S’engager pour vraiment changer la vie !

La période politique intense des derniers mois, marquées par deux campagnes électorales, une dissolution par caprice présidentiel et la menace toujours forte de l’extrême droite (toujours aux portes du pouvoir), a conduite nombre de nos concitoyens à s’engager. Certains ont sauté le pas d’adhérer à un parti politique et c’est le cas de plusieurs dizaines de nouveaux adhérents pour la Gauche Républicaine et Socialiste. L’un d’entre eux – Julien Zanin – a tenu à exprimer les raisons qui motivent son engagement : c’est le texte que nous publions ci-dessous.

Les récentes élections européennes et législatives furent un choc pour beaucoup.

Nous avions beau savoir, l’ampleur sans précédent du vote Rassemblement National est un coup de massue pour la plupart des gens de gauche, et cela à plusieurs titres.

Tout d’abord en tant que marqueur de la crise démocratique que traverse la France, avec une défiance grandissante vis-à-vis de dirigeants qui n’auront eu de cesse de se couper du peuple français, que ce soit en trahissant des promesses, en méprisant la contestation, ou en poussant dans ses retranchements une 5ème république à bout de souffle.

La progression de l’extrême droite révèle aussi l’échec de la gauche à porter l’espérance d’une autre vie, meilleure, plus juste, plus égalitaire, plus fraternelle, plus écologique.

C’est dur à dire, dur à lire, mais nous devons faire ce constat pour avancer. Tout en restant conscients qu’il n’y aucune fatalité.

Le sursaut du second tour, grâce au barrage républicain face au RN, a redonné cet espoir qui nous manquait tant.

Il montre qu’aussi désenchantée soit toute une frange de la population, il reste des valeurs et des principes qui guident toujours l’action de la grande majorité des Français.

Dans le vote Rassemblement National s’expriment aussi une colère et une tentative de changer les choses, espérant que soit pour le mieux, et parfois aussi, faute de mieux.

C’est ainsi à nous, peuple de gauche, de démonter l’argumentaire populiste et démagogique de l’extrême droite, de lever le voile sur les intérêts qu’ils représentent qui sont à l’opposé de ceux des classes populaires.

C’est aussi à nous de reprendre la main sur des sujets trop souvent abandonnés à l’extrême droite, pour y apporter un autre discours, une autre grille de lecture, d’autres solutions.

Ce constat, beaucoup de monde le partage, mais constater ne suffit évidemment pas, il faut aussi agir.

Dans quelle cadre, avec qui, sur quelle base ?

Le choix qui a été fait par la GRS est celui du parti politique, de la définition d’une ligne claire, avec en son cœur les valeurs du socialisme, de la république laïque, de l’écologie et de l’universalisme.

Si le cap est clair et tranche parfois avec d’autres groupes à gauche, la recherche de l’unité est une autre des valeurs clés que nous portons.

Sans faire de compromis sur ce qui nous définit, sans mettre sous le tapis les différends, nous considérons que le succès de la gauche sur le temps long ne peut s’écrire que dans l’unité et le débat d’idée à la base.

Il s’agit aussi de sortir de l’hystérisation des débats politiques, de la culture du clash, du clivage, du buzz.

S’inscrivant dans une tradition politique qui prend ses racines dans l’universalisme et la raison des Lumières, nous considérons que avons besoin de sang froid, de débat apaisé pour aller au fond des choses et ne pas sombrer dans la superficialité qui caractérise notre époque de consommation effrénée, ni dans le différentialisme qui par nature rend stérile tout débat entre groupes différenciés.

C’est ainsi un vaste chantier qui se profile devant nous, avec deux directions principales : travailler à la reconstruction de la gauche, de son unité durable, et mener la bataille culturelle, politique et sociale face à l’extrême-droite pour réaffirmer haut et fort que la seule issue pour sortir des crises qui pèsent sur la France, sur l’Europe et sur le monde, c’est le socialisme.

La lutte sera longue et difficile, mais il n’y a pas d’autre chemin, pas de raccourci.

Alors dès maintenant engage toi, rejoins la GRS, mène le combat pour changer la vie, vraiment !

Julien Zanin

Après le sursaut du Nouveau Front Populaire, renforcer la Gauche Républicaine

La Gauche a su faire face à « l’étrange »* et brutale dissolution du 9 juin 2024 pour permettre aux Françaises et aux Français de sanctionner la désastreuse politique macroniste et empêcher la victoire du RN. Elle a été d’une clarté absolue pour faire barrage partout à l’extrême droite. Le 7 juillet dernier, non seulement le pire a été évité, mais le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête en nombre de députés.

