MACRON, les travailleurs ne veulent pas de ton monde ! 

Libéralisation et casse de notre droit du travail, privatisation de notre patrimoine public, attaque sur les retraites et réforme de l’assurance chômage, non revalorisation des salaires dans la fonction publique et refus d’augmenter le SMIC, la liste est longue des mesures anti-sociales décidées par Emmanuel Macron et son Gouvernement. 

La GRS sera donc mobilisée le 1er mai et invite ses militants à prendre part aux manifestations et mobilisations qui sont organisées sur tout le territoire national.

  • A Paris la GRS sera présente à 13h30 pour une diffusion de notre tract pour le 1er mai à Montparnasse avec Jean-Luc Laurent et Marie-Noëlle Lienemann, coordinateurs nationaux.
 
  • A Nevers, Emmanuel Maurel, animateur national et député européen, Catherine Coutard et Anthony Gratacos candidats aux élections européennes seront présent dans le cadre de la marche : « Un autre chemin pour l’Europe. »
 
  • Belfort, Bastien Faudot, animateur national sera présent aux côtés des militants et syndicats pour protester notamment contre les fermetures d’usine à Alstom.
 

Un tract spécifique au 1er mai est à votre disposition sur notre site afin d’être imprimé par les militants pour distribution lors des manifestations. Vous pouvez télécharger celui-ci en cliquant ci-dessous.

Grève aux urgences : il y a longtemps qu’on a dépassé le supportable à l’hôpital public !

Le Gouvernement doit désormais agir en urgence absolue !

La grève des personnels des services d’urgence est le symbole dramatique d’un hôpital public au bord du burn-out parce qu’ils et elles sont passionnés par leur métier, parce qu’ils ont un sens aigu du service public et parce que l’activité quotidienne ne leur laisse pas vraiment le temps de s’organiser pour autre chose. Alors quand les urgences sont en grève c’est que l’on a dépassé depuis longtemps la limite du supportable.  

Sous l’effet conjugué d’une très forte augmentation de l’activité – les consultations aux urgences ont doublé en 15 ans – et des formidables contraintes budgétaires qui empêchent à la fois les embauches nécessaires et les investissements indispensables, les services d’urgence s’éloignent tous les jours un peu plus de conditions de travail dignes et sereines et de la qualité des soins qui fait – pour combien de temps encore ? – l’admiration de beaucoup pour le système de soins Français.

Le plan santé 2022 de la ministre ne pourra pas répondre aux problèmes posés tant qu’il se place dans un contexte d’austérité budgétaire dicté par la Commission Européenne et appliqué avec tant de zèle par les gouvernements successifs.

Mais si nous ne répondons pas fortement et rapidement aux justes revendications en matière d’embauches, de sécurité et de salaires, nous prenons le risque de décourager des générations de professionnels motivés. L’esprit de service public si important, expliquant les efforts consentis depuis des années par les agents hospitaliers et qui ne peut pas se réduire à des motivations financières, serait alors – est déjà ? –  en grand danger.

 La Gauche Républicaine et Socialiste apporte son soutien total au mouvement des urgentistes et appelle la ministre de la santé à sortir de son mutisme et de dégager immédiatement les moyens nécessaires

Emotion et solidarité après les attentats au Sri Lanka

 

Communiqué de la Gauche Républicaine et Socialiste

 Nous sommes tous choqués par la série d’attentats perpétrés au Sri Lanka, visant et tuant plus de 290 personnes. Nos pensées  et notre solidarité vont à tous les proches des victimes et au peuple Sri lankais.

Nous avons été en France également meurtris de nombreuses fois par des actes terroristes qui n’ont qu’un seul objectif : la guerre et la division par la violence.  Pour la Gauche Républicaine et Socialiste tous les obscurantismes religieux doivent être combattus fermement partout où ils se manifestent, pour préserver la paix et la vie en commun. Croyants ou non tous les êtres humains ont un égal droit à vivre ensemble

Pas touche à Nos Retraites solidaires : défendons notre modèle social Républicain  !

