Marc Vuillemot soutient la liste aux européennes

Le Maire de la Seyne-sur-Mer, Marc Vuillemot, soutient la liste aux élections européennes conduite par Manon Aubry. Retrouvez ici l’article publier sur son blog.

« Nombre de démocrates de la gauche et de l’écologie ont espéré une prise de conscience de l’absolue nécessité d’un projet européen commun à l’ensemble de leurs sensibilités.

Mais, il faut se rendre à l’évidence : la plupart des mouvements politiques n’y tiennent pas. Comme beaucoup, je l’ai longtemps espéré, et j’ai suivi les initiatives prises ça et là pour une convergence de projet en vue de proposer aux électeurs de mai prochain une voie commune vers une Europe sociale, respectueuse de ses peuples, de la démocratie et des valeurs universelles que les Français ont su,
par le passé, promouvoir sur le « Vieux continent ».

Les jeux semblent faits. Sauf miracle, toute la gauche ne sera pas rassemblée. L’inquiétante et urgente actualité européenne et mondiale commande qu’un nouveau front populaire s’incarne désormais autour des seuls qui, rassemblés, posent les bases d’un avenir en commun.

La publication des programmes des listes issues des organisations politiques, aujourd’hui morcelées en une kyrielle de partis, semblait
offrir une opportunité car nombre de convergences y apparaissent. Mais on n’est pas, comme à La Seyne, dans un contexte de coopération sur un projet communal. Les écologistes d’EELV ont comme toujours opté pour une participation autonome aux élections européennes. Les communistes, pour ce premier rendez-vous électoral depuis leur congrès où une majorité s’est dégagée pour une affirmation de leur identité, ont logiquement choisi de faire cavalier seul. Le PS, s’il a semblé renoncer à son hégémonie historique, infléchir son propos vers moins de social-libéralisme, dresser le bilan du quinquennat Hollande, et accueillir avec bienveillance l’initiative de Place publique, demeure montré du doigt par d’autres et se refuse lui-même à un partenariat avec la gauche la plus « radicale ». Et le leader de Génération.s a paru constater avec amertume l’impossibilité d’une union utile et a annoncé se résigner à présenter une liste.

« L’AVENIR EN COMMUN », UNIQUE ACTE VERS UN PROJET UNITAIRE

Cependant, des socialistes, des écologistes et le Mouvement républicain et citoyen (MRC) ont fusionné en créant ensemble un nouveau parti politique de rassemblement, Gauche républicaine et socialiste (GRS), et ce mouvement a formalisé un accord de programme européen avec la France Insoumise (FI) qui, elle-même, a imaginé une liste largement ouverte, à commencer par sa tête de liste, Manon Aubry, une Varoise, militante associative, porte-parole d’une ONG agissant contre l’évasion fiscale et les inégalités. Et cette liste est devenue la seule liste d’union à gauche, appelée « L’Avenir en commun », rassemblant FI et GRS. Et pourquoi pas d’autres demain, si l’on ne tarde pas trop ?…

Hormis celles d’EELV et de « L’Avenir en commun », chacune créditées de 7 à 8% de vote dans les sondages, les autres listes risquent de ne pas franchir la barre des 5%, seuil en deçà duquel on n’a pas d’élu, alors que la gauche et l’écologie, toutes sensibilités confondues, recueilleraient, selon les enquêtes d’opinion, y compris depuis qu’est sondée une éventuelle liste « gilets jaunes », de 26 à 28% de voix, largement devant l’extrême-droite et les « marcheurs ».

« L’AVENIR EN COMMUN », LA RAISON PARTAGÉE POUR LE PRÉSENT

Aujourd’hui, seules laFI et la GRS ont ouvert la voie de l’unité avec « L’Avenir en commun ». Il a été possible aux deux sensibilités rassemblées de s’entendre sur le projet d’une Europe respectant la souveraineté des peuples, sur une planification écologique pour faire face à l’urgence climatique, sur la mise au pas de la finance qui fait tant de mal, sur la lutte contre le dumping social et fiscal, sur l’importance des services publics, sur le rôle du continent pour la paix et la coopération décentralisée, sur les droits, les libertés et la question des migrants.

À moins de trois mois de l’élection européenne, la raison commande que ce soit ce projet « L’Avenir en commun » qui soit porteur d’espérance de l’unité nécessaire au changement, non seulement pour les plus humbles des citoyens européens chaque jour plus frappés par l’ultra-libéralisme, mais aussi pour les classes moyennes principalement appelées à payer pour l’accompagnement social des victimes du capitalisme financier, et, plus généralement, pour tous les républicains et démocrates qui n’ont pas digéré que l’on n’ait pas respecté le vote des Français de 2005 rejetant le traité constitutionnel et qui se désespèrent de voir la commission européenne détricoter, maille après maille, ce qui, en France, a été tissé à la fin de la deuxième guerre mondiale par le Conseil National de la Résistance, pour la paix, les libertés, la solidarité et l’égalité.

« L’Avenir en commun », c’est la raison partagée pour le présent. Puisse ce projet inspirer nombre de nos concitoyens. »

Non aux Privatisations, défendons notre patrimoine commun !

