Augmentation des impôts : la fin d’un tabou pour les macronistes ? Non ils défendent les riches…

Lors d’une interview dans la matinale de France 2 le mercredi 18 septembre, le ministre de l’Intérieur démissionnaire, Gérald Darmanin, a jeté un pavé dans la marre qui pourrait bien perturber la formation du nouveau gouvernement. Il a affirmé qu’il était « hors de question » pour lui d’intégrer une équipe qui mettrait en place une hausse d’impôts. Il a ainsi laissé entendre que cette hypothèse avait été évoquée à plusieurs reprises par le nouveau Premier ministre, Michel Barnier. L’accroissement de la dette française peut-elle justifier une augmentation des impôts ? Si oui, qui doit payer ?

Pour en débattre, Myriam Encaoua avait invité sur LCP :

  • – David Amiel, député « Ensemble pour la République » de Paris
  • François Geerolf, économiste à l’OFCE
  • Marc Vignaud, journaliste économique à L’Opinion
  • Emmanuel Maurel, député (GRS) « Gauche Démocrate et Républicaine » du Val-d’Oise
  • En duplex : Véronique Louwagie, députée « Droite républicaine » de l’Orne

“La France a été mal gérée” : Emmanuel Maurel a accablé le bilan du ministre de l’Économie démissionnaire et finalement incompétent Bruno Le Maire. Bien sûr qu’il faut faire des économies. Exemple : les aides aux entreprises sont colossales et pas toujours efficaces. Ça a été dit par la Cour des Comptes. On a des milliards à économiser là-dessus. Mais il faudra aussi mettre à contribution les ménages les plus riches, ce que refusent la droite et les macronistes. Nous ne sommes pas d’accord quand on nous dit que notre modèle social coûte trop cher et qu’il nuit à l’«attractivité», notamment industrielle. Ce n’est pas une réussite que nos boîtes se fassent racheter par des Chinois ou des Américains !

« Fil rouge de l’action gouvernementale » en mars, le travail dépouillé de son budget en septembre !

Communiqué de presse d’Emmanuel Maurel, député du Val-d’Oise, co-rapporteur spécial pour la Mission “travail, emploi” du projet de loi de finances pour 2025

Jeudi 19 septembre 2024

Presque moins 3 milliards d’euros sur 33 d’une année sur l’autre. Une baisse parmi les plus violentes jamais infligées par un Gouvernement aux politiques en faveur du travail et de l’emploi.
Rappelons que ce secteur avait déjà largement souffert des annulations de crédit décidées par Le Maire pour boucher les trous de sa gestion calamiteuse.
Le pouvoir démissionnaire ne s’est jamais vraiment intéressé aux actions destinées aux travailleurs les plus vulnérables, et particulièrement les chômeurs éloignés de l’emploi, puisqu’il leur « suffit de traverser la rue pour trouver un job ».
Facteur aggravant : les sortants justifient leur décision parce qu’à leurs yeux, « il n’y a plus de problème de chômage de masse », alors que 2,9 millions de personnes restent inscrites en catégorie A à France Travail !
Ils n’ont aucun scrupule à empêcher le Ministère du Travail de développer l’emploi en faveur des jeunes sans qualification, d’aider les associations et les structures d’insertion par l’activité économique, ou de s’assurer que les chômeurs sont correctement suivis par France Travail. Des centaines de milliers de Français sont menacés par ces amputations budgétaires.
Il appartiendra au Parlement de corriger la très mauvaise copie rendue par les désavoués du suffrage universel ; et de retrouver la voie du progrès social et de la solidarité avec les plus défavorisés. 
Emmanuel MAUREL
Député du Val d’Oise
Co-Rapporteur spécial du projet de budget 2025 « Travail et Emploi »
Co-fondateur de la Gauche Républicaine et Socialiste
> Le site internet d’Emmanuel Maurel: http://emmanuelmaurel.eu
> Page Facebook d’Emmanuel Maurel: https://www.facebook.com/emmanuelmaurel
> Compte Twitter d’Emmanuel Maurel: @emmanuelmaurel

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.