Mais cela n’a pas suffi à lui donner les moyens de gouverner seul pour appliquer pleinement son programme ; la situation politique est confuse, la décomposition du macronisme produit sans cesse de nouveaux effets, sans qu’il semble possible aujourd’hui de constituer une majorité parlementaire stable, comme cela pourrait être le cas dans n’importe quelle démocratie européenne. La réélection de Yaël Braun-Pivet à la présidence de l’Assemblée Nationale démontre une volonté de ne pas tenir compte de la sanction électorale et de s’opposer à quoi qu’il en coûte à une nouvelle expérience gouvernementale de gauche.

La faute à des acteurs politiques, au premier rang desquels se trouve le président de la République, qui n’ont tendu à l’extrême le débat public sans jamais apporter de réponse aux attentes de nos concitoyens dont la colère monte. Le pays a besoin d’apaisement, le pays a besoin d’une alternative durable à l’extrême droite, le pays a besoin d’une gauche qui fait vivre la promesse du Nouveau Front Populaire , d’une gauche qui privilégie la dynamique unitaire . même quand une partie de ses membres ne sont pas à la hauteur, d’une gauche qui rassemble toutes les classes populaires et tous les travailleurs, d’une gauche qui soit capable de prendre ses responsabilités.

Pour renforcer et faire vivre cette gauche, rejoignez-nous : adhérez à la Gauche Républicaine et Socialiste !

* cf. L’étrange défaite

Une page de l’Histoire de France s’écrit avec le nouveau Front populaire !

vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse d’officialisation du nouveau Front Populaire le jeudi 13 juin 2024 et son programme présenté le vendredi 14 juin 2024 à midi…

Avec un programme de gouvernement et des candidatures uniques dans les circonscriptions de France, les forces politiques qui ont constitué le nouveau Front populaire donnent rendez-vous aux Françaises et aux Français les 30 juin et 7 juillet prochains.

Une immense attente d’union s’est exprimée.

Elle est scellée !

À partir d’aujourd’hui, partout en France nous œuvrerons à élargir ce rassemblement avec toutes celles et ceux, Françaises, Français, associations, syndicats, partis politiques, personnalités engagées dans le débat public, qui partagent nos idées et nos orientations.

Nous aurons des candidates et des candidats communs capables de représenter la société française.

Nous avons œuvré à un programme politique de rupture avec une déclinaison pour les 100 premiers jours du mandat, des propositions concrètes et réalistes, pour que la vie des Françaises et des Français change, vraiment !

Désormais, l’arrivée du Rassemblement national au pouvoir n’est plus une fatalité !

Levez-vous et rejoignez le nouveau Front populaire. L’espoir est là !

communiqué de presse Front Populaire du jeudi 13 juin 2024communiqué de presse Front Populaire du jeudi 13 juin 2024
Le Programme du nouveau Front PopulaireLe Programme du nouveau Front Populaire

Conférence de presse : Reprenons la Main – 10 janvier 2024, élections européennes

L’année 2024 semble annoncer des vents mauvais et les sorties de crises peinent à se dessiner. Le 9 juin, pour le monde du travail, pour la souveraineté industrielle, alimentaire & culturelle, aux côtés du Parti Communiste Français, de L’Engagement et de représentants du monde du travail, il est temps de « Reprendre la Main en France et en Europe ».

Retrouvez ici l’intervention d’Emmanuel Maurel le 10 janvier 2024, lors de la présentation des premiers axes de la liste que nous mènerons avec nos partenaires aux prochaines élections européennes.

Monsieur le Président : renoncez !

L’Appel du 20 décembre 2023 de plusieurs associations, organisations politiques et syndicales demandant au Président de la République de renoncer à son texte sur l’immigration.

Monsieur le Président, Ce soir, à l’occasion de votre intervention télévisuelle, nous vous demandons solennellement de prendre la seule décision qui vaille : vous devez renoncer à une loi qui porte une atteinte fondamentale aux valeurs de notre République et qui, au-delà de fracturer votre propre majorité, va fracturer notre pays.

Vous avez été élu et réélu face à l’extrême droite. Vous vous étiez même posé en ultime barrage contre les idées du Rassemblement National. C’est la raison pour laquelle de très nombreux Français ont voté pour vous, non par adhésion à votre politique, mais pour éviter le pire.

Mais hier soir, une digue a lâché. Loin de régler quoi que soit aux désordres du monde, à l’exil face aux guerres et au changement climatique, à la crise de l’accueil et ses conséquences, la loi sur l’immigration adoptée hier, la plus régressive depuis des décennies, consacre la préférence nationale, remet en cause le droit du sol et les droits fondamentaux affirmés dans le préambule même de notre constitution, issu du Conseil national de la résistance. Le texte voté est un désastre moral, une trahison de notre Histoire, de ce qu’est notre pays et l’esprit des Lumières, et une reddition devant l’extrême droite qui peut légitimement évoquer une victoire idéologique.