Le Medef a proposé jeudi de relever l’âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans d’ici 2028, afin de privilégier un calcul comptable favorable à ses vues. C’est un véritable dé-tricotage de notre système de retraites par répartition solidaire entre les générations qui est mis sur la table, en s’inscrivant logiquement dans le projet gouvernemental antisocial de retraites par points.

Son président, sans retenue ni complexe, propose d’amplifier la régression dès 2020 en procédant au relèvement de l’âge légal sur huit ans, soit d’un trimestre par an. Le Medef privilégie opportunément pour les intérêts du patronat un report de l’âge légal, plutôt qu’une hausse des cotisations patronales, des revenus financiers ou qu’un prélèvement sur les profits des grandes banques.

 Le Président de la République et son Premier Ministre laissent faire et entretiennent un flou stratégique en défaveur des travailleurs en laissant leurs ministres plaider pour un allongement de la durée de travail, alors que le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, insiste sur le maintien de l’âge légal à 62 ans, conformément à la promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

 Pour la Gauche Républicaine et Socialiste les exigences du monde du travail sont claires : priorité au système de retraites par répartition solidaire, retraite à 60 ans et financement de notre régime républicain de retraites et de la dépendance par un financement plus juste assis sur les profits des actionnaires, des entreprises et du monde de la finance.  

 

Un nouveau comité Gauche Républicaine et Socialiste dans les Landes !

Ce 17 avril, avait lieu à mont de marsan la soirée de lancement de la Gauche Républicaine et Socialiste Landaise.      

C’est avec un Collectif d’animation départemental motivé que nous avons pu expliquer aux participants la genèse de la création de GRS, ses piliers, la république une et indivisible, celle du peuple souverain, l’écologie populaire comme préalable à toute action publique, le socialisme, émancipateur ,garant de justice et d’équité, sans lequel la république n’est pas.
Les participants à cette soirée, hormis ceux de GRS étaient issus des autres formations politiques de la gauche landaise, a savoir la France Insoumise avec notamment la présence de jean louis boutevin , candidat aux élections européennes, accompagné de plusieurs militants, Génération.s, le parti socialiste ainsi que des citoyens curieux.

La représentation de cette assemblée nous a permis de développer notre volonté de fonder un nouveau Front Populaire du 21ieme siècle et ainsi de présenter GRS comme une force capable de travailler, sur la base d’idées partagées, à une plateforme programmatique dans toutes les élections à venir, une force assumant son rôle de trait d’union de la Gauche.  

Un parti, organisé, dans l’action, avec notamment la campagne #privatisercestvoler contre les privatisations et l’opération de liquidation systématique de nos biens communs dirigée par le président Macron, un parti qui assume et revendique la rupture, qui n’accepte pas le compromis permanent amenant à la compromission. C’est sur ce développement que nous avons pu réaffirmer notre engagement dans la campagne européenne aux cotés de la France Insoumise et de son programme Maintenant le Peuple, le seul à nos yeux, capable de dresser un constat implacable de ce qu’est devenue l’union Européenne, mais aussi le seul en mesure de proposer les outils pour imposer un rapport de force dont nous sommes convaincus qu’il sera favorable au peuple européen.          

Nous avons pu annoncer les 2 évennements majeurs de la campagne dans les landes avec la venue d’Emmanuel MAUREL le 4 mai à Morcenx à l’occasion d’un « Printemps Landais Maintenant le Peuple » et de Catherine COUTARD et Marie Noelle LIENEMANN le 18 mai à DAX pour un « Surgissement populaire »   
La soirée s’est poursuivie autour de produits locaux et cuisinés par l’équipe de GRS et les discussions, passionnantes, se sont poursuivies tard dans la soirée.

 

Manifestation du 18 avril à Orly contre la privatisation d’ADP

Le 18 avril, les camarades de la GRS accompagnaient les plus de 700 salariés et syndicalistes de ADP qui manifestaient contre la privatisation de ce fleuron de notre économie.
A l’appel d’une intersyndicale regroupant la CGT, l’UNSA, FO, la CFDT et solidaires, une marche pacifique entre les terminaux 4 et 1 était organisée pour arriver au nouveau terminal 3 inauguré le même jour par le premier ministre. Nous n’avons pu atteindre ce terminal bloqué par les CRS. Une trentaine d’élus locaux et nationaux participaient à cette marche.

