La GRS sur le terrain pour le référendum ADP

La Gauche Républicaine et Socialiste était mobilisée ce week-end sur la question d’ADP. Nous sommes désormais proches des 500 000 signatures : plus de 10% des signatures requises pour organiser le référendum sur la privatisation d’ADP sont déjà enregistrées. 

Ce bon début de campagne ne doit pas nous faire oublier que celle-ci s’inscrit dans la durée. Le refus du ministère de l’Intérieur de communiquer en temps réel le nombre de signatures et le silence des médias au sujet du référendum ne facilitent pas la mobilisation.

Cette campagne se mènera donc sur le terrain, sur les marchés pour aller chercher les signatures une par une. Des points fixes, comme celui organisé à Villeneuve Saint Georges par la Gauche Républicaine et Socialiste ce week-end, pour faire signer sur place les citoyens est le moyen le plus efficace pour mener campagne. 

Partout les organisations de gauche impliquées sur la campagne doivent agir ensemble, à coup d’actions militantes et de réunions publiques pour sensibiliser nos concitoyens. ADP est un cas d’école de la destruction de nos services publics orchestrée par les libéraux. Nous voulons un Etat stratège et protecteur et nous pouvons, en organisant ce référendum, infliger une défaite d’envergure à tous ceux qui ne voient dans l’Etat qu’un obstacle à la sainte « main invisible ».

La Gauche Républicaine et Socialiste est partout mobilisée pour cette campagne qui se terminera en mars prochain !

Baccalauréat : face au mur Blanquer, des professeurs acculés

Rappelons-le, les quelques 750 professeurs qui se sont mis en grève et ont refusé de corriger des copies du baccalauréat l’ont fait en désespoir de cause. Et le ministre de l’Éducation nationale s’est mis lui-même dans une situation délicate dont il entend sortir sans céder un pouce de terrain aux professeurs en grève. Depuis maintenant 2 ans, Jean-Michel Blanquer mène ses réformes, dont la controversée réforme du Bac, contre l’avis des enseignants et des syndicats. Elles sont imposées à marche forcée, sans concertation.

Méprisés, face à un ministre faisant la sourde oreille, certains professeurs ont décidé de recourir à la méthode « dure » pour se faire entendre et ont refusé de corriger des copies du Bac. La réaction du ministre ne s’est pas faite attendre : menace de retenues sur salaire bien supérieures au nombre de jours chômés par les grévistes ; remplacement des notes du baccalauréat par des notes du contrôle continu. Ce sont ces mesures de rétorsion visant à étouffer la contestation qui ont entraîné les syndicats d’enseignants et plus généralement les enseignants dans une bronca contre le ministre. La brutalité de la réponse du ministre risque d’impacter tant les professeurs que les élèves. Le recours au contrôle continu pour remplacer les notes manquantes rompt de fait l’égalité entre les élèves, sans même parler des professeurs sommés d’inventer des notes pour des élèves. Le pathétique le dispute donc au tragique dans un improbable chaos dont les élèves sont victimes.

La Gauche Républicaine et Socialiste s’alarme des méthodes employées par le ministre et de la rupture consommée entre les enseignants et Jean-Michel Blanquer. Elle appelle celui-ci à renouer le fil du dialogue avec les syndicats et organisations représentatives. Aucune réforme du primaire, du secondaire et du baccalauréat n’a de chance de réussir sans le soutien des professeurs qui seront chargés de les appliquer quotidiennement. Le mépris et la brutalité ne sont pas des méthodes de gouvernement ni de réforme.

Haro sur les APL : arrêtez le massacre !

Le gouvernement voulait faire passer en catimini une nouvelle baisse des APL qui a été votée dans la loi de finance pour 2019.

Après la baisse de 5€ décidée en 2017 et la ponction massive sur les finances des organismes HLM, le budget prévoyait une nouvelle saignée dans les aides personnalisées au logement. 

D’abord, la désindexation totale des APL, que ce soit vis-à-vis de l’inflation ou même de l’évolution du loyer revient à les baisser purement et simplement. En réalité l’État fait une économie de 3 milliards d’euros à travers une grave spoliation du pouvoir d’achat des foyers les plus modestes.

Ensuite, le calcul de ces aides sera désormais établi à partir des revenus de l’année en cours et non plus des ressources des années antérieures. Cette mesure prétendument technique permet en réalité à l’État de réaliser une économie budgétaire de l’ordre d’1,2 milliards d‘euros supplémentaires. 