Nous, forces politiques, syndicales, associatives, ne nous résignons pas. Nous sommes là pour résister à l’arbitraire et à l’inhumain. Nous appelons l’ensemble des organisations de la société civile, toutes les forces progressistes et républicaines à agir face à cette attaque majeure contre notre République et sa Constitution, et à construire ensemble des initiatives dans les jours et les semaines qui viennent.

Monsieur le Président : renoncez !

Signataires :

Associations et syndicats : ATTAC, ANVITA, Confédération paysanne, Confédération Générale du Travail, CRID, Droit Au Logement, EMMAUS France, Fédération Syndicale Unitaire, Jeune Garde, MRAP, Les Amis de la Terre, Ligue des Droits de l’Homme, SOS Racisme, Union étudiante, Union syndicale Lycéenne

Partis politiques : La France Insoumise, L’Engagement, Les Écologistes – EELV, Les Radicaux De Gauche, Génération·S, Gauche Républicaine et Socialiste, Mouvement Républicain et Citoyen, Parti Communiste Français, Parti de Gauche, Parti Radical de Gauche, Parti Socialiste, Place Publique, REV.

Entrer en Résistance

Nous ne faisons pas face à un gouvernement qui voudrait faire de son mieux dans un contexte difficile mais se tromperait sur le diagnostic et les solutions.

Nous faisons face à un président de la République au service des puissants de ce monde, idéologiquement convaincu que la richesse ruisselle sans qu’il n’y ait besoin que la loi instaure la solidarité et qui, délibérément, ne prend pas les mesures pour sauver, soutenir ou améliorer tout ce qui fait l’originalité et la pertinence de notre modèle social français ou même européen.

Au contraire, par tous les moyens, et dans tous les domaines, il affaiblit, casse ou laisse dépérir à dessein. Il n’est pas le seul en Europe. D’autres ont tapé plus fort et plus tôt. Mais les objectifs sont les mêmes.

Ces attaques semblent partir tous azimuts mais sont malheureusement très cohérentes. Ainsi de la réforme des retraites, inutile et injuste ; ainsi de l’Hôpital, de la Recherche ou de l’École où, faute de moyens et d’ambition, on désespère les personnels et on laisse filer les compétences ; ainsi de la Laïcité quand « l’on » fait semblant de ne pas voir que la participation du Président à des cérémonies religieuses est anticonstitutionnelle et rend inaudible le juste discours sur les signes ostentatoires ; ainsi du droit du travail contre lequel on ne compte plus les coups de boutoirs, dont le dernier en date est la proposition de faire reculer d’un an à deux mois le délai de prescription pour la saisine des prudhommes en cas de licenciement abusif… Et la liste est longue.

Entrer en résistance, c’est multiplier les combats ponctuels sans perdre de vue la vision d’ensemble. Entrer en résistance, c’est avoir conscience qu’à ce régime la République est en danger. Mais entrer en résistance c’est aussi gagner : ainsi de la victoire d’Emmanuel Maurel et de ses alliés sur le géoblocage des œuvres culturelles. Entrer en résistance c’est gagner partout où nous sommes car il n’y a pas de petites victoires. Entrer en résistance, c’est ainsi préparer la contre-offensive et la gauche républicaine de demain qui, en France comme en Europe, pourra proposer une alternative attractive aux chemins mortifères.

#UGR 2023 : discours de clôture par Marie-Noëlle Lienemann – dimanche 8 octobre 2023

Marie-Noëlle Lienemann, ancienne Ministre et coordinatrice nationale de la GRS, intervenait dimanche 8 octobre à midi pour la conclusion des Universités de la Gauche Républicaine au Palais des Congrès de Rochefort.

C’est une intervention forte qui permet de caractériser politiquement la période et de tracer des perspectives pour la gauche française au service de nos concitoyens.

La gauche républicaine rassemblée à Rochefort pour ses premières universités de rentrée

Communiqué de presse
Dimanche 25 septembre – 12h00

La Fédération de la Gauche Républicaine a organisé sa première université de rentrée du 23 au 25 septembre à Rochefort. Pendant trois jours, les participants ont réfléchi aux pistes que la France doit emprunter pour affronter le changement climatique, la crise économique et les désordres géopolitiques en cours.
 