Nos camarades Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et Jean-Luc Laurent, conseiller municipal du Kremlin-Bicêtre et conseiller térritorial ont pris la parole au nom de notre parti.

Intervention de Marie-Noëlle Lienemann

Intervention de Jean-Luc Laurent 

Nous en avons profité pour distribuer notre tract contre la privatisation qui fut particulièrement bien accueilli.

Cette manifestation participait à la dynamique du nouveau front populaire que nous appelons de nos vœux puisqu’au-delà des syndicats, certains partis de Gauche étaient aussi présents.
Tous étaient d’accord sur la nécessaire pression politique et citoyenne à porter auprès du Conseil constitutionnel afin que ce dernier prenne une décision démocratique et ne prive pas nos concitoyens d’un choix stratégique majeur. 

Cette manifestation s’est terminée dans la convivialité par le partage d’un sandwich.

 

La Gauche Républicaine et Socialiste sur le terrain contre les privatisations

Après le vote de la loi inique autorisant la privatisation de ADP, de la FdJ et de Engie, les militant de GRS en île-de-France distribuaient notre tract contre la privatisation d’ADP à Orly devant les terminaux T1 et T2. Les camarades étaient venus de plusieurs départements pour le lancement de notre campagne « Privatiser c’est voler tous les Français ». A Bourges ausi la GRS s’est mobilisée sur le terrain pour défendre les entreprises publiques contre les privatisations entreprises par le Gouvernement.

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’accueil fut bon : les citoyens ne comprennent pas que l’on brade ainsi ce qui constitue notre patrimoine commun et le symbole d’un Etat présent dans l’économie pour porter l’intérêt général.

A Orly, un usager de l’aéroport de Toulouse-Blagnac nous a décrit la disparition d’une des deux files d’embarquement, la nouvelle obligation de déplacement afin de passer devant tous les magasins-ce qui rallonge le temps nécessaire à l’embarquement et à quel point il est vital que ADP ne subisse pas le même sort que l’Aéroport de Toulouse- objet de la prédation financière des nouveaux actionnaires.          

De nombreuses questions ont été posées sur les conditions de cette privatisation et sur les modalités de mise en œuvre du référendum d’initiative partagée. Le dépôt de cette proposition de loi ouvre une nouvelle période de débats et de mobilisation face à la vente de ce fleuron stratégique qui assure l’égalité des territoires et qui est notre première frontière. Bloquer cette privatisation constituera un coup de boutoir contre le capitalisme de connivence voire l’affairisme dont E. Macron est l’incarnation.

 

Pour nos emplois, nos usines, notre savoir-faire, défendons Saint-Gobain PAM !

Le projet de cession d’une partie du capital de l’entreprise Saint Gobain Pont-à-Mousson est pour la GRS  une faute en terme de stratégie industrielle nationale et européenne. Nous saluons la mobilisation engagée par l’ensemble des élus locaux, parlementaires de gauche et syndicats de salariés pour sauver ce site qui est le dernier haut-fourneau lorrain. Avec la Députée Caroline Fiat nous soulignons également que le Gouvernement doit faire la démonstration sur ce dossier qu’il promeut réellement une Europe qui protège nos emplois, nos savoir-faire et nos activités industrielles.

Nous nous opposons fermement à la cession de l’activité canalisation et de ses brevets à un investisseur étranger, il s’agit ici d’un de nos fleurons industriels nationaux. L’appétit économique et financier numéro du numéro un mondial du secteur le chinois XinXing et d’un fonds d’investissement américain devraient en cela éclairer Emmanuel Macron et son gouvernement.

A l’occasion de la rencontre avec les deux parlementaires et le Ministre Bruno Lemaire qui doit se tenir à Bercy le 16 avril prochain nous soutenons la demande d’extension du décret Montebourg relatif aux investissements étrangers soumis à autorisation préalable du Ministre de l’Économie.

