Mettons fin à la partie de monopoly d’HPB avec les enseignes françaises

Quand le patron de HPB (Hermione People & Brands) joue au monopoly avec les grandes enseignes GO Sport France, 22 magasins Galeries Lafayette, Gap, Camaieu, La Grande Récré, Café Legal, ce sont les milliers de salariés (plus de 5000) qui payent la note !

Voilà donc un businessman, à la tête d’une holding, qui a pris pour habitude de racheter des entreprises comme chacun va acheter sa baguette … sauf que lui prend dans la poche des unes pour en acheter d’autres. Résultats, Camaieu est en liquidation judiciaire et plus de 2000 salariés sont licenciés, puis il continue avec Go Sport et ses 2100 salariés, société placée en redressement judiciaire tout récemment.

Les 5000 salariés de la nébuleuse de sociétés appartenant à HPB craignent évidemment pour leur avenir et celui des entreprises où ils travaillent. Le « droit d’alerte » est lancé par les élus du personnel dans certaines de ces entreprises et la justice s’en préoccupe puisque le parquet de Grenoble vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour abus de biens sociaux.

Il est grand temps que cessent les agissements néfastes de ce dirigeant bien piètre gestionnaire. La Gauche Républicaine & Socialiste soutient l’ensemble des salariés de toutes les entreprises de ce groupe et se tient à leur disposition pour toute action et intervention qu’ils jugeraient utile pour le maintien de leurs emplois.

Les Jours Heureux : Réindustrialiser la France en faisant confiance aux salariés !

Depuis 35 ans, la France est entrée dans une spirale de délocalisations et de reculs économiques. La plupart des pays développés ont connu un phénomène de désindustrialisation, liée au libre-échange et à sa nouvelle division internationale du travail, mais cette désindustrialisation a été beaucoup plus massive en France.

Selon les rapports officiels, la fiscalité et le coût du travail auraient conduit les grandes entreprises à délocaliser au lieu d’investir sur le territoire national. Mais en réalité, ce sont avant tout l’abandon de la politique industrielle et des arbitrages européens défavorables qui ont aggravé le phénomène. Le quinquennat d’Emmanuel Macron n’a pas rompu avec cet abandon… il est indécent de voir aujourd’hui le président candidat parlait de réindustrialisation alors que toute sa politique depuis bientôt 5 ans, et les faits encore aujourd’hui le démontre, n’a rien fait pour empêcher la désindustrialisation, bien au contraire.

Mais nous pouvons redresser le pays avec le plan que nous proposons pour relocaliser les activités stratégiques, défendre le « made in France », restaurer le respect dû aux travailleurs et des salaires décents qui permettent de vivre vraiment de son travail. Notre réindustrialisation exige de franchir des paliers technologiques et environnementaux. Mais « produire en France » suppose aussi la production d’innovations sociales, pour tourner davantage l’économie vers ce qui est utile et porte un progrès écologique et humain. À ce titre, l’économie sociale et solidaire (10% du PIB, 14% des emplois privés) doit jouer un rôle de premier plan.

Au-delà de la reprise des 34 plans stratégiques abandonnés par Macron en 2014, des plans de filières, secteurs par secteurs, doivent être préparés avec les acteurs concernés, tant pour favoriser les mutations indispensables qu’envisager les relocalisations, en réorientant toute une série d’interventions publiques (allègement de cotisations, CICE, crédit impôt recherche, amortissements pour modernisation, etc.), des financements dans la recherche, la formation, des commandes publiques, aides aux exportations…

Pour cela, il faudra un ministère de l’industrie et une administration de mission puissante et motivée, indépendants de Bercy, avec des budgets et outils spécifiques, mais aussi des relais territoriaux dans chaque département. Il fera émerger les nombreuses initiatives locales qui peinent actuellement, à pouvoir se concrétiser en particulier celles de PME et accompagnera la transition écologiques, les conversions, le développement et l’accroissement des capacités à exporter. Partons du principe qu’aucun site industriel n’est périmé et ne doit fermer : il faut le sauver, le transformer !

La Gauche Républicaine et Socialiste a fait de la réindustrialisation et du « produire en France » une priorité politique dès sa création. Notre soutien au programme Les Jours Heureux pour l’élection présidentielle vient également du fait que le candidat Fabien Roussel ait décidé d’en faire un axe fort de sa campagne.

RÉINDUSTRIALISER ET PRODUIRE EN FRANCE !

Ils voulaient une France sans usine !? Le résultat est là : notre dépendance pour des produits essentiels s’est accrue, nous perdons des compétences stratégiques, nos entreprises se font piller et le bilan écologique est catastrophique. Nous pouvons sortir de cette spirale et créer des centaines de milliers d’emplois grâce à une détermination sans faille. Voici quelques unes des mesures que nous voulons mettre en œuvre :

