FDJ, la privatisation est un jeu perdant pour le pays

Alors que Bruno Le Maire se réjouit du succès de la privatisation de la Française des jeux, la Gauche Républicaine et Socialiste se réjouit quant à elle du million de signatures recueillies en vue d’un référendum populaire sur la privatisation des Aéroports de Paris.

Ce succès populaire démontre que la libéralisation des entreprises publiques n’est pas du goût de tous les français.

Mais pire que le désengagement de l’Etat voulu par la loi PACTE, il y a dans la démarche du gouvernement des enjeux majeurs à dénoncer ainsi que la tromperie et la duplicité de l’Etat LREM envers les citoyens, qui risquent d’en être les grands perdants.

Par exemple, le succès tant vanté de la privatisation d’EDF n’a pas empêché un effondrement de son cours de bourse tout comme nombre d’entreprises publiques introduites en bourse : GDF-Suez, France-télécom pour ne citer que ces cas emblématiques. La privatisation de l’aéroport de Toulouse ou la privatisation des autoroutes dont on sait aujourd’hui combien elles ont effectivement coûté plus que rapporté aux citoyens français avec l’augmentation des péages.

Pour ce qui concerne la vente de la Française de Jeux nous dénonçons la tromperie de l’État puisque, comme pour EDF, il vend à quelques-uns une entreprise publique, sous couvert d’en faire une entreprise populaire, dont tous les français étaient pourtant propriétaires.

Mais FDJ, comme ADP, est une entreprise particulière par son activité. Elle présente de ce fait des risques pour la santé publique que nul ne peut ignorer. Or si les actionnaires sont peu importants dans les catégories des français les moins fortunés en raison de leur peu de capacité d’épargne pour investir, c’est par contre dans la catégorie des gens les plus défavorisés que l’on trouve le plus de joueurs.

Or pour que l’entreprise soit rentable, il y a fort à craindre qu’il n’y ait dans l’avenir de plus en plus de jeux ouverts à la vente qui impacteront encore plus ceux qui faute de mieux fondent leur espoir dans la quête du gros lot, ou du gain de quelques euros.

Pour nous, le seul vrai gain pour les français réside dans la protection de leurs biens communs.

La campagne contre la privatisation d’ADP doit prendre un second souffle

Le nombre de signatures en faveur de l’organisation d’un référendum contre la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) augmente de 2500 par jours. Pour autant la campagne semble ne pas avoir atteint sa vitesse opérationnelle.

Nous nous approchons du million de signataires.

Ce premier exploit sera réalisé dans un contexte d’inertie médiatique,  voir d’opposition de principe des principaux vecteurs d’information.

Nous ne sommes pas surpris que les chaînes et radio privées soutiennent le principe de privatisation puisque sans privatisation, il n’y aurait pas de chaînes privées. A cela s’ajoute que certains des principaux actionnaires ou propriétaires de ces medias ont des intérêts dans la privatisation particulière d’ADP.

Si la surprise n’est pas de mise, la condamnation l’est pourtant. En effet, même privée, l’information doit être transparente et sincère. A l’évidence, ce n’est pas le cas !

La position prise par les chaînes publiques et confortée par le CSA est plus choquante encore. En effet, elles se sont alignées sur la politique de l’oreiller suivie par les chaînes privée : surtout ne pas parler du RIP ! D’autant plus choquant que cette procédure est légale et contrôlée par le conseil constitutionnel. Que le Référendum d’initiative partagée est une première expérience française de participation directe du peuple souverain dans une procédure législative.

C’est pourquoi la Gauche Républicaine et Socialiste coorganise et participera à la journée de signatures avec la coordination «privatiser c’est voler»* et la convergence de défense des services publics

samedi 30 novembre, de 13h à 17h , place de la République à Paris

métro République

Nous tiendrons un stand de signatures avec ordinateurs.

Hauts les cœurs et faisons de cette journée de signatures un rebond dans cette campagne « Privatiser c’est voler »!

* la coordination «privatiser c’est voler» est composée d’élus, de partis politiques, d’associations et de syndicats qui agissent en faveur de l’organisation d’un référendum contre la privatisation d’ADP.

plan d’urgence hôpital : une rustine sur une jambe de bois

Depuis plus de six mois, les personnels hospitaliers sont mobilisés contre la cure d’austérité que les différents gouvernements ont imposée à l’hôpital public depuis quinze ans. Ce mouvement social, unanimement soutenu par nos concitoyens, a obtenu des concessions, certes insuffisantes, de la part du gouvernement.

