Emmanuel Maurel au meeting de la Gauche Unie à Avion (Pas-de-Calais) le 22 mai 2024

Nous sommes la Gauche Unie pour le Monde du Travail ! Ce qui nous rassemble, c’est notre mission historique : redistribuer les richesses et améliorer les conditions de vie des travailleurs. Notre idéal : la République laïque face à tous les obscurantismes ! C’était le message porté le mercredi 22 mai 2024 lors du meeting de la Gauche Unie par Emmanuel Maurel auprès des électeurs du Nord et du Pas-de-Calais…

Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann le 15 mai 2024 au meeting de la Gauche Unie à Paris

La Gauche Républicaine et Socialiste défend la République démocratique, laïque et sociale contre tous ceux qui veulent dissoudre la France dans une Europe fédérale, atlantiste et libérale !

C’est le message de la liste de Gauche Unie pour le monde du travail rassemblée derrière Léon Deffontaines, avec Fabien Roussel, pour les élections européennes. Retrouvez ci-dessous les interventions fortes d’Emmanuel Maurel et Marie-Noëlle Lienemann lors du chaleureux meeting du 15 mai 2024 au Gymnase Japy à Paris.

Nouvelle-Calédonie, seule la voie du dialogue et de la consultation offre une issue

L’explosion de violence en Nouvelle-Calédonie ces derniers jours laisse à craindre une répétition macabre des émeutes des années 1980.

Le gouvernement et Emmanuel Macron, en rouvrant le débat sur le dégel du corps électoral, sans consulter les parties prenantes, tout comme en maintenant le référendum de 2021 dans le contexte de la pandémie contre l’avis du camp indépendantiste, s’est mis en porte-à-faux de l’esprit de conciliation des accords de Matignon et de Nouméa, qui avaient permis de maintenir la paix dans l’archipel pendant 35 ans.

Si nous tenons au principe d’égalité républicaine, d’universalité du droit de vote, et si nous sommes attachés à la présence de la Nouvelle-Calédonie au sein de la République, ce qui a été confirmé par les habitants de l’île à trois reprises, la méthode et le moment choisis par le gouvernement ont abouti au pire.

La situation économique et sociale et l’archipel, avec des richesses accaparées par une minorité, des services publics absents de nombreux territoires, notamment les plus reculés, et la réponse brutale du gouvernement, ne peuvent que renforcer l’idée, que nous combattons fermement, qu’il existe une citoyenneté à deux vitesses. Pour que tous les habitants de Nouvelle-Calédonie se sentent pleinement citoyens, il est grand temps que la République sociale mène sa mission de redistribution des richesses.

Elle devra aussi riposter contre l’ingérence de l’Azerbaïdjan, qui a commis il y a moins d’un an une épuration ethnique sans pitié contre les Arméniens du Haut-Karabagh, et qui prétend désormais lutter contre le colonialisme.

Pour que la paix revienne, nous appelons à la reprise du dialogue avec toutes les parties, au report de la réforme constitutionnelle, ainsi qu’au désarmement de tous les groupes armés, quel que soit leur camp.

La République des courtisans

Il y a sept ans, Emmanuel Macron accédait au pouvoir suprême. Ses partisans chantaient l’avènement d’un monde nouveau. En même temps de droite et de gauche, le temps était venu de l’agilité de la start-up nation, d’un libéralisme 2.0 articulant harmonieusement liberté économique et libertés publiques.

Sept ans et vingt 49.3 plus tard, le néolibéralisme économique ne s’est sans doute jamais si bien porté – mais la France et les Français, rarement aussi mal. Sept ans après la première élection d’Emmanuel Macron, France Inter est en grève pour défendre la liberté d’expression. La direction de Radio France se défend d’avoir subi des pressions. Elle a sans doute raison…

Dans le brave new world d’Emmanuel Macron, il n’est pas besoin d’intervention ; comme à la Cour, il suffit de précéder les désirs du Prince et surtout d’avoir l’obsession de ne pas déplaire.