C’est ainsi entre 900 000 et 1 million de bénéficiaires actuels de l’APL (sur 6 millions) qui vont perdre une partie du montant de cette allocation pourtant essentielle.

Enfin, a été décidée la suppression des APL pour l’accession sociale à la propriété, qui doit permettre de réaliser une économie supplémentaire de 900 millions.

Les sénateurs du groupe CRCE ont vivement dénoncé ces mesures profondément injustes lors du précédent débat budgétaire. 

Devant le mouvement des gilets jaunes et le fort mécontentement de nos concitoyens face à la diminution de leur pouvoir d’achat, le gouvernement avait reporté ces mesures, initialement prévues au printemps, à l’automne 2019. Face au tollé général, il annonce désormais qu’elles ne prendront effet qu’en 2020.

Un report ne suffit pas, nous demandons au nom de la solidarité et de la décence commune l’abandon de ces mesures iniques qui ponctionnent les plus pauvres et les catégories populaires de plus de 5 milliards d’euros chaque année !

Cette somme représente la moitié du montant des mesures annoncées par Emmanuel Macron à la suite du mouvement des gilets jaunes ! Ce que le Président donne d’une main, il le reprend de l’autre et de la façon la plus violente qui soit.

Mobilisons-nous contre la baisse continue et massive des APL qui ne fait qu’ajouter aux difficultés de nos concitoyens modestes alors que les français dépensent sans cesse davantage pour se loger !

Nous serons particulièrement vigilant devant le projet de Revenu Universel d’Activité (RUA) qui va servir de camouflage à une nouvelle étape de diminution des APL. Or il faut rappeler que les APL ne forment pas un revenu de substitution mais un des piliers du financement des politiques du logement et en particulier pour le logement social. Elles ne sauraient en aucun cas être intégrées dans le RUA.

Mais réjouissons-nous, pendant que le Gouvernement tape sur les plus pauvres, les journaux étrangers notent que la France est le pays où les plus riches se sont le plus enrichis dans le monde : merci patron !

CONFORAMA cède à l’injonction de ses actionnaires en supprimant 1900 postes !

 Les organisations syndicales ont été reçues lundi par la Direction Générale qui leur a révélé un plan de restructuration consistant à supprimer 1900 emplois au sein de Conforama France :

·      32 magasins seront fermés (8 en Ile de France, dont 2 à Paris intra-muros), soit 1050 postes supprimés. Les magasins d’Antibes, Grenoble, Saint Ouen, Paris Pont neuf et Etoile sont condamnés. La Seine et Marne est fortement impactée avec trois magasins Conforama concernés à Torcy, Chelles et Meaux.

·      600 postes seront supprimés au sein des 164 magasins restants pour « optimiser » le fonctionnement, à grands coups de polyvalence forcée donc d’augmentation de charge de travail. On s’y dirigerait vers un « parcours client 100% autonome » d’après un délégué syndical central. 

·      Les 10 magasins Maison Dépôt seront fermés soit 100 emplois.

·      26 postes seront supprimés au Service Après-Vente basé à Compiègne.

·      124 postes seront supprimés au Siège social, toutes les directions étant concernées. 

Ce plan a été présenté comme le seul moyen de « redresser l’entreprise ». A son issue, Conforama France sera, a assuré la direction, redevenu profitable, après des pertes cumulées de 480 M€ sur 6 ans. Par ailleurs, la cession de Conforama est pour le moment « arrêtée » car la Direction Générale ne souhaite pas « brader » Conforama.

La Direction souhaitait que la réunion extraordinaire du Comité Central d’Entreprise, prévue mardi 2 juillet 2019, voit son ordre du jour modifié afin de détailler son plan aux élus. Celui-ci n’a finalement pas eu lieu du tout. 

Pour les créanciers, octroyer un prêt à un taux exorbitant engageant tout le patrimoine immobilier de Conforama n’a pas suffi. Ils ne s’en cachent pas : ils veulent désormais récupérer leur argent, quelles qu’en soient les conséquences sociales.

Les organisations syndicales ont demandé à rencontrer le Comité Interministériel de Restructuration Industrielle pour mettre l’Etat devant ses responsabilités. C’est grâce aux dispositifs des lois dites « travail », El-Khomri et Macron que les salariés vont faire l’objet d’un plans social facilité pour l’entreprise et vont venir grossier les rangs des demandeurs d’emploi.