 

La GRS appelle à manifester le 13 avril pour la défense des libertés publiques et du droit de manifester

Communiqué de la Gauche Républicaine et Socialiste

Nous vivons un recul inquiétant des libertés publiques depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Le ton a été donné dès l’inscription dans le droit commun des mesures exceptionnelles que permettait l’Etat d’urgence et même amplifié avec le recours lors des manifestations des Gilets Jaunes aux techniques d’encerclement et aux tirs massifs de LBD 40 (« flashball ») dont la dangerosité avérée au vu du nombre de blessés et éborgnés, nécessiterait qu’un débat sur leur interdiction soit ouvert. Le point d’orgue de cette politique liberticide a été atteint avec la loi « anti-casseurs » dont le Conseil Constitutionnel a d’ailleurs censuré la disposition la plus contestée, le mensonge présidentiel concernant la manifestante de Nice grièvement blessée lors d’une charge de CRS.

Face à ce qui relève d’une volonté manifeste de la part du Gouvernement de restreindre le droit de manifester et de museler, dont le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU s’est ému, par la force et la menace, la légitime expression d’une opposition à la politique décidée par Emmanuel Macron, nous considérons que c’est la démocratie elle-même qui est mise en péril !

La Gauche Républicaine et Socialiste, signataire de l’appel unitaire pour la défense des libertés publiques appelle à donc à se joindre à la manifestation organisée à l’initiative des organisations politiques, syndicales et associatives, ce samedi 13 avril à 14h place de la République 

Projet de référendum contre la privatisation d’ADP : une première victoire !

La privatisation d’ADP sera peut-être le talon d’Achille du Président et de son Gouvernement ! Après avoir suscité des remous dans sa propre majorité à l’Assemblée nationale et le rejet du texte au Sénat, après avoir provoqué l’apparition d’une florissante pétition initiée par l’essayiste Coralie Delaume et l’économiste David Cayla, les députés et sénateurs s’élèvent contre la volonté jupitérienne et déposent à 197 une proposition de loi pour un référendum d’initiative partagée [1]sur la privatisation d’ADP.

Au regard des signataires de cette proposition de loi d’un type un peu particulier, on songerait presque à adapter la formule du Manifeste : « Parlementaires de tous bords unissez-vous !». Droite et gauche semblent converger dans l’intérêt supérieur du pays et de l’État au mépris duquel les doctes libéraux d’Emmanuel Macron ont décidé de sacrifier nos entreprises publiques. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que pour Aéroports de Paris, la pilule ne passe pas : première frontière du pays, entreprise rentable et en pleine expansion, fierté française venant s’ajouter à nos gloires de l’aéronautique comme Air France et Airbus, rien ne justifie la privatisation de cette entreprise publique !

Si cette initiative parlementaire bienvenue à laquelle s’associe sans la moindre hésitation la Gauche Républicaine et Socialiste va à son terme et est validée par le Conseil Constitutionnel, il faudra alors réunir 10% du corps électoral, donc 4,5 millions de signataires pour qu’un référendum soit réellement organisé.

Depuis plusieurs mois le pouvoir entend le peuple qui manifeste vigoureusement son opposition à la politique du Gouvernement mais refuse catégoriquement d’écouter. Cette parodie de démocratie délibérative qu’a constitué le « Grand Débat National » dans lequel les questions, choisies par l’exécutif, orientaient subrepticement les réponses, et auquel seules les classes aisées ont participé[2], était un énième pied de nez au mouvement des Gilets Jaunes et au peuple qui les soutient. Aucun vote programmé pour laisser les citoyens trancher après 5 mois d’un mouvement social exceptionnel… A la place l’annonce en fanfare d’une baisse des impôts financées par la baisse des dépenses publiques et l’amoindrissement de nos services publics !

Et bien cette initiative parlementaire sur un sujet aussi crucial et symboliquement fort que la privatisation de notre patrimoine public et commun est l’occasion de mettre enfin Emmanuel Macron et sa majorité face à leurs responsabilités et de les contraindre à organiser un vote !

La dernière fois que les Français ont été appelés à se prononcer pour un référendum, c’était en 2005 et ce fut un grand moment de démocratie et de débat public et citoyens. La situation commande que le peuple s’exprime directement et seul un référendum peut garantir cette expression dans un cadre légal et Républicain !

 Pour dire NON aux privatisations il faudra dire OUI au référendum !


[2] Etude relayée par Libération

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.