Le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, n’a pas su être aussi prudent. Il a osé négocier un accord avec les syndicats sur les fins de carrière et contourner ainsi la très sainte réforme des retraites, tout en défendant l’avenir de l’entreprise. L’équivalent d’une trahison pour Macron. Pour avoir déplu, il sera donc déchu et quittera ses fonctions dès septembre.

Au temps pour la promesse de renaissance ; du Macronisme, il ne reste que la défense d’un clan.

Damien Vandembroucq

Emmanuel Maurel : la diplomatie et la défense doivent rester des prérogatives des Etats !

Emmanuel Maurel faisait face à François-Xavier Bellamy (LR) et Nathalie Loiseau (Renaissance) dans Le Talk de France Info sur Twitch, ce mercredi 24 avril 2024… La totalité de l’entretien est disponible ici.

Il débattait avec ses adversaires députés européens sur les questions de défense, de diplomatie, d’organisation des institutions européennes alors que plusieurs dirigeants européens de droite, soutenus par les Libéraux et de nombreux sociaux-démocrates, veulent accélérer sans débat avec les peuples l’élargissement et pratiquer un « saut fédéral », totalement inapproprié dans le carcan ordo-libéral qu’ils ont imposé depuis plusieurs décennies.

Emmanuel Maurel a donc rappelé plusieurs principes :

  1. la diplomatie et la défense sont des prérogatives des Etats nationaux et doivent le rester ;
  2. en conséquence, l’unanimité doit rester la règle absolue sur ces questions au sein du Conseil Européen ;
  3. un effort de défense supplémentaire est nécessaire, la France doit se mettre à niveau et si un besoin de plus grande coordination entre Européens existe, il n’est pas question d’une « armée européen » qui serait placée sous l’autorité de responsables soumis aux intérêts des USA ;
  4. nous devons aider l’Ukraine, lui envoyer des armes, empêcher que la Russie ne l’emporte, mais nous devons réaffirmer que nous ne sommes pas en guerre ;
  5. ainsi si la maxime « si vis pacem, para bellum » reste vraie, il n’est pas non plus interdit d’utiliser intelligemment ses ressources diplomatiques ;
  6. enfin, on parle beaucoup d’ingérences russe et chinoise, elles sont réelles et nuisibles à nos intérêts (l’ingérence américaine aussi), mais il y a une ingérence réelle dont on parle trop peu (et pour cause), c’est celle de l’Azerbaïdjan qui use de son gaz et de son pétrole pour « corrompre » les dirigeants européens : ces derniers font ainsi preuve d’une hypocrisie insupportable face au drame que subissent les Arméniens et leur pays que nous sommes censés soutenir.

Le saut fédéral ne doit pas être imposé dans le dos des peuples

Pour sortir des impasses de l’Europe néolibérale, la Commission et les principaux gouvernements tentent de rouvrir le débat sur la réforme des traités. À leurs yeux, point de salut hors le « saut fédéral », c’est-à-dire, comme le proposent Mario Draghi et d’autres personnalités, la création d’un véritable État européen supranational.

Aussitôt rejoints par les habituels européistes de gauche, au premier rang desquels les socialistes emmenés par Raphaël Glucksmann, ils entonnent le chant idéaliste éthéré des « Etats-Unis d’Europe ». Mais leur enthousiasme, s’il n’est pas dénué d’une touchante sincérité, cache en réalité une méfiance viscérale à l’égard des peuples.

Des transformations institutionnelles aussi radicales – il s’agit tout de même de barrer d’un trait de plume l’article 3 de la Déclaration de 1789 : « Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation » – nous concernent au premier chef, mais pour les fédéralistes, pas besoin de s’enquérir de notre avis : après avoir soustrait de la délibération démocratique la politique économique et commerciale, on décidera entre gens de bonne compagnie de créer une entité au sein de laquelle les pouvoirs des États auront définitivement disparu.

