Un gouvernement néolibéral bientôt illibéral ?

Le gouvernement accumule les fautes en matière de libertés publiques, notamment à l’encontre du droit constitutionnel de manifester. On ne compte plus le nombre de simples citoyens blessés, ni celui des manifestants jugés en urgence par un appareil répressif qui tourne à plein régime.

Le  nombre de blessés graves du fait de l’usage des LBD et des grenades de désencerclement ont provoqué de vives et légitimes condamnations et réprobations des instances internationales et du Conseil de l’Europe. Le matraquage dont a été victime ces derniers jours un Député de l’opposition devrait à ce titre soulever une indignation collective tant cet évènement est le symbole de l’arbitraire du pouvoir et les consignes du ministre de l’Intérieur Christophe Castaner qui autorisent cette violence.

Cette accumulation d’atteintes à l’Etat de droit  affaiblissent  la nécessaire condamnation par la France  des régimes autoritaires européens issus de la droite extrême ou identitaire.

La voix des militants des droits de l’homme et du citoyen doit  être entendue. Il est temps que s’organise une large mobilisation des républicains contre ces dérives. 

Europe : Les mensonges d’un Président candidat

La tribune d’Emmanuel Macron, les mensonges d’un Président de la République transformé en candidat aux élections européennes

 

La tribune d’Emmanuel Macron publiée dans la presse européenne signe l’entrée en campagne électorale du leader de La République en Marche. C’est un festival de phrases creuses convenues, un exercice de communication politique qui n’aborde pas les enjeux réels de la construction européenne et ne tient pas compte des attentes des citoyens français et européens. Cette tentative de détourner l’attention des opinions publiques européennes de la réalité prépare de graves désillusions et ne manquera de nourrir les ressentiments et la progression de forces xénophobes et identitaires, dont le camp Macron a besoin pour justifier l’imposture de son discours.

 

Concernant les « libertés », la mise en exergue des cyberattaques qui selon lui mettraient en danger nos démocraties est une manœuvre pour maquiller un déni de réalité et ne pas aborder les reculs concrets des libertés publiques et individuelles (indépendance de la justice, droits des femmes, liberté de la presse, liberté d’opinion et de manifestation) décidées et mises en œuvre dans plusieurs États membres comme la Pologne, la Hongrie, la Bulgarie, la Roumanie ou la Slovaquie ou en projet comme en France. De même la priorité devrait être donnée à une politique de lutte résolue contre le racisme et l’antisémitisme. Il est symptomatique qu’au moment d’entrer personnellement en campagne électorale, Emmanuel Macron décide d’abandonner ce champ de confrontation pourtant essentiel au projet européen.

 

Concernant les « protections », ses propositions se limitent à des déclarations de principes inopérantes, sans soumettre un contenu et une stratégie nouvelle. D’autant plus que chacun sait qu’aucun pays – pas même la France – n’a l’intention de transférer à l’UE une souveraineté majeure, le contrôle de ses frontières. La renégociation des accords de Schengen complétées par des politiques européennes coopératives seraient ici à la fois plus solidaires et plus efficaces.

 

Comment croire son plaidoyer pour une « juste concurrence », quand l’Union Européenne poursuit avec son aval une politique dogmatique de libre-échange totalement délétère pour l’agriculture, l’industrie et les travailleurs européens et vient de signer des accords en totale opposition avec les intentions et mesures suggérées dans la tribune ?

 

Concernant le « progrès », alors que la politique d’Emmanuel Macron consiste à mettre à mal les fondements de la sécurité sociale en France, son invocation à l’échelle européenne pourrait prêter à sourire. Les logiques de dumping économique et social ne sont pas remises en cause, pas plus que les logiques ordo-libérales qui contraignent chaque État membre à conduire des politiques d’austérité, des réformes structurelles, que la majorité présidentielle met en œuvre sagement en France, et à ne pas se doter des moyens nécessaires pour respecter les objectifs impérieux de transition écologique. Ne nous leurrons pas sur l’invocation d’un « salaire minimum européen » ; celui-ci est vidé de sens dès le moment où il précise « adapté à chaque pays », car cela signifie l’acceptation d’un maintien d’écart de salaires qui perpétueront un dumping majeur.

