Grève aux urgences, redisons-le : il y a longtemps qu’on a dépassé le supportable à l’hôpital public

La grève des personnels des services d’urgence est le symbole dramatique d’un hôpital public au bord du burn-out.

 

Sous l’effet conjugué d’une très forte augmentation de l’activité – les consultations aux urgences ont doublé en 15 ans – et des formidables contraintes budgétaires qui empêchent à la fois les embauches nécessaires et les investissements indispensables, les services d’urgence s’éloignent tous les jours un peu plus de conditions de travail dignes et sereines et de la qualité des soins qui fait – pour combien de temps encore ? – l’admiration de beaucoup pour le système de soins français

 

Le plan santé 2022 de la ministre ne pourra pas répondre aux problèmes posés ni assez vite ni assez fort tant qu’il se place dans un contexte d’austérité budgétaire dicté par la Commission Européenne et appliqué avec tant de zèle par les gouvernements successifs. 

 

Si la réponse aux justes revendications en matière d’embauches, de sécurité, de salaires et de maintien des possibilités d’hospitalisation à rebours des fermetures de lits mises en œuvre ne vient pas, nous allons décourager des générations de professionnels motivés. 

 

A travers leur bataille, les personnels des urgences défendent le meilleur de notre modèle social : égalité, humanité et qualité. 

 

Nous sommes à leurs côtés. Tous les français sont de leur côté et ce gouvernement ne pourra pas s’abriter derrière une empathie de façade. La Gauche Républicaine et Socialiste demande aux gouvernements de répondre dans un premier temps à l’urgence et à la détresse des personnels hospitaliers des urgences et d’ouvrir de vraies négociations en se donnant les moyens de répondre à la crise, non seulement des urgences mais de l’hôpital public.

 

ALSTOM – GENERAL ELECTRIC : LE SCANDALE CONTINUE

Après l’annonce de la suppression 1 050 postes à Belfort, la Gauche Républicaine et Socialiste réagit.

Bastien Faudot nous détaille la collusion entre grands groupes, gouvernement et libéraux pour dépecer Alstom. Il est temps de dénoncer et de s’opposer à la destruction méthodique du patrimoine industriel français.

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La GRS dénonce le licenciement de salariés de CORA Saint-Malo pour avoir refusé de travailler le dimanche

La grande distribution, en l’occurrence l’enseigne CORA, vient de démontrer de manière nauséabonde que le travail du dimanche n’était pas sur « la base du volontariat ».

Deux salariés bretons de l’enseigne Cora à Saint-Jouan-des-Guérets près de Saint-Malo ont été licenciés pour faute grave « sans préavis et sans indemnité » pour avoir simplement refusé de travailler le dimanche après 18 ans et 8 ans d’ancienneté.

Leur licenciement intervient alors qu’ils n’ont signé aucun avenant à leur contrat de travail prévoyant le travail dominical et que l’ouverture de leur magasin le dimanche n’a jamais été négociée avec les organisations syndicales. Il s’agit donc d’une décision unilatérale de l’employeur. Le motif du licenciement est l’insubordination, comme exposé dans une des lettres de licenciement : « Le code du travail prévoit que vous devez accepter de travailler quand on vous le demande »…?!

Cette interprétation impropre du code du travail amène ces salariés à porter l’affaire au tribunal des Prud’hommes avec l’aide de la CFTC. Le syndicat souligne que ce ne sont hélas pas des cas isolés puisque des employés d’autres entreprises auraient été licenciés ou poussés à la démission. Sans jugement exemplaire, le cas médiatisé de CORA pourrait ainsi créer une jurisprudence catastrophique pour les travailleurs de notre pays.

Nous espérons donc que le Conseil des prud’hommes condamnera CORA pour licenciement abusif et s’affranchira, comme d’autres tribunaux l’ont fait précédemment, de la barémisation et du plafonnement des indemnités introduits par la réforme du code du travail par ordonnances mise en œuvre en 2017 par le gouvernement Macron. En effet, cette disposition scandaleuse ouvre la voie à la multiplication des abus patronaux, certaines entreprises ne craignant plus d’être sanctionnées sévèrement si elles enfreignent le code du travail. Ces deux salariés devront être également réintégrés dans leur emploi. 