Il faut certes réécrire les traités, mais pour nous, cela ne veut pas dire conserver l’austérité, la « concurrence libre et non faussée » et les parachever par la dépossession des États. La réécriture des traités ne devrait avoir qu’un but : la démocratie, c’est-à-dire le renforcement de son cadre d’expression légitime qui est l’État-Nation ; et la liberté de choisir entre des politiques (économique, d’organisation des services publics, diplomatique, etc.) différentes.

La construction européenne ne tiendra pas éternellement dans le carcan d’institutions supranationales qui s’arrogent sans cesse plus de pouvoirs en tenant les peuples à distance. Elle ne retrouvera du crédit auprès d’eux qu’à condition de respecter leurs intérêts majoritaires et leur souveraineté.

« Écoles normales du XXIe siècle » : vers la caporalisation des formations des enseignants et un plan social d’envergure des INSPÉ

La Gauche Républicaine et Socialiste soutient les personnels des INSPÉ (enseignants et agents) que la nouvelle réforme fragilise, voire menace.

Non seulement le calendrier proposé est intenable, puisque les maquettes de licences contenant les nouveaux modules devront être prêtes pour septembre 2024, mais le contenu de la réforme inquiète fortement.

La Licence Préparatoire au Professorat des Ecoles (LPPE) perdra largement son caractère universitaire (avec seulement 50 % officiellement de savoirs disciplinaires transverses) et ne débouchera que sur le concours de professeurs des écoles. De même, presque aucun contenu universitaire n’est prévu dans les Masters 1 et 2, même professionnalisant, et quasiment rien concernant la recherche. Les savoirs disciplinaires seront donc fortement réduits.

Les modalités de l’admission au concours interrogent fortement. Que signifie en effet une admission qui vérifiera l’« appréciation de la motivation, de la capacité à se projeter dans le métier enseignant et à transmettre et incarner les valeurs de la République » ? S’agit-il de faire intervenir des RH du Rectorat dans les jurys et non des enseignants / enseignants-chercheurs ?

Les nouvelles Écoles Normales Supérieures du Professorat (ENSP) seront des établissements « sui generis » (sic) autonomes, c’est-à-dire hors des universités, et dirigés par un IGESR désigné par les ministères de l’Education nationale et de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche pour quatre ans non renouvelables, avec une rémunération variable selon les objectifs ministériels.

Les personnels enseignants seront « choisis » par le Rectorat, pour trois ans renouvelables une fois : des professeurs des écoles « expérimentés » et des professeurs agrégés et des professeurs titulaires du CAPES ou du CAPET « repérés ». En lieu et place de l’affectation définitive dans l’INSPÉ, donc dans l’université, ils deviendront affectés de façon précaire dans l’ENSP. Quant aux enseignants-chercheurs, ils seront « choisis » par le ministère de l’Education nationale et le directeur de l’ENSP, ce qui est contraire aux libertés académiques et au statut de 1984 des enseignants-chercheurs.

La caporalisation des formateurs est donc en marche ! Et avec 904 millions d’euros en moins au budget de l’Enseignement supérieur pour 2024, un plan social dans les INSPÉ est à craindre aussi.

La Gauche Républicaine et Socialiste dénonce un véritable passage en force de la part du Gouvernement et s’associe aux syndicats des personnels qui demandent des moyens pour une véritable formation universitaire des enseignants attractive et émancipatrice.

Céline Piot

REJOIGNEZ LE COMITE DE SOUTIEN DE LA LISTE DE GAUCHE UNIE POUR LE MONDE DU TRAVAIL

La campagne des élections européennes entre dans sa phase décisive.

D’ici le scrutin du 9 juin, nous avons besoin de toi pour faire entendre une voix différente à gauche qui redonne espoir à nos concitoyens et notre pays.

