POP 5 – LUTTONS CONTRE L’EXTINCTION DES ESPECES avec Elisabeth Jutel

Après 4 épisodes qui ont tour à tour abordé les questions de santé, de la concurrence fiscale, de l’égalité et de la fédération populaire voulue par Jean-Luc Mélenchon, la conseillère régionale et candidate Elisabeth Jutel traite pour ce 5e POP, de la lutte pour la biodiversité.

Cette semaine à Paris s’est tenu un sommet de la biodiversité où experts et délégués de 132 pays se sont réunis pour alerter l’opinion et les politiques de l’urgence de lutter pour préserver le vivant, menacé de disparition.
Nous faisons face à la 6e vague d’extinction des espèces. C’est le vivant qui disparaît sous nos yeux, à cause d’une politique libérale agressive et prédatrice des ressources de la terre.
À la GRS, avec la France insoumise, nous sommes le parti du vivant : nous prônons des pratiques agricoles respectueuses de la biodiversité, et nous appelons les pouvoirs publics à soutenir davantage les paysans qui travaillent en agriculture biologique, qui rendent des services à la nature et donc à la collectivité.

Pour cela, il faut voter le 26 mai, pour que l’on soit nombreux au Parlement européen, à lutter contre cette politique économique austéritaire qui détruit la planète.

Voici donc le POP #5 ! Bon visionnage !

Une autre réforme de l’impôt sur le revenu est possible, pour la justice sociale et fiscale

L’impôt sur le revenu est né en mai 1914 à un moment d’unité nationale face au péril de la guerre, comme un compromis entre la droite, qui l’avait d’abord refusé, et la gauche. L’idée d’alors était de fortifier la Nation et de substituer, à plus forte raison en 1917 quand il devient progressif, aux quatre vieilles (contribution financière, personnelle mobilière, patentes, portes et fenêtres) une imposition réellement assise sur les revenus des citoyens à raison de leur faculté contributive. Il est donc fortement lié à notre construction républicaine, en liant citoyenneté et justice sociale et a permis d’affermir le cadre démocratique de nos institutions étatiques. Si l’on s’en tient aujourd’hui à la définition que nous en donne l’INSEE, » cet impôt direct concerne les revenus, les bénéfices et les gains en capital. Il représente la deuxième recette fiscale pour l’Etat et est acquitté par moins de la moitié des citoyens contrairement à la TVA, première recette mais prélevée sans égard pour les inégalités de revenus des citoyens qui l’acquittent indistinctement à travers leur consommation. La gauche a historiquement promu au contraire l’impôt sur le revenu précisément pour établir une justice fiscale en faisant en sorte que celui-ci soit progressif en fonction des tranches de revenus.

Plus tard dans la seconde partie du 20ème siècle le gouvernement de Michel Rocard créera un nouvel impôt sur le revenu :  la contribution sociale généralisée puis la Contribution au remboursement de la dette sociale. L’objectif étant de garantir le financement de notre modèle social et d’assurer un financement plus large et juste.

Ce n’est qu’à partir de la conversion au social libéralisme au début des années 2000 que la gauche puis la droite ont importé une vision libérale anglo-saxonne de la baisse d’impôt comme réponse aux problèmes de pouvoir d’achat. Cette doctrine parmi les élites dirigeantes n’a malheureusement pas varié d’un gouvernement à l’autre. Il aurait pourtant été utile de s’attacher à résoudre l’inégale répartition de la valeur ajoutée entre le capital et le travail dans la mesure où la part de ce dernier tendait à décroître depuis la fin des années 80 en faveur des revenus patrimoniaux, capitalistiques et financiers.

C’est donc dans ce contexte libéral qui a plus de 20 ans qu’il faut comprendre la fameuse promesse d’Emmanuel Macron de baisse de 5 milliards d’impôt sur le revenu pour les deux premières tranches telles que proposées par le Ministre de l’économie Bruno Le Maire en lieu et place d’un soutien à l’augmentation des salaires. Rien d’innovant dans ces propositions qui consistent à réduire les marges de manœuvre de l’Etat autant que la redistribution fiscale concomitante. Il s’agit à la fois d’une cohérence idéologique, d’un moule de pensée dont Bercy est le parangon et d’une mise en conformité d’une politique économique avec les pressions du grand patronat et de la commission européenne de Bruxelles. Par ailleurs dans un pays où plus de 50% de la population ne paye pas l’impôt sur le revenu ces mesures ne sont d’aucun bénéfice pour les classes populaires.

Il existe cependant une autre réponse possible pour faire droit aux demandes légitimes du mouvement social et citoyen qui traverse en profondeur notre pays. Il s’agit de reformuler un impôt sur le revenu républicain et universel qui permette de donner un second souffle au consentement citoyen au système fiscal. Pour ce faire, nous proposons de rétablir 14 tranches afin de lisser l’effort et de réduire ainsi celui des classes modestes et moyennes et de rétablir une contribution plus forte de ceux qui gagnent le plus en supprimant les effets de tranche couperets que l’on constate logiquement avec seulement 5 tranches. Par ailleurs, cette réforme devrait s’accompagner d’une réforme de la CSG, impôt proportionnel et non progressif qui sert trop souvent de variable d’ajustement aux politiques fiscales des gouvernements qui font le choix contestable d’abaisser la fiscalité pour les plus aisés.

Pitié-Salpêtrière : mensonge d’État ?