 

La tribune d’Emmanuel Macron est un texte étrange qui le positionne comme un candidat aux élections européennes ou un directeur de campagne de son parti et de ses alliés européens. On attendait au contraire d’un Président de la République qu’il adresse avec hauteur de vue les propositions de la France aux autres États membres : Ce serait en effet le rôle de la France de proposer la réorientation radicale de la construction européenne, l’abandon des politiques austéritaires et des principes de la « concurrence libre et non faussée » qui aggravent les inégalités et déséquilibres économiques, et proposer de nouvelles politiques communes.

 

Tel n’est pas le cas : la presse européenne et régionale et le site de l’Élysée diffusent depuis ce matin le programme électoral de LREM et de l’Alliance Libérale dans laquelle s’insère Emmanuel Macron : il n’est pas tolérable que les institutions de la République servent à financer la campagne des amis du Président.

Transport aérien, l’heure n’est pas au désengagement de l’Etat

L’achat d’actions du groupe Air-France/KLM par l’Etat néerlandais montre hélas clairement l’incurie du gouvernement français dans bien des secteurs clefs, et singulièrement dans le transport aérien.

Aveuglé par son dogmatisme libéral, le gouvernement n’a pas imaginé que l’Etat néerlandais allait défendre les intérêts de son pays en engageant du capital public d’une entreprise. C’est pourtant ce qu’il a fait avec cette intention affichée de pouvoir influer sur les futures décisions stratégiques du groupe mais aussi de préserver les activités de l’aéroport de Schiphol, dont l’Etat hollandais est actionnaire à plus de 70 %.

C’est évidemment tout le contraire de la politique menée par le gouvernement d’Emmanuel Macron qui veut privatiser ADP et de l’attitude de Bruno Lemaire qui déclarait à la suite de cette entrée au capital d’AF/KLM de l’état Néerlandais, qu’il est essentiel qu’Air France-KLM « soit géré dans l’esprit de son intérêt social sans interférence étatique nationale ».

De quel intérêt social parle-t-il ?  N’est-il pas justement de la responsabilité de l’Etat de veiller à ce que la bonne santé de l’entreprise comme Air-France aille de pair avec l’intérêt national et l’emploi en France. C’est le cap que défend la Gauche Républicaine et socialiste s’agissant des secteurs stratégiques comme le transport aérien.

C’est pourquoi :

La GRS s’oppose à la privatisation d’ADP et après le large vote intervenu au Sénat demande au gouvernement d’y renoncer.

– La GRS demande que l’Etat renforce sa présence capitalistique au sein d’AF/KLM et signe, après consultation des partenaires sociaux, avec l’Etat néerlandais un pacte d’actionnaires publics garantissant sérieusement les intérêts français et dans la durée. Car les activités du transport aérien n’ont pas une rentabilité capitalistique très forte et connaissent des aléas de conjoncture exigeant des actionnaires stables et voyant loin. Aussi, dans ce domaine le capital public est un atout.

– La GRS souhaite que soient revues les conclusions pressenties des assises du transport aérien qui ne sont, à ce stade absolument pas à la hauteur des enjeux et qu’enfin soient engagée une politique de rééquilibrage plus favorable au transport aérien français, avec les moyens nécessaires à son développement.

Si KLM fait valoir qu’elle contribue plus qu’Air France aux bénéfices du groupe, il faut rappeler que sans le rachat (dans le cadre d’une OPA amicale) par notre compagnie nationale, elle n’existerait plus et que par ailleurs l’essentiel de l’activité (2/3) est celle d’Air-France. Mais il faut souligner aussi que cet écart de résultats entre les deux compagnies vient pour plusieurs centaines de millions d’euros de la différence d’environnement économique et fiscal entre les deux pays. Ce qui justifie une action gouvernementale que bon nombre d’acteurs ont demandé lors de ces assises et qui demeurent nécessaires et urgentes. 