En effet, ce que le gouvernement a le culot d’appeler plan d’urgence pour l’hôpital s’apparente plus à une rustine sur une jambe de bois qu’à un un réel plan pour sauver notre bien commun qu’est l’hôpital public.

Des demandes légitimes…

Les demandes légitimes des professionnels hospitaliers mobilisés depuis des mois sont restées globalement sans réponse. Pas d’augmentation des salaires mais seulement quelques primes pour certaines catégories de soignants, espérant certainement diviser les équipes pour mieux régner. Rien sur le recrutement pour permettre aux personnels hospitaliers de travailler dans des conditions dignes ni sur les ouvertures de lits d’aval. Et enfin rien pour stopper la maltraitance institutionnelle.

L’annonce d’une augmentation du budget des hôpitaux de 1,5 milliard sur 3 ans dont 300 millions en 2020 est un leurre. Rappelons que le PLFSS 2020 prévoit une économie de 800 millions d’euros sur les hôpitaux. Même en ajoutant 300 millions d’euros, le gouvernement fait toujours 500 millions d’euros d’économie sur l’hôpital en crise. Depuis le début du quinquennat, on atteint plus de 12 milliards de suppression sur les dépenses de santé.

Un plan qui n’est pas à la hauteur…

Ces annonces ne sont donc pas à la hauteur pour soigner dignement notre hôpital public. Mais il faut tout de même souligner que la pression induite par le mouvement social a permis de faire reculer certaines mesures et d’obtenir quelques concessions. Celles-ci doivent d’être le début d’un mouvement plus large de sauvetage de l’hôpital public. Pour ce faire, c’est sur la mobilisation sociale et non la bonne volonté du gouvernement qu’il faut compter.

Soutien à la mobilisation…

La Gauche Républicaine et Socialiste maintient donc plus que jamais son soutien à la mobilisation des personnels hospitaliers. Rendez-vous le 30 novembre, le 5 décembre et le 17 décembre pour défendre notre santé.

Stop aux violences envers les Femmes

A ce jour, 136 femmes sont décédées dans le cadre de violences conjugales et familiales. 250 000 femmes par an sont victimes de violences conjugales. 1 femme sur 5 sera ou a été victime de violences sexiste ou sexuelle dans sa vie. Les chiffres sont accablants. La cause est internationale, de grands rassemblements ont eu lieu dans le monde entier.  Inde, Togo, Tunisie, Corée du Sud. Le 23 novembre c’est à Paris et dans de nombreuses villes de province qu’auront lieu des marches pour dire stop aux violences envers les femmes. Un an après une première marche et dans l élan de la vague metoo. 

La gauche républicaine et socialiste se joint au collectif Nous toutes pour dire stop a toutes formes de violences :physique morale,sexuelle, sociale. Nous appelons également tous les citoyens à y participer massivement.  

Soutien à la mobilisation des personnels hospitaliers

Nous soutenons la mobilisation et les manifestations des personnels hospitaliers unis ce mardi 14 novembre pour exiger un véritable plan d’urgence en faveur du service public.

Alors que les services d’urgences sont en mouvement depuis près de huit mois et que nombres d’établissements hospitaliers, ehpad et établissements de psychiatrie tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs années cette journée est un point d’orgue pour que le gouvernement prenne enfin la mesure des besoins.
Le plan de refondation annoncé en septembre est insuffisant.

Sur les salaires, les recrutements et les réouvertures de lits le président de la République et son gouvernement doivent désormais apporter des réponses sans délai aux revendications des professionnels de santé.

Les médecins, infirmier-e-s, aides soignant-e-s, sont en première ligne pour assurer les soins dans nos hôpitaux dans des conditions particulièrement dégradées. Ils méritent toute la considération de la Nation et son soutien plein et entier.

La Gauche Républicaines et Socialiste se tient à leurs côtés et partage les revendications des grandes organisations syndicales.

