Contre la loi Mobilités de Macron, vite une régulation pour les taxis et auto-écoles face à l’ubérisation !

Ce lundi 20 mai aura été marqué par une forte mobilisation sociale avec des opérations escargot menées par des taxis, des représentants d’auto-écoles et ambulanciers. A Paris, Toulouse ou encore Dijon les salariés et organisations voulaient faire entendre leurs revendications pour un « 1er round » contre la loi mobilités qui dérégule le secteur.

La manifestation organisée à proximité de l’Assemble Nationale visait à contester le contenu dérégulateur pour le secteur de la loi mobilités (LOM). En cause, plusieurs dispositions du projet de loi qui menacent directement les VTC, les ambulanciers et les auto-écoles. Concernant les taxis, c’est l’équilibre déjà précaire avec les VTC qui pourrait être mis à mal : désormais les voies de circulations réservées pourraient être ouvertes aux VTC et le stationnement sur la voie publique autorisé. Les ambulanciers sont eux menacés par les conséquences de la fin du remboursement des transports en ambulance par l’assurance maladie : désormais à la charge d’hôpitaux déjà exsangues, cela pourrait complètement asphyxier le secteur. Les autoécoles enfin pourraient être les nouvelles victimes de la lame de fond de l’ubérisation : les pistes proposées pour une réforme du permis de conduire conduiraient à favoriser les plateformes en ligne qui font appel à des moniteurs autoentrepreneurs, introduisant de fait une concurrence déloyale (pas d’obligation d’avoir un local, pas de cotisation sociale, pas de TVA,…).

Avec l’intersyndicale mobilisée du secteur (CFDT, CGT, Elite, FO, Sud) nous considérons que la loi LOM est une loi faite par et pour les plateformes. Les lois de 2014 et de 2016 doivent être enfin appliquées, dans l’intérêt même des chauffeurs VTX auxquels il faut garantir un statut protecteur et pérenne.

La Gauche Républicaine et Socialiste souhaite construire avec les acteurs du secteur une vraie loi de régulation et de protection pour mettre fin à l’extrême-marché qui abîme notre vie en commun. A travers ce combat, c’est une bataille bien plus large qui se joue contre les multinationales qui détiennent les plateformes numériques de mise en relation et contre la dérégulation de l’économie et de la société qui rabaisse nos standards sociaux, écologiques et économiques vers le bas. La concurrence n’est pas libre et le marché est un jeu de dupes pour les acteurs du système qui eux paient des licences et leur juste part d’impôt républicain.

Après Milan et avant le 26 mai, combattons l’extrême droite!

C’est un devoir de démasquer le Rassemblement National, l’événement des fascistes européens organisé ce week-end à Milan est un salutaire rappel, le scandale de corruption mettant lourdement en cause l’extrême droite autrichienne, allié du RN au niveau européen, en est un autre. Sa stratégie de dédiabolisation qui vise à la normalisation doit être stoppée car il s’agit bien d’un déguisement s’agissant de ce parti qui inscrit ses racines, son identité politique et son histoire dans le champ politique de l’extrême-droite française. Son projet, ses obsessions parlent d’elles-mêmes : jamais les salaires et la défense des droits sociaux mais toujours, du matin au soir sur les chaînes d’infos en continu, l’immigration, l’étranger, la conception xénophobe du cadre national, le refus de l’intégration républicaine et de la solidarité sociale. Tout est clair si au-delà de l’esbroufe on ouvre un œil lucide sur le fond projet politique du Rassemblement National.

Nous refusons le confortable et erroné qualificatif de populiste – raccourci paresseux employé par un nombre croissant de médias et de commentateurs dont les orientations politiques transparaissent grossièrement pour disqualifier tout ce qui ne serait pas libéral – appliqué à un parti qui se rassemble avec l’ensemble des forces politiques européennes xénophobes, racistes et antisémites que connait l’Union Européenne. Il est temps de sortir du déni et de cette contestation molle, appelons un chat un chat : le Rassemblement National est un parti faussement républicain qui charrie avec lui de vrais relents de fascisme. 

Le vrai projet du Rassemblement National c’est la fracturation de notre République pour conquérir le pouvoir et imposer une vision ethnique de la Nation sur fond d’un projet économique et social tout aussi libéral que celui d’Emmanuel Macron. Le travestissement des mots et l’instrumentalisation des paniques identitaires comme la captation des angoisses sociales réelles sont les marques de fabrique de la famille le Pen depuis des décennies. C’est une histoire de violence et de mépris, de haine et de rabaissement, à l’opposé d’une construction au service du peuple.

