Mettons fin à la complaisance à l’égard d’Elon Musk

La France s’est vue confiée par l’assemblée générale des Nations Unies l’organisation du « Sommet pour l’Action dans l’Intelligence Artificielle (IA) », faisant suite à l’adoption à sa 79ème session du « pacte numérique mondial », et aux sommets pionniers ayant déjà eu lieu en Grande Bretagne en 2023 et en Corée du Sud en 2024. Ce sommet aura lieu à Paris, au Grand Palais, les 10 et 11 février 2025, organisé par le palais de l’Élysée.

La feuille de route de ce sommet est à la fois ambitieuse en définissant des objectifs universels, et pusillanime quant aux moyens à mettre en place. Voici les 5 axes de travail :

  • L’IA au service de l’intérêt général,
  • Avenir du travail,
  • Innovation et culture,
  • IA de confiance,
  • Gouvernance mondiale de l’IA.

Son agenda, et la starisation choisie de personnalité controversées du capitalisme technologique libertarien, interrogent tous les démocrates sincères.

En octobre 2024 la mission de préparation annonce souhaiter « lutter contre le mésusage de l’IA », en « s’appuyant sur un consensus scientifique robuste », notamment pour « lutter contre la manipulation de l’information, notamment sur les réseaux sociaux. »

Elon Musk est pourtant annoncé comme l’une des stars de l’évènement qu’Emmanuel Macron souhaite utiliser pour redorer son blason, après ses échecs budgétaires, économiques et politiques, et ses deux défaites électorales consécutives.

Le loup est invité à cuisiner le chaperon rouge !

Nous devons, au nom de la décence et de la protection des libertés publiques, interpeller la présidence française, encore une fois.

Le nouveau ministre américain en charge de « la simplification administrative » a toujours été soigné par le président de la République Française, pensant ainsi attirer l’une des sociétés du magnat de la technologie, Tesla, dans notre pays.

Musk a choisi l’Allemagne, mais le président français Macron continue sa danse du paon.

Nous sommes persuadés que la France, par son histoire, son universalisme, les contributions essentielles de ses chercheurs et ses philosophes sur les concepts clés de l’IA, doit être le moteur en Europe des réflexions sur son déploiement, sa régulation : il s’agit d’un enjeu politique crucial, un enjeu de souveraineté, un enjeu vital pour garantir notre indépendance.

Ce que nous refusons avec force, c’est que soit à nouveau déroulé le tapis rouge pour Elon Musk et ses alliés libertariens ! Celui qui est aujourd’hui l’homme le plus riche du monde n’est pas seulement le premier allié de Donald Trump : il est devenu un acteur politique toxique, ennemi de toutes les lois limitant son pouvoir absolu, et chantre d’un libertarianisme aussi débridé qu’irrationnel, soutenant les néofascismes européens.

Après avoir déboursé 270 millions de dollars et mis son réseau x et son logiciel d’intelligence artificielle Grok au service de Donald Trump pendant la campagne électorale américaine, il a submergé l’espace médiatique de fausses informations.

Depuis le scrutin de novembre 2024, Elon Musk a insulté publiquement le Chancelier allemand et fait ouvertement campagne pour l’AfD, un parti d’extrême-droite allemand, dont les dirigeants assument leurs inspirations néo-nazies.

Il s’attaque également au gouvernement travailliste britannique, soutenant l’extrême droite anglaise, propageant fausses polémiques et accusations diffamatoires.

Il insulte le chef du gouvernement canadien démissionnaire, soutenant la campagne impérialiste de Trump visant à annexer ce pays, une partie du Danemark, et le Panama.

L’Europe a décidé, lâchement, de faire semblant de ne pas entendre les déclarations pourtant répétées du nouvel exécutif nord-américain.

Les dirigeants politiques attaqués, dont deux social-démocrates, sont seuls face à des campagnes de haine multipliés par les algorithmes trafiqués.

Le patron de Meta Marc Zuckerberg (Facebook, Youtube, Instagram, WhatsApp, etc.) a annoncé se rallier lui aussi à l’alliance idéologique populiste pour inonder les réseaux de contenus manipulant les réseaux sociaux !

Comment inviter des patrons qui déclarent être opposés aux objectifs du sommet ? Ils ne serons là que pour les saboter.

Comme pourraient-ils être encore le bienvenu en France, alors qu’ils s’attaquent à nos intérêts et aux fondements de la démocratie républicaine ?

Elon Musk n’a jamais été un partenaire loyal mais une menace permanente. Aujourd’hui, il attaque ouvertement le principe même de l’égalité devant la loi, les fondements de notre démocratie. Sa prétendue défense de la liberté d’expression est d’une indécence absolue : quelle liberté d’expression reste-t-il quand des multimilliardaires disposent des outils médiatiques les plus puissants pour saturer le débat public de mensonges ?

