2004 au sein du MRC et est aujourd’hui conseillère départementale suppléante de Laon dans l’Aisne.
Shaïstah Raja
Shaistah Raja, étudiante en droit, militante politique de gauche et membre de l’association « Débattre en Sorbonne ». Intéressée par tous les sujets touchant au droit, la philosophie, la fiscalité, l’environnement, et la lutte contre l’extrême droite.
Caroline Dugué
Caroline Dugué, habitant en milieu rural en Loire Atlantique, est assistante de service social, ayant particulièrement travaillé sur les problématiques liées au logement. Caroline Dugué est également bénévole dans le domaine de la culture et de l’Économie Sociale et Solidaire.
Martine Souvignet
Retraitée de la fonction publique d’État (Éducation nationale puis ministère de l’Intérieur) et syndiquée à la CFDT durant sa carrière, Martine Souvignet est engagée en politique dès l’époque du CERES. Elle est aujourd’hui engagée auprès d’associations pédagogique et féministe. Engagée pour la campagne du « Non » à Maastricht en 1992, elle participe à la fondation du Mouvement Des Citoyens ainsi qu’à la campagne de Jean-Pierre Chevènement en 2002. Elle est également maire adjointe à Vénissieux entre 1995 et 2008 et ancienne conseillère municipale d’opposition à Saint Etienne.
Françoise Marguerite-Barbeito
Retraitée de la fonction publique territoriale, Françoise Marguerite-Barbeito est d’abord engagée au Parti Socialiste au sein duquel elle a milité avant de rejoindre le Mouvement Des Citoyens de Jean-Pierre Chevènement. Elle s’est activement engagée pour la défense et la promotion de la laïcité dans son département de Seine Saint Denis.
Sandrine Hedel
Fonctionnaire territoriale, formation en affaires sociales et management public, Sandrine Hedel s’engage au Parti Socialiste et milite en Seine-Saint-Denis avant de participer à la création de la GRS. Ancienne secrétaire de section du Blanc-Mesnil, elle est également l’ancienne responsable du Mouvement des jeunes socialistes de son département. Elle est candidate aux élections départementales en 2015.
Sophie Adroit
Employée administrative au Comité d’Établissement du CNES (Centre National d’Études Spatiales) à Toulouse, Sophie Adroit est adjointe au maire et déléguée communautaire de la commune de Cambiac. Elle est vice-présidente en charge de l’urbanisme de la communauté de communes des terres du Lauragais (secteur Sud Est de Toulouse).
Nadine Lopes
Nadine Lopes est très tôt militante de l’éducation populaire et devient par la suite professeure d’histoire géographie au lycée. Son engagement politique est guidé par l’idée selon laquelle il faut redonner sens à la République et à la citoyenneté. Nadine Lopes est adjointe en charge de la culture à Pontault Combault en Seine et Marne.
Le gouvernement accumule les fautes en matière de libertés publiques, notamment à l’encontre du droit constitutionnel de manifester. On ne compte plus le nombre de simples citoyens blessés, ni celui des manifestants jugés en urgence par un appareil répressif qui tourne à plein régime.
Le nombre de blessés graves du fait de l’usage des LBD et des grenades de désencerclement ont provoqué de vives et légitimes condamnations et réprobations des instances internationales et du Conseil de l’Europe. Le matraquage dont a été victime ces derniers jours un Député de l’opposition devrait à ce titre soulever une indignation collective tant cet évènement est le symbole de l’arbitraire du pouvoir et les consignes du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner qui autorisent cette violence.
Cette accumulation d’atteintes à l’Etat de droit affaiblissent la nécessaire condamnation par la France des régimes autoritaires européens issus de la droite extrême ou identitaire.
La voix des militants des droits de l’homme et du citoyen doit être entendue. Il est temps que s’organise une large mobilisation des républicains contre ces dérives.
Le Maire de la Seyne-sur-Mer, Marc Vuillemot, soutient la liste aux élections européennes conduite par Manon Aubry. Retrouvez ici l’article publier sur son blog.
« Nombre de démocrates de la gauche et de l’écologie ont espéré une prise de conscience de l’absolue nécessité d’un projet européen commun à l’ensemble de leurs sensibilités.
Mais, il faut se rendre à l’évidence : la plupart des mouvements politiques n’y tiennent pas. Comme beaucoup, je l’ai longtemps espéré, et j’ai suivi les initiatives prises ça et là pour une convergence de projet en vue de proposer aux électeurs de mai prochain une voie commune vers une Europe sociale, respectueuse de ses peuples, de la démocratie et des valeurs universelles que les Français ont su, par le passé, promouvoir sur le « Vieux continent ».