Alors que l’exemple de la privatisation de l’aéroport de Toulouse est un fiasco, que la privatisation des autoroutes a eu pour seule conséquence la hausse du tarif pour les usagers, la loi Pacte votée en première lecture à l’Assemblée Nationale le 9 octobre 2018 prévoit la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP), d’Engie et de la Française des jeux (FDJ). Lors de la navette parlementaire, en première lecture, le 5 février 2019, le Sénat a retoqué l’article 44 relatif à la vente d’ADP, après avoir fait de même en commission pour celle de FDJ. Cette mésentente entre les deux chambres est révélatrice des inquiétudes concernant ces privatisations d’entreprises stratégiques au vu de leurs domaines : transport, énergie, loterie nationale.

De nombreuses voix d’intellectuels s’élèvent contre cette loi et notamment contre ce volet des privatisations. Nous pouvons nommer par exemple l’initiative de David Cayla, économiste, maître de conférence à l’Université d’Angers et Coralie Delaume, essayiste, qui ont publié une pétition le 24 février comptant à ce jour (26 février) plus de 10 000 signatures. https://www.change.org/p/monsieur-le-ministre-l-%C3%A9conomie-et-des-finances-non-%C3%A0-la-privatisation-d-a%C3%A9roports-de-paris?recruiter=false&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=psf_combo_share_initial.pacific_post_sap_share_gmail_abi.gmail_abi&utm_term=share_petition&recruited_by_id=08819110-3857-11e9-9730-07c51921b518&utm_content=fht-14336597-fr-fr%3Av6

L’exemple de la privatisation d’ADP est symptomatique. Bien que les autres privatisations soient toutes aussi préoccupantes. ADP au vu de son flux de voyageur, constitue la principale zone de transit du pays. De plus, l’entreprise est rentable et verse à l’État 100 à 200 millions de dividendes chaque année. Alors peut-on se passer de cet argent ? Il s’agit également d’un espace foncier stratégique aux portes de Paris, mais que deviendra-t-il aux mains de financeurs privés ? Le plus absurde étant que la loi prévoit une concession de 70 ans après laquelle l’aéroport pourra redevenir public. Un blanc seing d’aussi longue durée c’est vraiment vendre à l’aveugle notre patrimoine.

Pour finir, avec l’absurdité et la dangerosité du projet global de privatisations de nos entreprises, des juristes ont relevé dans le préambule de la Constitution de 1946 alinéa 9 ayant valeur constitutionnelle ( faisant parti du bloc de constitutionnalité): « Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ». L’État, dans ses fondations n’a donc pas vocation à vendre ses services publics les plus précieux. Notre État est souverain en dépit des logiques déraisonnées du libéralisme Européen.

Face à ces privatisations, La Gauche Républicaine et Socialiste, s’inscrit dans une démarche de développement d’un État stratège et protecteur vis-à-vis des entreprises stratégiques du pays. Au-delà de notre opposition à ces projets, nous demandons également la renationalisation des autoroutes. Face à la vente des bijoux de familles, nous défendons le bien commun !

Privatisations, non à la vente du patrimoine commun de la nation !

Nous lançons aujourd’hui les premières campagnes du Parti. Face aux choix funestes d’Emmanuel Macron concernant l’appareil industriel français, ses infrastructures (aéroports, lignes ferroviaires)… nous devons marteler notre opposition à la vente de nos entreprises.

Partagez autour de vous le visuel de cette campagne, sur vos réseaux, sur vos applications de messageries et téléchargez le tract de la campagne ci-dessous !

La GRS au rendez-vous républicain de la lutte contre l’antisémitisme, #çasuffit !

La Gauche Républicaine et Socialiste s’est rendue en nombre, partout en France, pour dire stop à l’antisémitisme qui connaît ces derniers jours une recrudescence.

A Aix-en-Provence, Bourges, Lyon, Nantes, Mont-de-Marsan, Reims, Valence, Paris, Laon ou Toulouse et dans bien d’autres villes les militants de la Gauche Républicaine et Socialiste étaient présents aux rassemblements qui ont eu lieu dans toute la France le 19 février 2019 pour dire #ÇaSuffit. A Paris, les citoyens mobilisés ont pu assister à la lecture par des collégiens de textes d’écrivains sur le caractère historique de ce combat, une marseillaise a été chantée par Abd al Malik accompagné par les manifestants.

Manifester contre l’antisémitisme est une nécessité pour la Nation

Dans ce combat face à la recrudescence des actes antisémites sur 1 an, conscients de la résurgence importante du phénomène ces dernières années, nous voulons et appelons au plus large rassemblement. Nous croyons à la nécessité plus forte que jamais de partager et faire vivre au quotidien les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité. Dans le Val d’Oise ou en Loire-Atlantique nous avons initié des appels départementaux et partout où c’était possible nous avons joint notre force aux appels unitaires. 

Campagnes GRS… ça arrive !

Réforme des retraites, remise en cause du droit du travail, casse du service public, contournement de la démocratie (avec le non-respect du non au référendum de 2005)… Le peuple paie pour la folie dispendieuse du capitalisme, qui permet l’enrichissement de quelques-uns au détriment de la majorité.

