Depuis un an déjà, la Gauche Républicaine et Socialiste s’est associée à l’initiative citoyenne européenne (ICE) en faveur de la levée des brevets sur les vaccins contre le COVID19, aux côtés de plusieurs dizaines d’ONG, de syndicats et de partis français et quelques centaines d’autres en Europe. Les vaccins et les traitements anti-COVID doivent être des Biens Communs de l’Humanité !
C’est pourquoi la Gauche Républicaine et Socialiste, en accord avec la coordination française de l’ICE « Pas de profit sur la Pandémie ! », propose aux élus locaux de tout le pays de faire adopter un vœu, dont vous trouverez le texte plus bas, dans leurs assemblées.
On ne peut être otages de ces multinationales et laisser tant d’hommes et de femmes vulnérables et menacés. En cas de pandémie et de lourdes maladies, les brevets doivent être libres la production de médicaments largement diffusée. On ne peut pas non plus continuer à laisser des zones entières de la planète abandonnée par les pays riches, qui se contentent de donation de vaccins au compte-gouttes avec le dispositif COVAX : pourtant la santé des peuples des pays en voie de développement, en Afrique, en Asie, en Amérique latine, c’est aussi la nôtre. Tant que la circulation du virus ne sera pas freinée dans ces pays, le risque qu’ils produisent de nouveaux variants potentiellement gênants sous une forme ou sous une autre (une contagiosité importante, comme avec Omicron par exemple, compense largement une morbidité apparemment moindre) pour le diffuser ensuite à l’échelle de la planète est trop important. Le refus d’Emmanuel Macron de mettre la levée des brevets à l’ordre du jour est non seulement injustifiable, elle est dangereuse et relève d’une conception néolibérale de la santé publique qui a conduit nos sociétés en plein drame.
La recherche et le développement de vaccins et de traitements ont souvent été financés par des fonds publics, l’argent du contribuable. Ce qui a été payé par les citoyens doit appartenir aux citoyens. Nous ne pouvons pas permettre aux grandes multinationales pharmaceutiques de privatiser des technologies de santé.
Les grandes multinationales pharmaceutiques ne devraient pas faire de profit sur cette pandémie, au détriment de la santé des gens. Face à une menace collective comme le COVID19, nous avons besoin de solidarité, pas de profits privés. Des financements publics devraient toujours inclure des garanties sur la disponibilité et le coût des médicaments. Les multinationales pharmaceutiques ne devraient pas être autorisées à piller les systèmes de sécurité sociale.
L’Organisation Mondiale de la Santé, l’Union Européenne et le même l’Organisation Mondiale du Commerce devraient désormais rendre ces brevets libres. La France doit être à l’offensive et, au-delà, il nous faut dans notre pays mettre en place un pôle public du médicament.