Les jeux semblent faits. Sauf miracle, toute la gauche ne sera pas rassemblée. L’inquiétante et urgente actualité européenne et mondiale commande qu’un nouveau front populaire s’incarne désormais autour des seuls qui, rassemblés, posent les bases d’un avenir en commun.
La publication des programmes des listes issues des organisations politiques, aujourd’hui morcelées en une kyrielle de partis, semblait offrir une opportunité car nombre de convergences y apparaissent. Mais on n’est pas, comme à La Seyne, dans un contexte de coopération sur un projet communal. Les écologistes d’EELV ont comme toujours opté pour une participation autonome aux élections européennes. Les communistes, pour ce premier rendez-vous électoral depuis leur congrès où une majorité s’est dégagée pour une affirmation de leur identité, ont logiquement choisi de faire cavalier seul. Le PS, s’il a semblé renoncer à son hégémonie historique, infléchir son propos vers moins de social-libéralisme, dresser le bilan du quinquennat Hollande, et accueillir avec bienveillance l’initiative de Place publique, demeure montré du doigt par d’autres et se refuse lui-même à un partenariat avec la gauche la plus « radicale ». Et le leader de Génération.s a paru constater avec amertume l’impossibilité d’une union utile et a annoncé se résigner à présenter une liste.
« L’AVENIR EN COMMUN », UNIQUE ACTE VERS UN PROJET UNITAIRE
Cependant, des socialistes, des écologistes et le Mouvement républicain et citoyen (MRC) ont fusionné en créant ensemble un nouveau parti politique de rassemblement, Gauche républicaine et socialiste (GRS), et ce mouvement a formalisé un accord de programme européen avec la France Insoumise (FI) qui, elle-même, a imaginé une liste largement ouverte, à commencer par sa tête de liste, Manon Aubry, une Varoise, militante associative, porte-parole d’une ONG agissant contre l’évasion fiscale et les inégalités. Et cette liste est devenue la seule liste d’union à gauche, appelée « L’Avenir en commun », rassemblant FI et GRS. Et pourquoi pas d’autres demain, si l’on ne tarde pas trop ?…
Hormis celles d’EELV et de « L’Avenir en commun », chacune créditées de 7 à 8% de vote dans les sondages, les autres listes risquent de ne pas franchir la barre des 5%, seuil en deçà duquel on n’a pas d’élu, alors que la gauche et l’écologie, toutes sensibilités confondues, recueilleraient, selon les enquêtes d’opinion, y compris depuis qu’est sondée une éventuelle liste « gilets jaunes », de 26 à 28% de voix, largement devant l’extrême-droite et les « marcheurs ».
« L’AVENIR EN COMMUN », LA RAISON PARTAGÉE POUR LE PRÉSENT
Aujourd’hui, seules laFI et la GRS ont ouvert la voie de l’unité avec « L’Avenir en commun ». Il a été possible aux deux sensibilités rassemblées de s’entendre sur le projet d’une Europe respectant la souveraineté des peuples, sur une planification écologique pour faire face à l’urgence climatique, sur la mise au pas de la finance qui fait tant de mal, sur la lutte contre le dumping social et fiscal, sur l’importance des services publics, sur le rôle du continent pour la paix et la coopération décentralisée, sur les droits, les libertés et la question des migrants.
À moins de trois mois de l’élection européenne, la raison commande que ce soit ce projet « L’Avenir en commun » qui soit porteur d’espérance de l’unité nécessaire au changement, non seulement pour les plus humbles des citoyens européens chaque jour plus frappés par l’ultra-libéralisme, mais aussi pour les classes moyennes principalement appelées à payer pour l’accompagnement social des victimes du capitalisme financier, et, plus généralement, pour tous les républicains et démocrates qui n’ont pas digéré que l’on n’ait pas respecté le vote des Français de 2005 rejetant le traité constitutionnel et qui se désespèrent de voir la commission européenne détricoter, maille après maille, ce qui, en France, a été tissé à la fin de la deuxième guerre mondiale par le Conseil National de la Résistance, pour la paix, les libertés, la solidarité et l’égalité.
« L’Avenir en commun », c’est la raison partagée pour le présent. Puisse ce projet inspirer nombre de nos concitoyens. »
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