Communiqué de la Gauche Républicaine et Socialiste

D’après les enquêtes rigoureuses menées par la presse française ces dernières heures, « l’attaque » de l’hôpital de la pitié salpetriere n’a jamais eu lieu. Si ces informations devaient être confirmées, les accusations formulées par Christophe Castaner au lendemain des manifestations du 1er mai relèveraient du mensonge d’Etat.

En choisissant d’instrumentaliser des faits qui ne sont pas établis pour exacerber les tensions, le ministre de l’intérieur manque à ses responsabilités. La Gauche Républicaine et Socialiste appelle Christophe Castaner à apporter les preuves de ses allégations, ou à défaut, à quitter ses fonctions. Il en va du sens de la responsabilité en République.

 

Un 1er mai pour faire entendre notre colère contre la remise en cause de notre système social et des corps intermédiaires

Par le pôle thématique entreprise de la Gauche Républicaine et Socialiste

Partout dans le monde, le 1er mai, les travailleurs, les salariés, les retraités les personnes privées d’emplois se mobilisent pour se faire entendre.

Les mouvements du 1er mai nous rappellent que nous avons gagné nos droits par la lutte et le combat : Droit au chômage, Droit à la retraite, Droit d’expression, Droit à la formation, Droit à la santé etc…  Les travailleurs veulent simplement vivre dignement et en paix.

Dans certains pays la mobilisation des peuples est déterminante dans le rejet de régimes totalitaires, pour la démocratie et le respect des droits de l’homme.

En France, ce rendez-vous reste incontournable pour exprimer les revendications du monde du travail surtout face aux urgences sociales et climatiques. Nous exprimons donc notre colère :

        Contre les mesures répressives et liberticides 

Les mobilisations de salariés, jeunes, retraités ou gilets jaunes se poursuivent et s’inscrivent dans la durée malgré toutes les mesures répressives et liberticides prises par le gouvernement Macron.  Leurs revendications pour plus de justice sociale et de protection sont légitimes, pourtant le gouvernement souhaite les empêcher voire les réprimer par la loi « anticasseur » dont certaines dispositions fort heureusement ont été rejetées.

Aux côtés du monde du travail, nous en demandons donc l’abrogation. La criminalisation de la contestation et la répression syndicale s’accentuent dans de nombreux secteurs et ce n’est plus acceptable.

        Contre l’affaiblissement organisé du syndicalisme.

Avec les ordonnances Macron, les structures chargées de garantir la représentation des salariés et de veiller à leur sécurité (en particulier avec la disparition des CHSCT) ont été réduites, créant une véritable hémorragie de salariés engagés pour défendre leurs collègues. En même temps, les syndicats comme les corps intermédiaires sont négligés et/ou contournés.

Or il n’y a pas de progrès, de juste respect des droits, de défense des plus faibles et de l’intérêt général sans un syndicalisme fort, des militants syndicaux reconnus et pris en compte.

        Contre les dégradations de conditions de travail

Trop de salariés ne peuvent pas vivre dignement de leur travail, d’autres subissent une dégradation de leurs conditions de travail (intensification des taches, burn-out, temps partiel subi et fragmentation des taches, absence de considération) et d’autres en ont sont injustement privés. Ainsi, ces dégradations génèrent une perte de productivité importante pour le pays et les entreprises alors même que nos salariés sont parmi les plus productifs au monde.

        Contre les reculs sociaux

Avec le grand débat l’objectif du Président Macron était bien d’imposer à marche forcée de nouveaux reculs sociaux d’une gravité sans précédent sur la retraite, les services publics, la santé, l’éducation nationale…etc

Alors que la population souhaite voir consolider notre modèle social et républicain par des services publics de proximité, le gouvernement n’a toujours pas officiellement abandonné sa volonté de supprimer 120 000 emplois dans la fonction publique et de réduire les dépenses publiques plutôt que de combattre l’évasion et la fraude fiscale.

        Contre la désindustrialisation :

Chaque jour sont annoncés de nouvelles fermetures de sites, des plans de licenciements ou des délocalisations dans l’industrie et dans les services. Cette situation est dramatique pour l’emploi et l’écologie, mais aussi pour de nombreux territoires comme pour les capacités productives du pays. Elles contribuent à la fragilisation du salariat. En dépit des déclarations du Président de la République, la France ne se rapproche pas du plein emploi et la flexibilisation du marché du travail a créé surtout de la précarisation. Contrairement à ses déclarations, en France la durée du travail et la productivité sont parmi les plus élevées par rapport aux autres pays européens. Pour la GRS, seule une autre politique économique et sociale, une relance écologique, sociale ainsi qu’une remise en cause de la concurrence libre et non faussée au niveau européen sont de nature à faire reculer massivement le chômage et la précarité.

Alors, ce 1er Mai doit mettre un terme à cette fuite en avant autour de revendications concrètes et immédiates mais aussi comme l’affirmation d’une large volonté de contribuer à une alternative au modèle libéral qui a provoqué une grave remise en cause des grands progrès sociaux acquis par la mobilisation des salariés et des forces de gauche et populaires. Ce mois de Mai, doit être aussi celui de l’espoir retrouvé et du combat unitaire.

La Gauche Républicaine et Socialiste soutient les mobilisations du 1er mai où elle sera présente pour défendre tous les droits de tous les travailleurs.

 

Vous souhaitez rejoindre le pôle thématique entreprises de la GRS pour participer aux travaux du pôle et aux rencontres organisées ? Merci d’adresser un message à contact@g-r-s.fr

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.