Les Français-es exigent de la politique qu’elle se consacre à leurs problèmes du quotidien et pas qu’elle se noie dans des controverses « sociétales » dont ne raffolent que les salons où l’on cause.

Le choix de la différence à gauche, c’est de remettre la question sociale et démocratique au cœur de son programme.

TRACT 2 EUROPEENNES 2024

Nos propositions vont toutes dans ce sens :

lutter contre l’austérité imposée par Bruxelles et appliquée avez zèle par Macron

changer la politique budgétaire, monétaire et commerciale afin de produire plus en France et en Europe pour restaurer notre souveraineté alimentaire et industrielle

– développer les services publics dans les transports, la santé, l’énergie… hors du champ de la « concurrence libre et non faussée »

– lancer des grands travaux utiles pour l’environnement : mix nucléaire-renouvelables, fret ferroviaire Lyon-Turin, canal Seine-Nord-Escaut, lignes à grande vitesse…

renforcer notre indépendance face aux injonctions atlantistes et fédéralistes

sauver l’exception culturelle face à l’uniformisation voulue par les géants du numérique

Contre la propagation de l’intolérance et du racisme portés par l’extrême-droite, nous avons choisi pour fil conducteur le progrès, la science et la raison, piliers de l’universalisme des Lumières.

Qu’il s’agisse de promouvoir la laïcité contre la bigoterie et le communautarisme, ou d’imposer aux tenants de la décroissance une écologie rationnelle qui sorte enfin des énergies fossiles, préserve la nature, sa biodiversité et ses paysages, nous sommes les seuls à vouloir prolonger les conquêtes humanistes, révolutionnaires et sociales qui ont fait la France.

Rejoins-nous dans ce combat ! Rejoins le comité de soutien à la Liste de la Gauche Unie pour le Monde du Travail conduite par Léon Deffontaines, la seule qui rassemble communistes, républicains, socialistes, militant-es féministes, des droits humains, du droit au logement… et surtout ouvriers, employés, cadres et responsables de PME de tous métiers : commerce, énergie, enseignement, métallurgie, droit, santé, culture…Nous comptons vivement sur ton soutien et ta participation active pour reprendre la main en France et en Europe !

Les Jeudis de Corbera – Vieillir dans la dignité – 2 avril 2024, avec Jérôme Guedj et Louise Prost

Configuration un peu exceptionnelle pour une édition des Jeudis de Corbera nécessaire. Initialement programmée le 7 décembre 2023, nous avions dû la reporter suite à des difficultés d’agenda de dernière minute de nos intervenants. Le mardi 2 avril dernier, Marie-Noëlle Lienemann, coordinatrice nationale de la Gauche Républicaine et Socialiste, a donc reçu Jérôme Guedj (député PS de l’Essonne et conseiller régional d’Île-de-France) et Louise Prost (ancienne directrice d’EHPAD et cheffe de projet à la Croix Rouge française) pour échanger sur les réponses à apporter aux enjeux du vieillissement dans notre société.

Nous vous proposons d’en écouter ici le podcast.

Jérôme Guedj, Marie-Noëlle Lienemann et Louise Prost le mardi 2 avril 2024 pour l’enregistrement des « Jeudis de Corbera » consacrés à la question du vieillissement

Pour une contre-offensive universaliste

En octobre 2023, l’alliance polonaise des Libéraux, des démocrates-chrétiens et de la gauche mettait fin dans les urnes à neuf années de domination sans partage du parti ultra-conservateur et réactionnaire des frères Kaczyński, le PiS. Progressivement, les droits des femmes et des minorités sexuelles, particulièrement mis à mal depuis une décennie, devraient retrouver le chemin du progrès.