Loin des slogans, les débats ont échangé sur une écologie populaire de gouvernement, qui doit organiser concrètement la sortie des énergies fossiles et la relocalisation des activités productives afin d’asseoir des filières courtes made in France. Les limites des mesures ponctuelles prises par le gouvernement face au choc inflationniste qui mine le pouvoir d’achat des salariés ont été pointées. Seule l’indexation des salaires sur les prix est de nature à enrayer la nouvelle baisse en cours de la part des salaires dans la valeur ajoutée, dont les effets récessifs sont d’ores-et-déjà prévisibles. Alors que la reprise est déjà menacée, les autorités européennes ont pour leur part tort de lever les mesures permettant aux États membres de soutenir l’activité. Elles doivent d’urgence plafonner les prix de l’énergie.
 
Un accent a été mis sur la nécessité de restaurer l’autorité de l’État et de lui redonner les moyens d’assurer la sécurité, la justice, l’égalité des droits face à toutes les discriminations et de remettre sur pieds nos services publics qui souffrent d’un manque criant de personnels et d’investissements. Alors que le régime des retraites est à l’équilibre, la nouvelle réforme que le gouvernement veut imposer pour plaire à la droite est injuste et inutile. C’est pourquoi, la Fédération de la gauche républicaine appelle les salariés à se mobiliser le 29 septembre à l’appel des syndicats, pour poser le problème-clé du partage des richesses créées par le travail, à l’heure où les superprofits et les dividendes explosent.
 
Enfin, la Fédération de la Gauche républicaine rassemblée à Rochefort entend mener l’indispensable bataille culturelle afin que les valeurs universalistes et authentiquement sociales redeviennent majoritaires au sein d’une gauche en voie de recomposition. Elle considère qu’il n’y a pas d’espoir à placer dans une offre politique sociale-libérale. Les politiques d’adaptation aux exigences néolibérales ont créé, et depuis accru, la défiance massive des classes populaires envers la gauche. Or sans ces dernières, il n’y a pas de majorité politique de gauche possible. La Fédération de la Gauche Républicaine considère que le processus de rassemblement de la gauche qui s’est amorcé est positif mais ne peut en rester à son périmètre actuel : la gauche rassemblée doit parler à tous les Français des classes moyennes et populaires et elle doit désormais travailler à l’élaboration d’un projet politique qui réponde aux attentes de nos concitoyens vivant dans les anciens bassins ouvriers et ce qu’on appelle la « France périphérique ». C’est le sens du dialogue entamé dans chacune des tables rondes de ces universités avec les invités appartenant à diverses forces de gauche. Dans le processus de recomposition politique en cours, la Fédération de la Gauche républicaine fera prévaloir ses valeurs républicaines, laïque et sociale, car elle est convaincue qu’elles sont susceptibles de mobiliser une large majorité de Français.

Quel avenir pour la Gauche républicaine ? débat à la Fête de L’humanité

Samedi 10 septembre 2022 à 14h30, la Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) organisait sur son stand de la Fête de l’Humanité (Rue du Colonel-Fabien) un débat sur l’avenir de la gauche républicaine, l’état et le devenir du rassemblement de la gauche, alors que les différentes droites (néolibérale, conservatrice et extrême) dominent le Parlement et que les catégories populaires ont à nouveau largement boudé les urnes lors des élections législatives de juin dernier et semblent s’être durablement éloignées de la gauche. Comment, dans ce contexte, construire une gauche à vocation majoritaire ?

Ce débat était également une forme d’apéritif politique pour lancer les Universités de la Gauche Républicaine qui se dérouleront du vendredi 23 au dimanche 25 septembre 2022 à Rochefort (pour toute information, et pour s’inscrire cliquez ici).

Les intervenants étaient :

✅ Liêm Hoang Ngoc, président de la Nouvelle Gauche Socialiste, économiste, ancien député européen et conseiller régional ;

✅ Isabelle Amaglio-Térisse, co-présidente des Radicaux de Gauche (LRDG), conseillère municipale et communautaire de Sartrouville ;

✅ Emmanuel Maurel, animateur national de la GRS et député européen ;

✅ Jean-Luc Laurent, président du Mouvement Républicain & Citoyen (MRC), maire du Kremlin-Bicêtre.

Le débat était animé par Catherine Coutard, vice-présidente du MRC et membre de la direction nationale de la GRS.

Campagne audiovisuelle pour les élections législatives

📺Découvrez en avant première notre clip de la campagne officielle pour les élections législatives.🗳

Les dimanches 12 et 19 juin 2022, vous pouvez dire non à Macron en votant pour une gauche qui sait où elle va et pour qui elle se bat, une gauche qui n’a pas oublié la nécessité de notre souveraineté industrielle, d’une révolution écologique pour une France débarrassée du pétrole qui ne pénalise pas les plus modestes, et qui ne renie pas le message universaliste et laïque de la République française. Votez pour les candidates et les candidats de la gauche républicaine.