Pour la Gauche Républicaine et Socialiste, l’heure ne devrait plus être au désengagement dogmatique de l’Etat mais à son soutien aux activités du transport aérien et à Air-France. 

Marc Vuillemot soutient la liste aux européennes

Le Maire de la Seyne-sur-Mer, Marc Vuillemot, soutient la liste aux élections européennes conduite par Manon Aubry. Retrouvez ici l’article publier sur son blog.

« Nombre de démocrates de la gauche et de l’écologie ont espéré une prise de conscience de l’absolue nécessité d’un projet européen commun à l’ensemble de leurs sensibilités.

Mais, il faut se rendre à l’évidence : la plupart des mouvements politiques n’y tiennent pas. Comme beaucoup, je l’ai longtemps espéré, et j’ai suivi les initiatives prises ça et là pour une convergence de projet en vue de proposer aux électeurs de mai prochain une voie commune vers une Europe sociale, respectueuse de ses peuples, de la démocratie et des valeurs universelles que les Français ont su,
par le passé, promouvoir sur le « Vieux continent ».

Les jeux semblent faits. Sauf miracle, toute la gauche ne sera pas rassemblée. L’inquiétante et urgente actualité européenne et mondiale commande qu’un nouveau front populaire s’incarne désormais autour des seuls qui, rassemblés, posent les bases d’un avenir en commun.

La publication des programmes des listes issues des organisations politiques, aujourd’hui morcelées en une kyrielle de partis, semblait
offrir une opportunité car nombre de convergences y apparaissent. Mais on n’est pas, comme à La Seyne, dans un contexte de coopération sur un projet communal. Les écologistes d’EELV ont comme toujours opté pour une participation autonome aux élections européennes. Les communistes, pour ce premier rendez-vous électoral depuis leur congrès où une majorité s’est dégagée pour une affirmation de leur identité, ont logiquement choisi de faire cavalier seul. Le PS, s’il a semblé renoncer à son hégémonie historique, infléchir son propos vers moins de social-libéralisme, dresser le bilan du quinquennat Hollande, et accueillir avec bienveillance l’initiative de Place publique, demeure montré du doigt par d’autres et se refuse lui-même à un partenariat avec la gauche la plus « radicale ». Et le leader de Génération.s a paru constater avec amertume l’impossibilité d’une union utile et a annoncé se résigner à présenter une liste.

« L’AVENIR EN COMMUN », UNIQUE ACTE VERS UN PROJET UNITAIRE

Cependant, des socialistes, des écologistes et le Mouvement républicain et citoyen (MRC) ont fusionné en créant ensemble un nouveau parti politique de rassemblement, Gauche républicaine et socialiste (GRS), et ce mouvement a formalisé un accord de programme européen avec la France Insoumise (FI) qui, elle-même, a imaginé une liste largement ouverte, à commencer par sa tête de liste, Manon Aubry, une Varoise, militante associative, porte-parole d’une ONG agissant contre l’évasion fiscale et les inégalités. Et cette liste est devenue la seule liste d’union à gauche, appelée « L’Avenir en commun », rassemblant FI et GRS. Et pourquoi pas d’autres demain, si l’on ne tarde pas trop ?…

Hormis celles d’EELV et de « L’Avenir en commun », chacune créditées de 7 à 8% de vote dans les sondages, les autres listes risquent de ne pas franchir la barre des 5%, seuil en deçà duquel on n’a pas d’élu, alors que la gauche et l’écologie, toutes sensibilités confondues, recueilleraient, selon les enquêtes d’opinion, y compris depuis qu’est sondée une éventuelle liste « gilets jaunes », de 26 à 28% de voix, largement devant l’extrême-droite et les « marcheurs ».

« L’AVENIR EN COMMUN », LA RAISON PARTAGÉE POUR LE PRÉSENT

Aujourd’hui, seules laFI et la GRS ont ouvert la voie de l’unité avec « L’Avenir en commun ». Il a été possible aux deux sensibilités rassemblées de s’entendre sur le projet d’une Europe respectant la souveraineté des peuples, sur une planification écologique pour faire face à l’urgence climatique, sur la mise au pas de la finance qui fait tant de mal, sur la lutte contre le dumping social et fiscal, sur l’importance des services publics, sur le rôle du continent pour la paix et la coopération décentralisée, sur les droits, les libertés et la question des migrants.