Il y a 150 ans, aujourd’hui jour pour jour, se déroulait la première la grève revendiquant le droit au repos dominical. Ce droit est une conquête importante du monde du travail. Le pôle Entreprises de la Gauche Républicaine & Socialiste rappelle son opposition au travail du dimanche. Le dimanche doit rester un jour de repos et de loisirs à partager. La Gauche Républicaine & Socialiste appelle donc à limiter les dérogations au code du travail.

La Gauche Républicaine & Socialiste continuera à lutter aux côtés des salariés contre la multiplication des ouvertures des grandes surfaces le dimanche, dans un secteur en crise où la pression exercée sur les salariés est très forte, notamment dans les zones rurales et périphériques. Notre parti poursuivra son action pour inscrire à nouveau dans la loi les protections auxquelles les salariés ont légitimement droit.

Contact :

    • Sébastien Lombard / 06 03 13 17 84
    • Didier Dague, responsable du pôle thématique entreprise / 06 26 15 25 03

 

Contre la loi Mobilités de Macron, vite une régulation pour les taxis et auto-écoles face à l’ubérisation !

Ce lundi 20 mai aura été marqué par une forte mobilisation sociale avec des opérations escargot menées par des taxis, des représentants d’auto-écoles et ambulanciers. A Paris, Toulouse ou encore Dijon les salariés et organisations voulaient faire entendre leurs revendications pour un « 1er round » contre la loi mobilités qui dérégule le secteur.

La manifestation organisée à proximité de l’Assemble Nationale visait à contester le contenu dérégulateur pour le secteur de la loi mobilités (LOM). En cause, plusieurs dispositions du projet de loi qui menacent directement les VTC, les ambulanciers et les auto-écoles. Concernant les taxis, c’est l’équilibre déjà précaire avec les VTC qui pourrait être mis à mal : désormais les voies de circulations réservées pourraient être ouvertes aux VTC et le stationnement sur la voie publique autorisé. Les ambulanciers sont eux menacés par les conséquences de la fin du remboursement des transports en ambulance par l’assurance maladie : désormais à la charge d’hôpitaux déjà exsangues, cela pourrait complètement asphyxier le secteur. Les autoécoles enfin pourraient être les nouvelles victimes de la lame de fond de l’ubérisation : les pistes proposées pour une réforme du permis de conduire conduiraient à favoriser les plateformes en ligne qui font appel à des moniteurs autoentrepreneurs, introduisant de fait une concurrence déloyale (pas d’obligation d’avoir un local, pas de cotisation sociale, pas de TVA,…).

Avec l’intersyndicale mobilisée du secteur (CFDT, CGT, Elite, FO, Sud) nous considérons que la loi LOM est une loi faite par et pour les plateformes. Les lois de 2014 et de 2016 doivent être enfin appliquées, dans l’intérêt même des chauffeurs VTX auxquels il faut garantir un statut protecteur et pérenne.

La Gauche Républicaine et Socialiste souhaite construire avec les acteurs du secteur une vraie loi de régulation et de protection pour mettre fin à l’extrême-marché qui abîme notre vie en commun. A travers ce combat, c’est une bataille bien plus large qui se joue contre les multinationales qui détiennent les plateformes numériques de mise en relation et contre la dérégulation de l’économie et de la société qui rabaisse nos standards sociaux, écologiques et économiques vers le bas. La concurrence n’est pas libre et le marché est un jeu de dupes pour les acteurs du système qui eux paient des licences et leur juste part d’impôt républicain.

Après Milan et avant le 26 mai, combattons l’extrême droite!

C’est un devoir de démasquer le Rassemblement National, l’événement des fascistes européens organisé ce week-end à Milan est un salutaire rappel, le scandale de corruption mettant lourdement en cause l’extrême droite autrichienne, allié du RN au niveau européen, en est un autre. Sa stratégie de dédiabolisation qui vise à la normalisation doit être stoppée car il s’agit bien d’un déguisement s’agissant de ce parti qui inscrit ses racines, son identité politique et son histoire dans le champ politique de l’extrême-droite française. Son projet, ses obsessions parlent d’elles-mêmes : jamais les salaires et la défense des droits sociaux mais toujours, du matin au soir sur les chaînes d’infos en continu, l’immigration, l’étranger, la conception xénophobe du cadre national, le refus de l’intégration républicaine et de la solidarité sociale. Tout est clair si au-delà de l’esbroufe on ouvre un œil lucide sur le fond projet politique du Rassemblement National.