La Gauche Républicaine et Socialiste soutient les salariés, et leurs organisations syndicales en première ligne, qui vont injustement et après d’importants efforts être « remerciés » par leur entreprise. Et cela alors que l’actionnaire, Steinhoff International, responsables de malversations financières, a aggravé les difficultés de l’entreprise dont pâtissent aujourd’hui les salariés.

Fermetures d’écoles à la rentrée 2019, J. M Blanquer : rien que des mots !

Le ministre Blanquer s’était vanté au mois d’avril dernier qu’aucune fermeture d’écoles n’aurait lieu en France à la rentrée prochaine, et ce pour la première fois depuis fort longtemps (« Nous ne fermerons pas d’écoles primaires à la rentrée, c’est la première fois qu’un gouvernement s’engage à cela, rendez-vous compte, c’est énorme », déclarait-il sur France Info). En cela il reprenait une des promesses que le président Macron avait faite pour répondre à la mobilisation des gilets jaunes. Or, nous apprenons cette semaine qu’en fait ce sont près de 400 écoles qui seront fermées à la rentrée 2019 !

On nous aurait donc menti ? 

Le ministre de l’éducation nationale a bien tenté d’allumer des contre-feux aujourd’hui en indiquant que ces fermetures se sont toutes faites avec l’accord des maires…

Tout cela amène plusieurs remarques : d’abord, mais nous y sommes désormais malheureusement habitués, la méthode Blanquer c’est avant tout de la communication, des effets d’annonce, des mots, encore des mots, et derrière, une réalité souvent bien différente ! Un numéro constant d’habile prestidigitateur en quelque sorte, qui détourne notre regard pour mieux nous faire oublier qu’en vérité ce sont bien 400 écoles qui vont disparaître, le plus souvent dans la ruralité ! Ensuite, si on se penche sur les chiffres, il y a bien parmi ces suppressions d’écoles plus de 110 fermetures qui ont été décidées par l’Éducation nationale elle-même, ce qui contredit le discours ministériel ! 

Enfin, si 250 de ces suppressions ont en effet reçu l’aval des élus locaux dans le cadre de projets de fusions et de regroupements d’écoles, cet accord des maires est là encore à relativiser fortement. Nombreux sont les maires de communes rurales à dénoncer en effet les conditions qui les ont conduits à de telles décisions : pressions, disparition des classes de leur commune les unes après les autres…Rappelons que plus de 800 classes ont déjà fermé lors de la dernière rentrée en zones rurales !

C’était l’une des demandes des gilets jaunes : enrayer la disparition progressive des services publics près de chez eux, qui les oblige à prendre de plus en plus fréquemment leur voiture pour des distances de plus en plus lointaines. On ne peut pas dire qu’ils aient été entendus !

La Gauche Républicaine et Socialiste appelle le gouvernement à revenir sur ces fermetures afin de garantir une réelle égalité devant le service public d’éducation partout sur le territoire national.

Décollage réussi pour le RIP ADP !

Deux semaines après le lancement de la campagne de collecte des signatures de citoyens en faveur de la tenue d’un référendum, le Conseil Constitutionnel annonce aujourd’hui près de 500 000 ( 480 000) soutiens enregistrés avec un taux de validation de 97% ! Le début de la première étape du Référendum d’Initiative Partagée (RIP) est un véritable succès démocratique qui traduit bien l’aspiration des français à décider de leur destin et à maîtriser leurs biens communs contre la volonté de brader nos actifs stratégiques à des intérêts privés. 

Ce premier bilan d’étape est un véritable encouragement à amplifier la dynamique enclenchée sur les réseaux sociaux, dans nos villes et autour de nous avec nos amis et proches. Malgré les obstacles techniques et la faible couverture médiatique 1/2 million de citoyens en très peu de temps se sont déjà mobilisés. Si nous continuons sur ce rythme nous imposerons le référendum avant mars ! Raison de plus pour ne pas s’arrêter en si bon chemin et amplifier l’action partout sur le territoire de la République !

La Gauche Républicaine et Socialsite est d’ores-et-déjà en ordre de bataille dans les villages, villes, départements, régions et au Parlement ainsi que dans les comités unitaires, et sur le terrain avec un kit militant. La grande campagne républicaine contre la privatisation des biens communs de la Nation continue !

Pour signer c’est ici : https://www.referendum.interieur.gouv.fr/

Pour découvrir et télécharger le Kit de campagne GRS : https://g-r-s.fr/campagne-adp-materiel-grs/

Sea Watch 3 : Sauver des vies et respecter le droit maritime international ne doit pas conduire en prison !