Musk ne veut pas de liberté d’expression, il veut la liberté de mentir, de diffamer, de propager la haine, avec ses gigantesques moyens financiers comme seules limites.

Qui, une fois pris comme cible par ces hommes riches, opposés aux principes démocratiques, peut espérer faire corriger une accusation mensongère par sa propre voix, sans la protection des lois ?

Musk met toute sa puissance pour saper la démocratie issue de la philosophie des Lumières ; il est parmi nos ennemis.

Le président américain Donald Trump sera présent également. Il n’est pas possible de l’empêcher de participer vu le mandat de l’assemblée générale des Nations Unies. Mais sommes-nous obligés de dérouler le tapis rouge à ceux qui multiplient les déclarations hostiles à nos valeurs, notre démocratie, à l’Europe ?

La Gauche Républicaine et Socialiste demande à la présidence de la République et au gouvernement de tenir enfin un discours de fermeté en direction des principaux dirigeants des multinationales du numérique : les conditions d’exercice de la liberté d’expression ne sont pas marchandables, la protection des médias et de l’information et des citoyens français ne sont pas négociables. La GRS exige que l’Union Européenne consolide l’encadrement législatif des services numériques (DSA) pour protéger les citoyens et nos démocraties de l’incitation à la haine, à la violence et au terrorisme, des manipulation, des opérations de désinformation et des contrefaçons ; la GRS exige que les plateformes numériques soient enfin mises réellement et de manière concrète en face de leurs responsabilités et de leurs obligations en Europe et qu’elles soient sanctionnées quand elles ne les respectent pas.

Nous appelons les organisations démocratiques à faire des propositions communes en ce sens. Nous proposons à l’ensemble des organisations politiques et de défense des libertés à se joindre à elle dans cette exigence et à l’exprimer sur place lors du sommet.

Frédéric Faravel et Mathieu Pouydesseau

Attentats du 7 janvier 2015 : 10 ans après, ne jamais rien lâcher !

Il y a dix ans les frères Kouachi assassinaient 12 personnes à la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo dans un attentat qui avait pour cible la rédaction, celles et ceux qui travaillaient avec les journalistes et les dessinateurs, mais aussi plusieurs policiers … Deux symboles visés : la liberté d’expression, d’abord, la République qui l’instaure et la protège ensuite. Le terrorisme islamiste a tenté de bâillonner par la terreur le droit à caricaturer, à utiliser l’humour pour traiter de tous les sujets, sans se soumettre à aucune contrainte dogmatique. Nous n’oublions pas l’assassinat d’une policière municipale à Montrouge et la prise d’otages de l’Hypercasher de Vincennes et le meurtre depuis plusieurs de ses clients par Amédy Coulibaly.

Dix ans après ces odieux assassinats, « être Charlie » c’est continuer à se battre contre l’intolérance et pour rappeler que la notion de blasphème n’existe pas dans le droit français. « Être Charlie », c’est également ne jamais laisser passer aucun appel à la haine et au meurtre en raison de sa conscience, de son origine réelle ou supposée ou de son orientation sexuelle et de genre : une exigence qui résonne avec force et une angoissante actualité au moment où le recensement des actes et la parole antisémite dans notre pays est au plus haut (à la suite des attaques terroristes du Hamas le 7 octobre 2023) et où des influenceurs numériques au service d’une puissance étrangère multiplient depuis quelques semaines les messages criminels.

La République garantit à tous ses citoyens, à toutes celles et tous ceux qui vivent sur son sol, que leur liberté de conscience est absolue, que leur liberté d’expression est protégée tant qu’elle n’attente pas à l’intégrité des personnes, que tout acte de racisme sera poursuivi, qu’on ne peut vous imputer que vos actes, vos écrits ou vos paroles et non ce que certains veulent vous imposer comme votre identité … que cette promesse de liberté publique et collective est inséparable de l’exigence de justice et d’égalité sociales.

Avec tous les Républicains sincères, la Gauche Républicaine et Socialiste salue la mémoire des victimes de janvier 2015 et appelle à continuer le combat et l’action pour renforcer une République laïque, sociale et concrète.

Les Radios locales associatives en danger

Parmi les effets délétères des coupes budgétaires voulues par le Gouvernement Barnier, s’est insidieusement glissée une attaque frontale contre un secteur de l’Économie Sociale et Solidaire dont on ne pouvait s’attendre à ce qu’elle soit une source d’économie aussi nécessaire à l’équilibre budgétaire de la Nation : c’est du Fonds de Soutien à l’Expression Radiophonique (FSER) dont il s’agit !