À moins de trois mois de l’élection européenne, la raison commande que ce soit ce projet « L’Avenir en commun » qui soit porteur d’espérance de l’unité nécessaire au changement, non seulement pour les plus humbles des citoyens européens chaque jour plus frappés par l’ultra-libéralisme, mais aussi pour les classes moyennes principalement appelées à payer pour l’accompagnement social des victimes du capitalisme financier, et, plus généralement, pour tous les républicains et démocrates qui n’ont pas digéré que l’on n’ait pas respecté le vote des Français de 2005 rejetant le traité constitutionnel et qui se désespèrent de voir la commission européenne détricoter, maille après maille, ce qui, en France, a été tissé à la fin de la deuxième guerre mondiale par le Conseil National de la Résistance, pour la paix, les libertés, la solidarité et l’égalité.

« L’Avenir en commun », c’est la raison partagée pour le présent. Puisse ce projet inspirer nombre de nos concitoyens. »

Non aux Privatisations, défendons notre patrimoine commun !

Alors que l’exemple de la privatisation de l’aéroport de Toulouse est un fiasco, que la privatisation des autoroutes a eu pour seule conséquence la hausse du tarif pour les usagers, la loi Pacte votée en première lecture à l’Assemblée Nationale le 9 octobre 2018 prévoit la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP), d’Engie et de la Française des jeux (FDJ). Lors de la navette parlementaire, en première lecture, le 5 février 2019, le Sénat a retoqué l’article 44 relatif à la vente d’ADP, après avoir fait de même en commission pour celle de FDJ. Cette mésentente entre les deux chambres est révélatrice des inquiétudes concernant ces privatisations d’entreprises stratégiques au vu de leurs domaines : transport, énergie, loterie nationale.

De nombreuses voix d’intellectuels s’élèvent contre cette loi et notamment contre ce volet des privatisations. Nous pouvons nommer par exemple l’initiative de David Cayla, économiste, maître de conférence à l’Université d’Angers et Coralie Delaume, essayiste, qui ont publié une pétition le 24 février comptant à ce jour (26 février) plus de 10 000 signatures. https://www.change.org/p/monsieur-le-ministre-l-%C3%A9conomie-et-des-finances-non-%C3%A0-la-privatisation-d-a%C3%A9roports-de-paris?recruiter=false&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=psf_combo_share_initial.pacific_post_sap_share_gmail_abi.gmail_abi&utm_term=share_petition&recruited_by_id=08819110-3857-11e9-9730-07c51921b518&utm_content=fht-14336597-fr-fr%3Av6

L’exemple de la privatisation d’ADP est symptomatique. Bien que les autres privatisations soient toutes aussi préoccupantes. ADP au vu de son flux de voyageur, constitue la principale zone de transit du pays. De plus, l’entreprise est rentable et verse à l’État 100 à 200 millions de dividendes chaque année. Alors peut-on se passer de cet argent ? Il s’agit également d’un espace foncier stratégique aux portes de Paris, mais que deviendra-t-il aux mains de financeurs privés ? Le plus absurde étant que la loi prévoit une concession de 70 ans après laquelle l’aéroport pourra redevenir public. Un blanc seing d’aussi longue durée c’est vraiment vendre à l’aveugle notre patrimoine.

Pour finir, avec l’absurdité et la dangerosité du projet global de privatisations de nos entreprises, des juristes ont relevé dans le préambule de la Constitution de 1946 alinéa 9 ayant valeur constitutionnelle ( faisant parti du bloc de constitutionnalité): « Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ». L’État, dans ses fondations n’a donc pas vocation à vendre ses services publics les plus précieux. Notre État est souverain en dépit des logiques déraisonnées du libéralisme Européen.