Nous refusons le confortable et erroné qualificatif de populiste – raccourci paresseux employé par un nombre croissant de médias et de commentateurs dont les orientations politiques transparaissent grossièrement pour disqualifier tout ce qui ne serait pas libéral – appliqué à un parti qui se rassemble avec l’ensemble des forces politiques européennes xénophobes, racistes et antisémites que connait l’Union Européenne. Il est temps de sortir du déni et de cette contestation molle, appelons un chat un chat : le Rassemblement National est un parti faussement républicain qui charrie avec lui de vrais relents de fascisme. 

Le vrai projet du Rassemblement National c’est la fracturation de notre République pour conquérir le pouvoir et imposer une vision ethnique de la Nation sur fond d’un projet économique et social tout aussi libéral que celui d’Emmanuel Macron. Le travestissement des mots et l’instrumentalisation des paniques identitaires comme la captation des angoisses sociales réelles sont les marques de fabrique de la famille le Pen depuis des décennies. C’est une histoire de violence et de mépris, de haine et de rabaissement, à l’opposé d’une construction au service du peuple.

La Gauche Républicaine et Socialiste avec la liste France Insoumise-Maintenant le Peuple entend proposer le 26 mai une alternative réelle à ce parti d’extrême-droite, une alternative au service des classes populaires et moyennes. Notre projet est celui de républicains de conviction avec pour finalité la transformation sociale et écologique de notre pays et de l’Europe. Alors que le Rassemblement National propose de nous enfermer et de nous réduire dans le jeu de la compétition néolibérale entre nations nous souhaitons favoriser la coopération et la solidarité au service d’un progrès partagé en Europe. Alors le 26 mai, ne nous trompons pas de bulletin, votons Manon Aubry et Emmanuel Maurel avec la liste « La Voie de l’insoumission » pour un nouvel espoir dans notre pays et dans l’Union Européenne.

Biodiversité en danger : l’alarme avant le désastre !

L’écologie est définitivement incompatible avec le capitalisme.

Le rapport publié ce lundi 6 mai par la Plateforme intergouvernementale scientifique et politique sur la biodiversité et les services écosystémiques ne laisse plus de doute à ce sujet : la planète terre se dirige vers la sixième extinction de masse. Et nous pourrions connaitre dans un temps bien plus restreint ses effets sur notre propre capacité à vivre ou survivre à l’échelle de tout le globe. 

Un million d’espèces animales et végétales sont directement menacées de disparition si rien n’est fait pour arrêter le processus de destruction. Cette situation est tout autant alarmante que le réchauffement climatique. Les causes sont le fait de l’activité humaine et de l’emprise mondiale du système capitaliste et productiviste : surexploitation des ressources naturelles et destruction des habitats naturels, pollution de nos écosystèmes et dérèglement climatique liés à la non régulation effective du CO2 ainsi que de nos activités utilisant des énergies fossiles, impact terrible du commerce international dérégulé sur les écosystèmes.

Quelles perspectives ? 

La réponse à l’urgence écologique est désormais politique. Les annonces sauve-qui-peut et circonstanciées d’Emmanuel Macron dans la cour de l’Élysée ne trompent personne : la mine grave et le ton solennel ne feront pas oublier l’inaction de ce Gouvernement et l’impact dérisoires des mesures à la petite semaine. Par ailleurs sa volonté de déréguler l’aménagement commercial et de faciliter l’artificialisation des sols entre en contradiction avec ses propres annonces sur la protection des aires terrestres et marines.

Au niveau international, les États se retrouveront en 2020 en Chine, pour une nouvelle conférence mondiale autour de la biodiversité. La réponse apportée dorénavant ne peut être que la mise en œuvre d’un nouveau mode de développement soutenable pour nos écosystèmes. Ce qui suppose un juste partage de la richesse, l’encadrement des marchés et des capitaux au bénéfice des budgets alloués à la préservation et au maintien de la biodiversité. C’est au minimum par 20 que nous devrons multiplier nos efforts financiers chaque année pour sortir la planète et le vivant de cette spirale infernale. 