Sur les 12 millions d’économies exigées de la Direction Générale des Médias et des Industries Culturelles, ce sont 10,4 millions qui seront entièrement supportés par les radios libres associatives, alors que ces dernières ne représentent pourtant que 4% de l’enveloppe budgétaire globale dédiée à la Mission Médias, Livre et Industries Culturelles.

C’est donc entre 700 et 800 emplois sur les 3 000 que compte cette branche qui sont à court terme menacés. Sans compter les plus petites structures qui sont immédiatement menacées de disparition.

Pourtant qui peut nier le rôle social et culturel de ces radios de proximité – restreinte de par leur emprise légale sur le spectre hertzien – au nombre d’environ 750 sur l’ensemble du territoire hexagonal et ultra-marin.

  • Intergénérationnelles, elles regroupent les anciens, amateurs du son de l’accordéon, et les plus jeunes qui y trouvent leur dose de hard-métal. Elles sont le porte-voix des manifestations sportives, culturelles, des promos commerciales et des débats politiques locaux.
  • Elles sont un modèle de démocratie pluraliste, apaisée, bon-enfant et pourtant à la pointe de l’info locale. Réparties sur l’ensemble du territoire, particulièrement appréciées en milieu rural, en montagne ou dans les Outre-Mer, elles ne sont pas pour autant absentes des banlieues et des centre urbains.
  • Pluralistes, elles savent donner la parole à tous les secteurs d’activités qui concernent de près ou de loin la vie quotidienne de leur périmètre de radiodiffusion.

La Gauche Républicaine et Socialiste, engagée passionnément pour la culture populaire, soucieuse pour les emplois menacés, attachée à la liberté d’expression, reconnaissante du maillage du territoire par ces entreprises de l’Économie Sociale et Solidaire, s’insurge de cette mesure dérisoire pour le budget de l’État mais dramatique pour ce secteur d’activités sociales et culturelles.

Si, à ce stade, la Commission des Finances de l’Assemblée nationale a refusé cette coupe budgétaire, c’est au niveau du Sénat que l’effort de persuasion et la pression sur les représentants des territoires doit porter pour faire échouer ce funeste projet s’il venait à y refaire surface.

Alertons les citoyens qui pourraient se voir privés de ce canal d’information, d’échange et de divertissement, de ces voix qui s’éteindront si nous ne les soutenons pas.

Le Musée-Mémorial du terrorisme doit assumer ses missions sans faiblesse

Alors que nous souhaiterions saluer le développement du Musée-Mémorial du terrorisme (MMT), sa première action soulève notre désarroi. La Gauche Républicaine & Socialiste désapprouve la censure que le MMT a choisi d’appliquer à certaines créations du projet « Faire face au terrorisme : l’exposition des collégiens et des lycéens » présenté depuis le 15 octobre sur son site internet.

Alors qu’aucune limite n’avait été initialement posée, les créations incluant des caricatures (« une » de Charlie Hebdo 1178 du 14 janvier 2015, dessin « Peut-on rire de tout ? » de Cabu en 2012) ont été écartées par le MMT. Dans ces conditions, enseignants et élèves d’une des classes censurées ont préféré se retirer totalement de la publication. Nous leur déclarons notre soutien et saluons la réflexion dont ils ont fait preuve en considérant l’œuvre des dessinateurs devenus victimes du terrorisme d’inspiration islamiste.

Le Musée-Mémorial du terrorisme (MMT), voulu par Emmanuel Macron et dont la mission de préfiguration est présidée par l’historien Henry Rousso, spécialiste reconnu de la Seconde Guerre mondiale et des enjeux de mémoire, « a pour vocation de rendre hommage aux victimes du terrorisme à l’échelle de la France et du monde. C’est aussi un musée d’histoire et de société, tourné vers la connaissance et la pédagogie », indique son site internet. Il ouvrira ses locaux en 2027 sur le Mont-Valérien (Suresnes) auprès du Mémorial de la France combattante.

Attachée tant à l’esprit de résistance associé au lieu prévu pour accueillir le Musée-Mémorial du terrorisme qu’au travail de mémoire et de savoir qui anime sa mission de préfiguration, la Gauche Républicaine & Socialiste demande de ne pas réitérer une telle censure. Même au motif de prémunir les participants à ses projets contre toute menace, le Musée-Mémorial du terrorisme n’a pas à bâillonner l’évocation d’une catégorie de victimes. En l’occurrence, sans prêter à cette censure l’intention de satisfaire les exigences des terroristes, le constat s’impose qu’elle s’applique à la liberté d’expression. Et cela survient la veille des commémorations de l’assassinat de Samuel Paty désigné par la rumeur à la main de son terroriste assassin pour avoir éveillé ses élèves à la réflexion sur de semblables dessins de presse. La Gauche Républicaine et Socialiste demande au Musée-Mémorial du terrorisme d’assumer sans faiblesse sa mission de mémoire des victimes et de pédagogie sur toutes les formes de terrorisme.