Sauver des vies et respecter le droit maritime international ne doit pas conduire en prison !!!

La capitaine allemande Pia Klemp, ancienne commandante des navires de sauvetage Luventa et Sea Watch 3 et son équipage sont sous la menace d’un procès en Italie et encourent ainsi jusqu’à 20 ans de prison.

Le crime reproché à ces marins (capitaines et équipages) est d’avoir permis le sauvetage en mer de milliers de personnes notamment des enfants en 2016 et 2017. Le gouvernement italien les accuse d’avoir aidé et encouragé l’immigration illégale. Ils sont donc interdits de navigation au large des côtes italiennes, au risque d’être arrêtés et placés en détention.

A présent, c’est au tour de Carola Rackete, nouvelle capitaine du Sea Watch qui se voit contrainte de forcer le blocage italien pour faire débarquer sur le port de Lampedusa 42 migrants qui connaissent depuis 14 jours des conditions de vie dégradantes et inhumaines, sans parler des épreuves endurées auparavant. Ces gens sont à bout.

En criminalisant le sauvetage, le gouvernement italien rend l’immigration illégale passible de mort. En effet, un naufrage en mer, qui plus est dans les conditions des traversées en question, est synonyme de mort. Il n’y a pas de demi-mesure.

C’est pour cela que le droit international condamne le marin qui, en capacité de secourir d’autres marins en péril, déciderait de ne pas agir. Car son inaction volontaire est mortelle.

Quelles que soient les circonstances d’intervention des navires de sauvetage Juventa et Sea Watch 3, Pia Klemp, Carola Rackete et leurs équipages ceux-ci ont sauvé des êtres humains d’une mort certaine. Le statut migratoire de ces personnes n’a en comparaison aucune importance.

Remettre ces principes en cause, comme le fait le gouvernement italien, comme l’a fait dans une moindre mesure l’actuel ministre de l’intérieur en accusant les ONG humanitaires de « faire le jeu des passeurs », c’est accepter de laisser mourir les migrants.

La Gauche Républicaine et Socialiste condamne ces poursuites politiques qui remettent en cause les droits humains et la solidarité entre individus. Nous saluons les courageux dockers du port Gênes qui ont déclarés le port ouvert pour le SeaWatch 3. Dans les ports et sur les mers, la solidarité n’est pas un vain mot.

Emigrer dans ces conditions c’est avant tout fuir. Personne ne fuit son pays par plaisir quand il s’agit de fuir la guerre, fuir la dictature, fuir la misère, fuir les conséquences du changement climatique, fuir les persécutions. Chaque être humain émigre d’abord pour vivre mieux, vivre libre et décemment de son travail et offrir un avenir à ses enfants. Ce qui leur est devenu impossible dans leur pays.

Madame Schiappa, encore un effort pour être féministe !

Dans une interview au Parisien le 23 juin, Marlène Schiappa déclare vouloir passer à l’action pour les femmes de chambre dans les hôtels. Cette prise de conscience des conditions de travail imposées à des salariées précaires est salutaire, elle reste néanmoins insuffisante eu égard aux enjeux.

Le président de la République Emmanuel Macron avait annoncé au début de son quinquennat vouloir faire de l’égalité femme-homme le chantier prioritaire de son mandat. Son action a pourtant eu l’effet opposé. 

Les ordonnances Pénicaud ont favorisé et encouragé le développement de la précarité. Cette précarité touche d’autant plus les services, et les services où la proportion de femmes parmi les salariés est élevée. La grande distribution reçoit chaque année des millions d’euros en CICE, et se voit encouragée à employer des salariées avec des statuts précaires, temps partiels subits et CDD en cascade.

Le gouvernement se montre sourd aux souffrances des personnels médicaux en lutte, préférant la réquisition de personnels grévistes ou en arrêt-maladie à la négociation. Dans le secteur des services à la personne et notamment dans l’aide aux personnes âgées, nombreuses sont les salariées à se voir imposer des cadences infernales, avec des déplacements multiples, pour des salaires dérisoires. Aucune mesure ne vient lutter contre les horaires fractionnés qu’imposent certains employeurs à leurs salariées, souvent peu diplômées, et ne bénéficiant souvent que d’une formation sommaire. 

Nous pourrions saluer la récente prise de conscience de Madame la Secrétaire d’État chargé(e) de l’Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations, mais ce serait faire abstraction du bilan du Gouvernement auquel elle appartient. Ce gouvernement a affaibli les droits et les protections des salariés, rendu complexe l’accès aux Prud’hommes diminuant d’autant les capacités d’actions contre les abus. Ce gouvernement favorise la précarité, les CDD, les temps partiels.