Elections en Espagne : les impasses et les divisions de la gauche lui coûtent six mois et une majorité claire

Dimanche 10 novembre se tenaient des élections générales en Espagne pour la quatrième fois en quatre ans. Le pays semble être divisé en trois blocs électoraux hermétiques dont les résultats varient peu d’une élection à l’autre. S’opposent un bloc de gauche formé du parti socialiste (PSOE) et de Podemos et un bloc de droite formé du parti unioniste néolibéral Ciudadanos, du Parti Populaire (conservateur) et du parti d’extrême droite Vox, scission du précédent. Ainsi, en Espagne, les alliés d’Emmanuel Macron (Ciudadanos) gouvernent avec les alliés de Marine Le Pen, au niveau communal, régional, et potentiellement national. Enfin, il y a un bloc hétéroclite de partis régionaux autonomistes ou indépendantistes. Dans ce bloc, opportuniste en terme votes, une alliance avec les indépendantistes basques et catalans est inenvisageable à gauche comme à droite. Le gouvernement de Mariano Rajoy était tombé il y a an un et demi à la suite d’un vote de défiance où l’opposition s’était unie, mais qui n’avait pas abouti à une majorité solide du fait de la radicalité des positions des partis indépendantistes.

Les élections d’avril dernier avaient abouti à un parlement où un gouvernement du PSOE et de Podemos (165 sièges) avait obtenu une majorité relative face au bloc de droite (147 sièges). Toutefois, l’intransigeance de Pedro Sanchez (l’actuel premier ministre socialiste) et de Pablo Iglesias (secrétaire général de Podemos) avait fait échouer les négociations, et mené à ces nouvelles élections. Alors que le pays est profondément divisé et subit toujours les conséquences de l’austérité imposée par l’Union Européenne, la gauche n’a pas réussi à dépasser ses querelles d’égo pour former un gouvernement de progrès social. Les deux partis arc-boutés sur leurs positions reculent chacun légèrement et perdent au total dix députés.

Más País, scission de Podemos qui voulait mettre l’accent sur le dépassement du clivage gauche-droite et prônait l’unité du peuple plutôt que l’union de la gauche, réalise un score plus que décevant. Le parti n’obtient que 2,4% des voix et trois élus, dont un sous la bannière de compromis, le parti de la gauche régionaliste valencienne qui a noué une alliance avec Más País.

La gauche a aussi été incapable de fournir une réponse clair aux émeutes qui ont eu lieu en Catalogne et qui ont attiré toute l’attention du débat public ces dernières semaines. La condamnation à des peines de prison de six à treize ans des dirigeants indépendantistes a ravivé la profonde division de la société catalane, et certaines manifestations ont dégénéré en émeutes. Tandis que les partis de droite rivalisaient d’appels à la fermeté et à la répression et les partis régionalistes d’appels au dialogue, la gauche, cherchant un compromis entre dialogue et fermeté, n’a pas réussi à porter un message cohérent.

Conscientes de l’impasse politique dans laquelle elles se trouvaient, les deux forces de gauche ont annoncé un accord électoral. Cet accord met fin à six mois de divisions stériles qui auront coûté une dizaine de siège à la gauche alors que les votes risquent de se faire à de très courtes majorités dans les années à venir. La perte de ces sièges met en péril la solidité de la majorité, toute relative, de la gauche aux Cortes. L’exaspération des électeurs d’avoir à voter tous les six mois a probablement plus influencé cette décision qu’une synthèse idéologique de dernière minute.

Le clivage profond qu’a révélé l’exhumation de la dépouille de Franco n’a pas profité au bloc de droite, qui ne gagne que trois députés. Il voit en revanche sa composition interne bouleversée. Le PP a mis un terme à la chute qu’il subissait élections après élections, et regagne vingt-deux sièges. tandis que Ciudadanos perd les deux tiers de ses électeurs et 47 députés sur 57. Vox, en revanche, voit son nombre de députés plus que doubler.

Le parti d’extrême droite a fait campagne sur un thème unique et fédérateur pour son électorat : l’unité de l’Espagne et la fermeté absolue face aux régionalismes et à l’immigration. Il remplace ainsi Ciudadanos comme parti le plus centralisateur et le plus intransigeant face à la Catalogne. Ce revirement est avant tout social : Ciudadanos est un parti néolibéral dont l’électorat, en dehors de la Catalogne, est d’abord composé des classes aisées, historiquement plus centralisatrices en Espagne. Vox a agrégé les votes de catégories populaires précarisées qui rejettent violemment la désagrégation de l’Espagne.