La liberté de dessiner et d’écrire n’a ni Dieu ni Maître

La Gauche Républicaine et Socialiste réaffirme son soutien absolu à la liberté de pensée et d’expression. Les menaces d’Al Qaïda sont donc inacceptables. Aujourd’hui la rédaction de Charlie Hebdo sait pouvoir compter sur notre solidarité sans réserve. Nous devons faire front pour témoigner de la détermination sans faille du peuple français à défendre ces valeurs essentielles de notre République. Nous appelons toutes celles et ceux qui sont attachés aux valeurs républicaines à exprimer avec force cette solidarité, sans se perdre dans des « oui, mais… » indéfendables.
Demain, comme aujourd’hui, nous serons toujours aux côtés de tous ceux et toutes celles que l’on voudra faire taire par la violence physique ou médiatique.

Loi Avia : attention danger

La liberté d’expression est une de celles qui font la France. Notre République repose sur la reconnaissance du droit de tous les citoyens à s’exprimer sur un sujet avec le ton qu’il souhaite.

Alors qu’elle est attaquée de toute part, que des pièces de théâtres d’Eschyle sont censurées parce que jugées racistes, que des internautes se font harceler et menacés dans la vie réelle pour s’être moqué d’une religion ou d’un dogme, que l’exigence de tous les particularismes et de tous les intolérants de faire taire ceux qui ne vont pas dans leur sens est plus forte que jamais, cette irruption de l’État dans la liberté d’expression sur internet est non seulement dangereuse, mais aussi inefficace. La place du second degré et de la caricature dans le monde de cette loi semble compromise. Une fois que le ver de la censure est dans le fruit d’internet, quelles limites seront fixées ? Les caricatures seront-elles considérées comme un acte de haine ? La critique irrévérencieuse du Président de la République sera-t-elle interdite, censurée et les utilisateurs interdits d’accéder aux réseaux sociaux ? Pour l’instant non, mais les dispositions de la loi, et notamment la possibilité pour la police de réclamer la suppression d’un contenu en une heure aux plateformes de réseaux sociaux laisse craindre des dérives de libertés publiques.

Au nom de la lutte, nécessaire, contre le racisme, l’homophobie et les discriminations de tout ordre, le gouvernement brade la liberté d’expression et prépare un internet sous contrôle, mettant en danger l’ensemble des libertés publiques : il faudra désormais passer par un juge pour rétablir un contenu jugé haineux. La loi Avia prévoit la fin de la séparation des pouvoirs, en autorisant unilatéralement la Police à réclamer la suppression de contenus.

La haine sur internet ne provient pas d’internet. Cacher le problème en affaiblissant l’État de droit en donnant des pouvoirs de censure exceptionnels à la police n’est pas la solution. Cette loi ne combat pas le racisme, mais l’expression du racisme. Les propos abjects qui peuvent se développer sur les réseaux sociaux ne justifient en aucun cas cette loi excessive, et vraisemblablement inefficace. Le racisme et la haine se combattent en investissant dans l’école et dans la lutte contre les inégalités sociales. Les néolibéraux jugeant l’école publique trop coûteuse et les inégalités sociales motivantes, il ne leur reste qu’à brider internet pour masquer le résultat des injustices et de l’obscurantisme que cela génère. La Gauche Républicaine et Socialiste regrette l’adoption de la loi Avia, et souhaite que de vrais moyens soient alloués à la lutte contre la haine.

Liberté d’expression

La GRS rappelle son attachement à la liberté de critiquer les religions et apporte son soutien à la lycéenne menacée de mort

Le 19 janvier, une lycéenne a publié une vidéo dans laquelle elle critiquait fortement l’Islam, tenant des propos que d’aucuns ont considéré blasphématoires. Elle vit depuis un enfer, ponctué de menaces de viol, d’appels au meurtre et d’insultes homophobes. Son identité et son adresse ont été révélés, et elle vit confinée chez elle depuis pour fuir les menaces sur son intégrité physique.

La situation qu’elle vit est scandaleuse et révoltante. En République Française, la mise en cause des religions n’est pas un délit. N’importe qui peut publiquement critiquer une religion, bafouer les dogmes établis, et tenir des propos, fussent-ils vulgaires et insultants, qui dénigrent des croyances. Le sacré ne regarde que celui qui croit, et cette liberté est une composante non négociable de la liberté d’expression. Qu’une mineure soit prise dans une cabale pour l’avoir exercée est d’autant plus monstrueux. Des sanctions exemplaires doivent être adressées à ceux qui, au nom du paradis, ont fait de sa vie un enfer.

Nous adressons à cette jeune fille et sa famille notre soutien , et réitérons notre attachement sans faille à la liberté de critiquer les religions, nécessaire à la vie dans une société laïque.

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.