Marlène Schiappa et son gouvernement nous ont habitué à ce genre de déclarations contredites par les faits. Aucune réponse n’a par exemple été apportée aux associations luttant contre la pauvreté qui alertent sur les risques sanitaires pour les femmes les plus défavorisées privées d’accès aux protections hygiéniques du fait de leur coût trop élevés. Aucune réponse sérieuse n’a été apportée au recul du droit à l’avortement dans certains territoires, ce, alors même qu’infirmiers et sages-femmes sont qualifiés et compétents pour administrer la pilule abortive, revendication des sages-femmes depuis plusieurs années. 

La Gauche Républicaine et Socialiste dénonce le double discours du Gouvernement sur la défense des droits des femmes. Ces droits sont bien souvent sacrifiés sur l’autel des choix budgétaires contestables, baisse de l’impôt sur les sociétés, suppression de l’ISF, fermetures de lits et de services et suppressions de postes dans les hôpitaux publics, moyens insuffisants de contrôle de l’inspection du travail.

L’égalité femme-homme et la défense des droits des femmes méritent mieux que quelques déclarations fracassantes.

Christian Proust sur France bleu Belfort : « Il y a une bataille à engager pour faire reculer General Electric à Belfort »

La grande manifestation intersyndicale pour la défense de General Electric (ex Alstom) à Belfort aura lieu demain, samedi 22 juin.

La Gauche Républicaine et Socialiste sera présente en force avec Emmanuel Maurel, animateur national, Marie-Noëlle Lienemann, coordinatrice nationale et Christian Proust, référent départemental pour le territoire de Belfort et ancien Président du conseil général du Territoire de Belfort. 

La grande manifestation intersyndicale pour la défense de General Electric (ex Alstom) à Belfort aura lieu demain, samedi 22 juin.

 

La Gauche Républicaine et Socialiste sera présente en force avec Emmanuel Maurel, animateur national, Marie-Noëlle Lienemann, coordinatrice nationale et Christian Proust, référent départemental pour le territoire de Belfort et ancien Président du conseil général du Territoire de Belfort.

 

Christian Proust, combatif et déterminé, s’exprimait ce matin au micro de France Bleu Belfort sur la situation de GE à Belfort.

 

Retrouvez ci-dessous son interview

Je veux signer pour le référendum, comment je fais ?

Le gouvernement a fait voter une loi l’autorisant à privatiser le groupe Aéroports De Paris. Grâce à 248 parlementaires, la procédure de Référendum d’Initiative Partagée a été déclenchée pour soumettre cette décision au peuple !
Nous devons maintenant recueillir 4,73 millions de signatures de citoyennes et citoyens inscrits sur les listes électorales pour organiser ce référendum. Pour que le peuple ait la parole, cela dépend de nous ! Signons et faisons signer !

Avant tout je me munis de ma carte d’identité ou de mon passeport.

Etape 1 - Aller sur le site du référendum

💻 Connectez vous sur le site Déposer un soutien au référendum

🖱️ Cliquez sur « déposer un soutien à la proposition de loi visant à affirmer le caractère de service public national de l’exploitation des aérodromes de Paris ».

Etape 2 - Je soutiens

☑️ Cochez la case « je soutiens » puis cliquez sur « suivant ».

Etape 3 - Je m'identifie

📄 Renseignez tous les champs :

  • Département et commune où vous êtes inscrit sur les listes électorales ;
  • mon nom et tous mes prénoms inscrits sur votre acte de naissance (attention, pas de virgules entre les prénoms) ;
  • votre sexe ;
  • votre date, votre pays et votre commune de naissance.

Puis cliquez sur suivant.

Etape 4 - J'indique mon numéro de CNI ou passeport

📄 Renseignez tous les champs :

  • Le numéro de carte nationale d’identité ou de passeport ;
  • la date et le département de délivrance ;
  • l’adresse électronique.

Puis cliquez sur « validez votre soutien ».

Etape 5 - Je recopie le code de vérification

🔠 Respectez minutieusement la casse des lettres (majuscules et minuscules) en recopiant le code.

Vérifiez une dernière fois que toutes les informations sur le formulaire sont exactes.

Puis cliquez sur « oui, confirmer mon soutien ».

Etape 6 - Je télécharge le récépissé

⬇️ Téléchargez le PDF indispensable, qui confirme que votre soutien a bien été pris en compte.

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