Contre les libéraux qui ne voient que l’individu, nous voulons contribuer à reconstruire une communauté politique déterminée à prendre son destin en main et qui aide chaque citoyen à faire de même, face à la dictature du marché, l’injonction technologique et l’assignation identitaire.

Les campagnes à venir

Laïcité
Elle est la condition de l’universalisme républicain. Elle permet d’assurer à tous les citoyens la liberté de conscience complète et réalise la promesse d’égalité des hommes devant la loi.

Évasion fiscale
Taxons vraiment les GAFAM qui en Europe, se soustraient à l’impôt et industrialisent les pratiques d’optimisation fiscale. L’Union européenne ne doit pas tolérer ces pratiques inacceptables et injustes qui précarisent toujours plus les peuples et les travailleurs.

Ecologie
Être écologiste c’est défendre le peuple contre ceux qui souillent l’environnement et qui menacent nos vies : les multinationales, guidées par des intérêts financiers et aveugles à l’urgence écologique. Le gouvernement fait tout pour contenter les grandes entreprises qui polluent, tout en donnant des leçons de morale sur l’écologie aux plus vulnérables. Cette hypocrisie n’est plus supportable. Non à l’écologie libérale et punitive, oui à l’écologie populaire !

A la rencontre des ouvriers d’Alstom

Alors que notre outil industriel continue d’être dépouillé, Emmanuel Maurel et Bastien Faudot sont allés rendre visite aux ouvriers d’Alstom de l’usine de Belfort. Récit.

Emmanuel MAUREL, député européen et Bastien FAUDOT, conseiller départemental de Belfort, sont allés à la rencontre des ouvriers d’ALSTOM TRANSPORTS, avec qui ils se sont entretenus des conséquences du rejet par la Commission européenne du projet de fusion avec SIEMENS. A la suite de ces entretiens, une réunion s’est tenue en présence des syndicats d’ALSTOM BELFORT, abordant l’avenir du site de production et le rôle de l’Etat comme garant du développement industriel d’ALSTOM. 

Que la puissance publique joue son rôle !

A cette occasion, Emmanuel MAUREL et Bastien FAUDOT ont plaidé pour un véritable patriotisme économique, à l’opposé des nombreux reculs opérés par ce gouvernement et ses prédécesseurs en matière de politique industrielle. L’économie française et européenne ont besoin d’une industrie forte, où les capacités de production, les investissements d’avenir et le développement de l’emploi sont assurés. Cette nécessité doit à l’évidence se traduire par une politique volontariste où la puissance publique joue pleinement son rôle et protège ses intérêts face aux Etats-Unis et la Chine.

La GRS avec les gilets jaunes !

La GRS s’est mobilisée le 5 février avec les syndicats et les gilets jaunes contre la politique ultra libérale du gouvernement Macron !

Emmanuel Maurel, Bastien Faudot et Jean-Luc Laurent étaient présents à la manifestation du mardi 5 février aux côtés des organisations syndicales et des Gilets Jaunes à Paris. L’ensemble des militants de la Gauche Républicaine et Socialiste étaient présents dans toute la France pour exprimer les aspirations de justice sociale, économique et de protection des services publics d’une large majorité de français.  Ce sont près de 300 000 personnes qui ont marché contre la politique libérale et inégalitaire d’Emmanuel Macron et de son gouvernement rencontre. En effet, cette politique de classe et de casse rencontre depuis plusieurs mois une contestation populaire puissante à travers les ronds-points et places du pays.

Aller vers un front populaire du XXIe siècle

Il est indispensable que la gauche politique associative et syndicale  dans son ensemble soit aux côtés de tous les français qui exigent le retour de l’ISF, l’augmentation réelle du SMIC ou la fin du démantèlement de la fonction publique et du service public ( fermetures d’hôpitaux, de maternités, de petites lignes ferroviaires,…). Prochaine mobilisation le 17 mars, à noter dans nos agendas militants !

La Gauche républicaine et socialiste prend parti

Réunis à Valence pour leurs « rencontre fondatrices », le Mouvement Républicain et Citoyen (MRC) et l’Alternative Pour une République Écologiste et Socialiste (APRES) ont décidé ce dimanche 3 février de se rassembler pour fonder un nouveau parti : la Gauche Républicaine et Socialiste.

Ce parti se veut le porte-parole de la volonté populaire de rupture avec le fondamentalisme néolibéral, exprimée notamment par le mouvement des Gilets Jaunes. Il se prononce pour la construction d’un nouveau Front populaire résolument écologiste, social et laïque. 

Vers une convergence stratégique avec la France insoumise

Il acte une convergence stratégique avec la France Insoumise, qui se traduira par la présence de plusieurs de ses membres sur la liste de rassemblement conduire par Manon Aubry à l’occasion des élections européennes.

Ce nouveau parti sera présidé par deux animateurs nationaux, Emmanuel Maurel, député européen, et Bastien Faudot, conseiller départemental de Belfort. Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris,  et Jean Luc Laurent, ancien député en assureront la coordination.

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.