La Gauche Républicaine et Socialiste, parti du vivant, veut mettre en place une planification écologique à l’échelle des États qui doivent être réarmés face aux marchés afin de pouvoir sérieusement faire face à ce défi. Nous mettrons toutes nos forces dans la bataille pour que l’Union Européenne mette un terme aux politiques d’austérité budgétaire incompatibles avec le niveau d’ambition attendu pour la survie des espèces et de nos écosystèmes.

Suppression des conseillers techniques sportifs : une grossière erreur

Dans le cadre du projet de loi sur la fonction publique, le Gouvernement fait un choix dont il aura à assumer les conséquences au regard de l’histoire du sport français. Le corps des cadres techniques du ministère des sports va être supprimé. Les postes actuels seront transférés aux fédérations en les subventionnant dans un premier temps pour continuer à verser les traitements. Puis au fur et à mesure des départs les fédérations devront assumer le recrutement et la rémunération de leurs cadres.

En exfiltrant les 1600 conseillers techniques sportifs du ministère des sports pour les « distribuer » aux fédérations, ce gouvernement va brutalement mettre un terme à un modèle que tous nos adversaires sportifs enviaient : 1600 cadres A de la fonction publique recrutés par voie de concours au service d’une politique sportive concertée et garants d’une politique sportive nationale. Alors que le sport français va être confronté dans 5 ans à un challenge qui ne se reproduira sans doute pas de sitôt dans son histoire : des Jeux olympiques d’été sur notre territoire, Emmanuel Macron fait le choix de démanteler ce qui constitue un modèle d’accès à la performance de haut niveau !

Comble de l’ironie, c’est une ministre à la sensibilité de gauche et une grande championne qui a pourtant bénéficié de ce modèle ! Chapeau l’artiste ! La liquidation du modèle sportif français va sans doute faire faire des économies à ce gouvernement mais elle sonnera également le glas de nos rêves olympiques.

La Gauche Républicaine et Socialiste demande au gouvernement de revenir à la raison et de retirer cet article de loi pour sauver le modèle sportif républicain.

Projet de loi Fonction publique, une attaque sans précédent qui appelle une riposte massive et unitaire !

Notre pays traverse depuis bientôt 7 mois un mouvement social sans précèdent parti des classes populaires et moyennes portant l’exigence de l’égalité républicaine et de la justice sociale partout sur le territoire national. C’est dans ce contexte que le gouvernement choisit de porter une attaque irresponsable contre la Fonction publique.

Face à cette offensive néolibérale d’Emmanuel Macron et de son Gouvernement les organisations syndicales de la Fonction publique montrent la voie en faisant le choix de l’unité dans l’action et dans la durée, en appelant les citoyens et fonctionnaires à faire grève le 9 mai.

La Gauche Républicaine et Socialiste se joint à leurs côtés afin de défendre notre modèle social républicain et les garanties attachées à la fonction publique si indispensables à notre pays. La préservation et le renforcement des moyens de nos services publics, le statut général des fonctionnaires sont au cœur de cette mobilisation.

Ce projet de loi est le produit d’une initiative unilatérale du gouvernement, rejetée par l’ensemble des organisations syndicales représentatives, il s’agit d’une attaque contre notre fonction publique et la stabilité protectrice de nos institutions démocratiques. Il prévoit d’importantes régressions et la casse de notre fonction publique : Le recours généralisé au recrutement contractuel vise à précariser un nombre toujours plus important de français tout en organisant la fin de la neutralité liée au statut de fonctionnaire. Les organismes représentatifs et paritaires sont réduits. Les rémunérations sont rendues en partie aléatoires, renforçant ainsi les inégalités et la précarité pour les personnels. Le CNFPT si nécessaire à la formation républicaine des agents publics est privatisé. Les 35 heures dans les collectivités territoriales sont également mises en cause.