L’effondrement de Ciudadanos provient en partie de l’alliance systématique qu’il a nouée avec l’extrême droite au niveau local et qui a effrayé l’électorat centriste modéré qui constituait son socle. Cependant, une raison non négligeable de cette déroute électorale est l’incohérence des politiques économiques qu’il prône. D’un côté, Ciudadanos combat l’indépendance de la Catalogne et les régionalismes au nom de la redistribution des richesses des régions plus aisées d’Espagne vers les régions les plus pauvres, alors que de l’autre côté les politiques économiques prônées par ce parti sont le mantra classique du néolibéralisme austéritaire qui ravage les infrastructures publiques, efface la redistribution entre classes sociales et nuit avant tout aux classes populaires. En sortant du débat économique pour faire de la question de l’unité de l’Espagne un enjeu civilisationnel, et en y adjoignant les enjeux migratoires Vox apporte un message cohérent qui a séduit des catégories populaires minées par l’insécurité économique et culturelle. En Espagne comme dans les autres démocraties occidentales, la décomposition du paysage politique porte avec elle des anecdotes à la symbolique déroutante. Vox, sans que ce soit totalement assumé et revendiqué par ses dirigeants, est aussi le vecteur politique d’une certaine nostalgie du Franquisme d’un pan réactionnaire de l’électorat espagnol, que l’exhumation de Franco a réveillé et excité. Aussi, ce n’est pas sans une certaine forme de tragi-comédie que la première province à avoir donné une majorité relative à Vox, la Région de Murcie, fût celle qui tomba en dernier aux mains des troupes nationalistes lors de la guerre d’Espagne.

Enfin, le bloc régionaliste continue sa progression. Au Pays-Basque, l’EAJ-PNV, autonomiste, et EH Bildu, indépendantiste, obtiennent plus de 50% des suffrages. Des partis régionalistes de Cantabrie, de Valence et des Iles Canaries se maintiennent, tandis que le parti régionaliste galicien retrouve un siège aux Cortès après huit ans d’absence. Dans la province de Teruel, un parti régionaliste inexistant aux dernières élections d’avril arrive en tête avec plus d’un quart des voix, et obtient un député et deux sénateurs. En Catalogne, les partis indépendantistes progressent de 36.5% à 42.5% des suffrages, dans la province de Barcelone, cette évolution les porte de 33% à 40% des suffrages. La polarisation des débats nationaux autour de la question catalane, la radicalité des appels à la répression de Vox, et la participation inédite du parti séparatiste d’extrême gauche CUP à une élection nationale espagnole permettent aux indépendantistes d’obtenir leur meilleur résultat aux élections législatives espagnoles depuis la restauration de la démocratie.

‘¡Ingobernables!’

En conclusion, le slogan électoral de la CUP semble le plus approprié pour décrire la situation politique de l’Espagne : Ingovernables! » (‘¡Ingobernables!’ en espagnol, ingouvernables en français). La division profonde du peuple espagnol, les divisions de la gauche, le sentiment de désagrégation du pays, les volontés autonomistes de nombreuses provinces et le succès croissant des indépendantistes en Catalogne mènent à un parlement toujours aussi instable. Le PSOE était condamné à s’entendre avec Podemos s’il souhaitait gouverner, c’est chose faite.

L’hypothèse d’une grande coalition PSOE-PP-Ciudadanos pour défendre l’unité de l’Espagne avait aussi été évoquée. Si cette alliance peut sembler adéquate eu égard aux débats politiques qui font l’actualité, une telle coalition participerait à la décomposition du paysage politique, l’accélèrerait, l’amplifierait et vraisemblablement échouerait comme partout ailleurs quand la droite et la gauche se confondent.

Le PSOE et Podemos, si leur accord débouche sur un gouvernement stable, ne doivent cependant pas considérer la partie gagnée d’avance. Leur succès électoral est relatif. L’austérité et la pauvreté continuent de faire des ravages, le chômage, notamment des jeunes, est toujours aussi élevé, et pourtant la question sociale n’a jamais été aussi absente des débats publics. Le PSOE et Podemos, plutôt que de développer leur programme politique et d’avoir une ligne idéologique claire, ne peuvent que se contenter de répondre à l’agenda politique dicté par la droite et les régionalistes. Más País, à l’inverse, dispose d’une idéologie bien établie et solide, mais échoue par entre-soi théorique et son absence de crédibilité. La construction d’une alternative politique ne peut se passer d’idéologie, on voit ainsi comment Podemos et le PSOE en crise idéologique piétinent et régressent peu à peu, mais le tout idéologique de Más País ne parvient pas à séduire des électeurs qui demandent d’abord des changements matériels réels de leurs conditions de vie.