Face à ces privatisations, La Gauche Républicaine et Socialiste, s’inscrit dans une démarche de développement d’un État stratège et protecteur vis-à-vis des entreprises stratégiques du pays. Au-delà de notre opposition à ces projets, nous demandons également la renationalisation des autoroutes. Face à la vente des bijoux de familles, nous défendons le bien commun !

A la rencontre des ouvriers d’Alstom

Alors que notre outil industriel continue d’être dépouillé, Emmanuel Maurel et Bastien Faudot sont allés rendre visite aux ouvriers d’Alstom de l’usine de Belfort. Récit.

Emmanuel MAUREL, député européen et Bastien FAUDOT, conseiller départemental de Belfort, sont allés à la rencontre des ouvriers d’ALSTOM TRANSPORTS, avec qui ils se sont entretenus des conséquences du rejet par la Commission européenne du projet de fusion avec SIEMENS. A la suite de ces entretiens, une réunion s’est tenue en présence des syndicats d’ALSTOM BELFORT, abordant l’avenir du site de production et le rôle de l’Etat comme garant du développement industriel d’ALSTOM. 

Que la puissance publique joue son rôle !

A cette occasion, Emmanuel MAUREL et Bastien FAUDOT ont plaidé pour un véritable patriotisme économique, à l’opposé des nombreux reculs opérés par ce gouvernement et ses prédécesseurs en matière de politique industrielle. L’économie française et européenne ont besoin d’une industrie forte, où les capacités de production, les investissements d’avenir et le développement de l’emploi sont assurés. Cette nécessité doit à l’évidence se traduire par une politique volontariste où la puissance publique joue pleinement son rôle et protège ses intérêts face aux Etats-Unis et la Chine.

La GRS avec les gilets jaunes !

La GRS s’est mobilisée le 5 février avec les syndicats et les gilets jaunes contre la politique ultra libérale du gouvernement Macron !

Emmanuel Maurel, Bastien Faudot et Jean-Luc Laurent étaient présents à la manifestation du mardi 5 février aux côtés des organisations syndicales et des Gilets Jaunes à Paris. L’ensemble des militants de la Gauche Républicaine et Socialiste étaient présents dans toute la France pour exprimer les aspirations de justice sociale, économique et de protection des services publics d’une large majorité de français.  Ce sont près de 300 000 personnes qui ont marché contre la politique libérale et inégalitaire d’Emmanuel Macron et de son gouvernement rencontre. En effet, cette politique de classe et de casse rencontre depuis plusieurs mois une contestation populaire puissante à travers les ronds-points et places du pays.

Aller vers un front populaire du XXIe siècle

Il est indispensable que la gauche politique associative et syndicale  dans son ensemble soit aux côtés de tous les français qui exigent le retour de l’ISF, l’augmentation réelle du SMIC ou la fin du démantèlement de la fonction publique et du service public ( fermetures d’hôpitaux, de maternités, de petites lignes ferroviaires,…). Prochaine mobilisation le 17 mars, à noter dans nos agendas militants !

La Gauche républicaine et socialiste prend parti

Réunis à Valence pour leurs « rencontre fondatrices », le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) et l’Alternative Pour une République Écologiste et Socialiste (APRES) ont décidé ce dimanche 3 février de se rassembler pour fonder un nouveau parti : la Gauche Républicaine et Socialiste.

Ce parti se veut le porte-parole de la volonté populaire de rupture avec le fondamentalisme néolibéral, exprimée notamment par le mouvement des Gilets Jaunes. Il se prononce pour la construction d’un nouveau Front populaire résolument écologiste, social et laïque. 

Vers une convergence stratégique avec la France insoumise

Il acte une convergence stratégique avec la France Insoumise, qui se traduira par la présence de plusieurs de ses membres sur la liste de rassemblement conduire par Manon Aubry à l’occasion des élections européennes.

Ce nouveau parti sera présidé par deux animateurs nationaux, Emmanuel Maurel, député européen, et Bastien Faudot, conseiller départemental de Belfort. Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris,  et Jean Luc Laurent, ancien député en assureront la coordination.

Nous avons besoin de vous !

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