Face à ces attaques la Gauche Républicaine et Socialiste propose et exige du gouvernement :

  • Le retrait du projet de loi Fonction publique ;
  • Le dégel immédiat du point d’indice de la Fonction publique et l’augmentation des salaires du public et du privé sur la base du SMIC à 1 500€ net ;
  • L’arrêt des 120 000 suppressions de postes et des fermetures de services publics conformément au moratoire promis aux français le 25 avril par Emmanuel Macron ;
  • Le recrutement de fonctionnaires et des créations de postes pour répondre aux besoins de nos services publics (écoles, hôpitaux, inspection du travail, administration fiscale, collectivités.

La Gauche Républicaine et Socialiste appelle à manifester le 9 mai aux côtés des fonctionnaires mobilisés pour s’opposer au Projet de loi présenté par le Gouvernement et la suppression de 120 000 postes dans la fonction publique.

Reprise de l’aciérie Ascoval de Saint-Saulve par British Steel, la délivrance !

Par le pôle thématique entreprises de la Gauche Républicaine et Socialiste

Le tribunal de grande instance de Strasbourg a confié jeudi la reprise de l’aciérie Ascoval au groupe sidérurgiste British Steel. C’est une véritable délivrance et un soulagement pour les 270 salariés et leurs familles, épuisés et éprouvés par quatre années de lutte et de rebondissements incessants. Tous les salariés seront repris. La ténacité a enfin fini par payer. L’usine de Saint-Saulve est une des usines sidérurgiques parmi les plus modernes d’Europe. La prise d’effet de cette session a été fixée au 15 mai 2019 à minuit. Il importe maintenant de remplir le carnet de commandes. L’objectif est que l’aciérie « British Steel Saint Saulve » atteigne sa capacité maximal de production à l’horizon 2021.

Selon un communiqué, le groupe britannique ouvre une filière complémentaire à celle des hauts fourneaux pour développer une production à partir d’acier recyclé destiné aux « produits longs » (rails ferroviaires, fil machine). Cette nouvelle filière qualifiée de stratégique et plus écologique par le groupe permettra d’alimenter et de faire croître le volume de production des usines et laminoirs. On se souvient de la douche froide qu’avait constitué l’annonce de la reprise d’Ascoval par le franco-belge Altifort puis son désistement fin février. On se souvient moins que Vallourec (dont l’Etat est actionnaire à 16% via BPI France) est le principal client d’Ascoval ainsi qu’un actionnaire de poids (40%). Pourtant Vallourec a toujours refusé de s’investir tant financièrement qu’en terme de volumes pendant la période de transition lors du plan de reprise d’Altifort.

Cette histoire est riche d’enseignements à l’heure ou un groupe appartenant à un magnat info-britannique a mis la main sur une immense fonderie d’aluminium à Dunkerque ainsi que sur deux équipementiers automobiles dans la Vienne affirmant « vouloir réindustrialiser la France ». Ainsi les groupes étrangers croiraient plus en l’industrie française que le gouvernement qui manque cruellement de volonté et de stratégie pour la réindustrialisation de la France. Un comble! Ce succès ne doit pas faire oublier les trop nombreux sites industriels qui ferment ou ont fermé et leurs anciens occupants qui passent rapidement de l’oubli médiatique à l’oubli tout court rendant impérieux le besoin d’une stratégie volontariste à l’échelle du territoire. Une des premières sécurité à laquelle assurent les français est d’abord celle d’avoir un travail.

Vous souhaitez rejoindre le pôle thématique entreprises de la GRS pour participer aux travaux du pôle et aux rencontres organisées ? Merci d’adresser un message à contact@g-r-s.fr

 

Pitié-Salpêtrière : mensonge d’État ?

Communiqué de la Gauche Républicaine et Socialiste

D’après les enquêtes rigoureuses menées par la presse française ces dernières heures, « l’attaque » de l’hôpital de la pitié salpetriere n’a jamais eu lieu. Si ces informations devaient être confirmées, les accusations formulées par Christophe Castaner au lendemain des manifestations du 1er mai relèveraient du mensonge d’Etat.

En choisissant d’instrumentaliser des faits qui ne sont pas établis pour exacerber les tensions, le ministre de l’intérieur manque à ses responsabilités. La Gauche Républicaine et Socialiste appelle Christophe Castaner à apporter les preuves de ses allégations, ou à défaut, à quitter ses fonctions. Il en va du sens de la responsabilité en République.

 

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