En Espagne comme en France, la gauche ne pourra espérer gouverner durablement si elle ne se réarme pas intellectuellement et qu’elle ne propose pas une alternative sociale.

En Espagne comme en France, le populisme progressiste social ne pourra espérer mieux que des scores dérisoires s’il passe la gauche en pertes et profit.

 
 

La Gauche Républicaine et Socialiste ne s’associera pas à l’appel rédigé en vue de la manifestation du 10 novembre prochain

La Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) dénonce tous les racismes, et notamment ceux qui prennent pour prétexte la religion. Elle condamne fermement l’attitude de l’élu d’extrême droite qui s’en est pris à une mère, devant son enfant, alors qu’elle n’avait enfreint aucune loi ni règlement.Le dénigrement, la discrimination et l’hostilité à l’encontre de nos compatriotes de confession musulmane en cours dans certains milieux, partis et médias sont intolérables.

La République française doit s’y opposer de toutes ses forces, en faisant vivre ses principes de Liberté, d’Égalité et de Fraternité. Elle doit aussi poursuivre sans relâche et punir avec la plus extrême sévérité les criminels qui attentent à la liberté de culte et à la vie des croyants, comme cela s’est produit à Bayonne le 28 octobre dernier.

Des intellectuels progressistes, des formations politiques et des organisations de défense des Droits de l’Homme ont voulu alerter l’opinion sur le grave danger que courrait notre pays en s’abandonnant de nouveau, malgré les enseignements de l’Histoire, au poison des guerres de religion. Nous partageons leur indignation et nous leur témoignons notre fidèle amitié.

Mais la GRS ne peut s’associer à l’appel rédigé en vue de la manifestation organisée le 10 novembre prochain. Des formulations avec lesquelles nous sommes en profond désaccord y donnent à croire que la critique d’une religion serait assimilable, en tant que telle, à du racisme. Nous ne pensons pas, en particulier, que soient « liberticides » les lois de 2004 sur l’interdiction du port de signes religieux ostensibles à l’école ; et de 2010 sur l’interdiction de se couvrir le visage dans l’espace public.

Comme l’écrasante majorité des Français, la GRS soutient ces lois. Elle relève enfin que parmi ceux qui manifesteront dimanche, certaines personnalités et organisations portent un programme de régression de la laïcité, visant à instaurer une primauté de la foi sur la loi et un statut de la femme incompatibles avec les valeurs de notre République.

Militante pour une République en actes, émancipatrice partout et pour toutes et tous, la GRS appelle la gauche et les républicains sincères à mener le double combat qu’impose la situation :

• Contre toutes les tentatives d’imposer à la République des statuts particuliers bafouant ses principes, dont l’islam politique est l’une des indiscutables manifestations,

• Pour le respect dû à chacune et chacun d’entre nous, quelle que soit son origine, son genre, son orientation sexuelle, ses opinions ou sa religion.

Opération #Privatisercestvoler

ADP : la bataille démocratique que nous ne devons pas perdre !

La campagne pour le référendum d’initiative partagée peine à trouver un second souffle. Proche du million de soutiens, nous sommes encore loin des 4,7 millions signatures requises pour l’organisation du référendum.
 
Sur le terrain, nous avons pu constater que nos concitoyens ignoraient bien souvent tout de cette campagne ! Les médias et la presse n’ont pas encore fait d’ADP un enjeu politique majeur et le Gouvernement est peu désireux de faire la publicité de la campagne pour le RIP.
 
L’enjeu central désormais c’est d’informer tous nos concitoyens de cette campagne de signature afin qu’ils puissent signer !
 
Nous avons réalisé une vidéo courte résumant les grands enjeux de la campagne pour informer. Aujourd’hui cette vidéo va être diffusée relayée par un grand nombre d’organisations et de partis politiques de gauche également impliqués dans la campagne.
 
Tous les militants de la GRS doivent être mobilisés pour assurer le succès de cette opération de communication, alors à vos souris et vos claviers. Clikez, visionnez, « likez » et partagez !

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