Une semaine avant, le Hamas et le Djihad islamique avaient provoqué le pire massacre collectif de Juifs depuis 1945, à l’intérieur des frontières de l’État d’Israël, démontrant ainsi la faillite de la politique sécuritaire de la coalition d’extrême droite au pouvoir avec Benyamin Netanyahu… Indépendamment du droit de l’État d’Israël à se défendre et de la disproportion hallucinante des opérations militaires israéliennes dans la bande de Gaza (dont nous n’avons cessé de dénoncer les conséquences horribles sur les populations civiles), cet événement traumatique semble avoir provoqué un sursaut civique contre l’alliance de la droite sécuritaire et des suprémacistes religieux qui dominent le cabinet : les manifestations des familles des otages sont venues s’ajouter à celles déjà massives contre la réforme de la Cour suprême… il n’aura échappé à personne que la majorité des victimes de la tuerie du 7 octobre sont issues des kibboutzim de la gauche laïque du nord du Néguev ou de la jeunesse cosmopolite des grandes agglomération côtières … comme une alliance objective des « fous de dieu » pour provoquer la mort tout azimut. Or la Cour suprême vient de lever l’exemption militaire dont bénéficiaient les Haredim, cette part de la communauté israélienne ultra-orthodoxe qui prétend n’avoir à se consacrer qu’à la prière et à « l’étude » ; voilà une décision qui est susceptible de faire sauter le « cabinet d’union nationale » (les centristes de Beni Gantz avaient rejoint Netanyahu pour riposter au Hamas) qui se divise violemment sur le sujet : la faillite morale de l’opération militaire ne l’avait pas provoqué, peut-être que la fin de l’hypocrisie des passe-droits accordés au « messianiques » l’amènera enfin. À partir de là, la gauche et les centristes laïques devront s’organiser pour offrir une alternative aux Israéliens.

Aux États-Unis d’Amérique, malgré les sondages encourageants pour Donald J. Trump, ça tangue très fort dans le parti républicain où radicaux-religieux et conservateurs s’affrontent : à nouveau, la droite radicale a déposé une motion de censure contre le Speaker qu’elle avait elle-même imposé suite à un autre motion de censure… une nouvelle guerre parlementaire qui pourrait permettre le déblocage de l’aide à l’Ukraine et qui redonne à Joe Biden des marges de manœuvres pour imposer un peu de raison à son allié israélien et dans la campagne électorale intérieure.

Enfin, dimanche 31 mars, Recep Tayyip Erdoḡan et son parti l’AKP viennent d’essuyer leur première véritable défaite électorale à l’échelle nationale depuis 2022 à l’occasion des élections municipales qui ont conduit à une victoire large du parti kemaliste, républicain et laïque, le CHP qui renforce ses positions. Forcé de reconnaître, pour une fois, sa défaite, le pouvoir islamiste a cependant cherché à frapper l’autre parti démocratique d’opposition en invalidant de manière illégale l’élection du maire de Van au Kurdistan, membre du DEM parti de gauche et principale force politique turque représentant les Kurdes. Une réaction de fauve blessé avant d’annoncer le chant du cygne ?

Ce panorama des combats internationaux entre les forces de la réaction et celles qui défendent une société sécularisée devrait nous convaincre de la nécessité d’un sursaut en France. Au moment où le proviseur du Lycée Maurice-Ravel à Paris, menacé de mort pour avoir fait appliquer la loi de 2004, n’a pas trouvé d’autre alternative que la démission, au moment où une collégienne a été passée à tabac devant son établissement à Montpellier, après avoir été harcelée un an et demi durant parce qu’elle se maquillait et refusait de se voiler, nous enverrions en baissant les bras un signal désastreux au monde alors que les universalistes relèvent la tête. Non seulement il temps de prendre la mesure des ravages causés par la radicalisation confessionnelle chez nos concitoyens et d’y apporter une réponse culturelle et politique, mais notre République dispose de la légitimité pour relancer le combat universel pour la Laïcité dans le sens de l’appel lancé le 11 décembre dernier par des militants laïques du monde entier.

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.