La Gauche Républicaine et Socialiste avec la liste France Insoumise-Maintenant le Peuple entend proposer le 26 mai une alternative réelle à ce parti d’extrême-droite, une alternative au service des classes populaires et moyennes. Notre projet est celui de républicains de conviction avec pour finalité la transformation sociale et écologique de notre pays et de l’Europe. Alors que le Rassemblement National propose de nous enfermer et de nous réduire dans le jeu de la compétition néolibérale entre nations nous souhaitons favoriser la coopération et la solidarité au service d’un progrès partagé en Europe. Alors le 26 mai, ne nous trompons pas de bulletin, votons Manon Aubry et Emmanuel Maurel avec la liste « La Voie de l’insoumission » pour un nouvel espoir dans notre pays et dans l’Union Européenne.

La Gauche Républicaine et Socialiste sur le pont pour les européennes !

Les militants de la Gauche Républicaine et Socialiste étaient ce week-end des 18 et 19 mai sur le pont, mobilisés et déterminés à faire campagne pour donner le plus grand score possible à notre liste « la Voie de l’insoumission » avec Manon Aubry et Emmanuel Maurel le 26 mai prochain, à une semaine de l’échéance finale ! Notre objectif commun est de proposer une troisième voie alternative au duo Macron-Le Pen qui s’alimentent l’un et l’autre.

En Loire-Atlantique, en Maine et Loire, dans le Centre Val-de-Loire, dans le Var, en Bourgogne ou en Île-de-France et dans les Landes plusieurs actions de tractages et collages ont eu lieu afin de convaincre les citoyennes et citoyens de venir voter le 26 mai pour envoyer des députés de combat au Parlement Européen face aux libéraux et à l’extrême droite et pour réorienter l’Europe vers la coopération la solidarité et la planification écologique.

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Campagne de terrain dans les Landes

Le samedi matin, Peyrehorade : manifestation contre Bayer-Monsanto, avec des associations « amis de la terre », ATTAC, « on veut des coquelicots » mais aussi des partis politiques. On retrouve quelques amis de la France Insoumise et de nombreux gilets jaune qui s’étaient eux aussi mobilisés. Décidément la GRS n’a pas peur de se mouiller contre les pesticides (il faut dire qu’il pleuvait des trombes d’eau). Marie-Noëlle Lienemann a pris la parole pour défendre un nouveau modèle agricole fondé sur l’agriculture biologique la consommation locale et la taxation des multinationales.

 L’après-midi, à Dax, le mauvais temps nous a obligé à organiser la réunion participative dans une salle au lieu de la place publique du quartier le Sablard. Des ateliers thématiques ont permis à bon nombre de participants de s’exprimer sur la santé, l’alimentation, les transports et l’éducation en lien avec les élections européennes. La rencontre s’est achevée par des interventions mobilisatrices à 8 jours du scrutin. Catherine Coutard, candidate, a insisté sur les services publics confrontés aux exigences européennes de réduction de la dépense publique, Jean-Louis Boutevin sur l’exception culturelle et les raisons du vote, Marie-Noëlle Lienemann sur l’apport de GRS, le rassemblement déjà opéré à travers la liste conduite par Manon Aubry et la perspective d’un nouveau front populaire.

Les camarades de la FI et des participants qui n’étaient pas encartés, ou même des camarades toujours au PS sans compter les militants de GRS nous ont chaleureusement accueillis et nous ont félicité et encouragé à poursuivre notre action.

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Dernière ligne droite pour la campagne européenne dans le Cher

Samedi 18 mai nous étions présents sur le marché de Bourges pour participer à la « manif de droite » parodique le matin.

Avec cette « manif de droite » organisée par la France Insoumise nous misions sur l’humour pour convaincre : « glyphosate mon amour », « à mort les services publics », « les traités c’est le pied » et « délocalisations j’adore », détournements et masques parodiques étaient de mise pour faire comprendre à nos concitoyens la nécessité d’en finir avec le modèle économique et social absurde que l’Europe d’Emmanuel Macron et Angela Merkel nous impose.

L’après-midi nous avons défilé lors de la marche climat. Nous étions présents aux côtés de la France Insoumise mais aussi de nombreux gilets jaunes e‪t des citoyens de tous horizons, mobilisés et déterminés à agir pour répondre à l’urgence climatique. Quand la GRS se met en marche, c’est pour défendre l’intérêt général !

Enfin pour conclure un week-end bien chargé, dimanche 19 mai au matin nous étions présents sur le marché Saint Bonnet à Bourges à la rencontre des berruyers pour appeler à voter dimanche prochain pour la liste de rassemblement de Manon Aubry !

Dimanche 26 mai il n’y aura qu’un seul tour et il faut dire (Ma)non à Macron et à l’Europe ultra-libérale !

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