  • Sortir des accords de libre-échange, qui mettent en danger la production française, et taxer les importations ne respectant pas nos normes sociales et environnementales ;
  • Développer le volet français du “Buy European Act” que nous proposerons à l’Union Européenne ;
  • Créer un programme national d’intelligence économique pour prévenir la prédation des multinationales et gagner des marchés ;
  • Lancer des plans d’investissements publics avec les entreprises privées et organiser des plans de filières pour préparer les mutations, notamment en lien avec la transition écologique, et les relocalisations (en réorientant les aides publiques) ;
  • Appliquer strictement et de manière offensive le décret “Montebourg” sur les investissements étrangers :
    1. en l’activant de façon pérenne et définitive comme en Allemagne, lorsque les 10% de droits de vote sont atteints ;
    2. en exprimant des refus explicites et préalables d’autorisation d’investissement ;
    3. en dotant l’État d’un pouvoir de préemption sur l’immatériel en cas d’infraction ;
    4. en débloquant des crédits budgétaires spécifiques et des équipes renforcées pour contrôler les engagements des entreprises étrangères ;
  • Relancer dès 2022 les 34 plans stratégiques abandonnés à l’automne 2014 par Emmanuel Macron ;
  • Accompagner financièrement les reprises ou créations d’entreprises par les salariés, en particulier sous forme de coopératives.

UN ÉTAT QUI AGIT RÉELLEMENT !

Sarkozy, Hollande et Macron : trois quinquennats qui ont désarmé l’État quand il aurait dû peser pour transformer notre économie face aux défis numériques et écologiques. Nous devons rattraper notre retard en refondant une coopération entre initiative privée et puissance publique. C’est pourquoi nous proposons notamment de :

  • Voter une loi bancaire pour diriger les crédits vers la production et non la spéculation et réformer l’impôt sur les sociétés pour privilégier l’emploi et la production ;
  • Stopper les privatisations (ADP, Françaises des Jeux…) et renationaliser les sociétés d’autoroute ;
  • Renationaliser EDF, Engie et Areva pour créer un pôle public de l’énergie et investir dans le nucléaire et le renouvelable ;
  • Procéder à des nationalisations temporaires des entreprises stratégiques menacées (trouver des repreneurs, réorganiser l’activité, stopper les prédations, empêcher la vente…) ;
  • Transformer des aides ou prêts aux entreprises de la période COVID en prise de capital pour sécuriser les PME et réorienter la stratégie des grandes entreprises ;
  • Permettre à la BPI de prendre des parts en capital, en particulier pour aider au démarrage de nouvelles activités ou développement et tripler en 5 ans la participation du capital public à l’économie française (État et Régions notamment).

DONNER DU POUVOIR AUX TRAVAILLEURS ET À LEURS REPRÉSENTANTS !

Le quinquennat d’Emmanuel Macron a été celui du mépris des salariés et de leurs représentants. Au contraire, nous sommes convaincus que ceux-ci ont des idées très claires sur la stratégie des entreprises dans lesquelles ils travaillent et que le développement de l’économie française sera d’autant plus fort qu’ils gagneront du pouvoir au sein de celles-ci. Au-delà de l’abrogation des lois travail votée sous Hollande et Macron, il faut notamment :

  • Rendre obligatoire la présence de 50% de représentants des salariés avec voix délibérative dans les conseils d’administration et de surveillance des grandes entreprises ;
  • Accorder la priorité aux projets de reprise par les salariés dans les cas de faillite ou de cessation d’activité ;
  • Renforcer la place de l’Économie Sociale & Solidaire (ESS) dans l’économie nationale pour tendre vers 15% du PIB ;
  • Renforcer l’accès de l’ESS aux marchés publics.

BENTELER AUTOMOTIVE MIGENNES : Maintien inconditionnel du site et des emplois industriels

Arnaud Montebourg est aujourd’hui, mardi 23 novembre en déplacement à Migennes dans l’Yonne pour défendre la lutte des 400 salariés de cette usine d’équipements automobiles, propriété de l’équipementier allemand Benteler. Nous demandons avec lui que le gouvernement agisse pour sauver le site industriel et ses 400 emplois. La société mère prétexte pour fermer le site des difficultés financières depuis 2007 et l’absence de repreneur : nous savons qu’il existe cependant des repreneurs et que l’Etat peut agir. Nous devons plus laisser défaire nos sites industriels et au contraire accompagner leur mutation.

Nos camarades du département de l’Yonne avaient réagi dès le lendemain de l’annonce de la fermeture du site par Benteler le 18 novembre 2021. Voici leur communiqué de presse :

« Hier, 18 novembre, les dirigeants du site icaunais de Benteler Automotive, équipementier automobile, a annoncé la fermeture de son usine icaunaise, provoquant une menace directe sur les 400 emplois locaux.
La Gauche républicaine et socialiste 89 soutient le mouvement de grève illimitée déclenché hier lors de l’annonce de cette terrible perspective ainsi que toute démarche unitaire organisée en vue de la défense de ce site.
Elle considère qu’il faut créer un front commun des élus et organisation politiques pour s’opposer à cette nouvelle étape de la désindustrialisation du département après la fermeture de SKF Avallon en mai dernier (près de 200 salariés).
Elle soutient un traitement de même nature que celui réservé à Ascoval dont la délocalisation vient d’être temporairement stoppée.
L’emploi industriel est une valeur centrale du redressement économique du territoire. Il doit être inconditionnellement défendu et développé. »

Veolia contre Suez : non c’est non  !

Le PDG de Veolia serait-il une métaphore capitalistique du type lourd en boîte de nuit à qui on dit « non » 3 fois et qui ne peut s’empêcher de revenir à l’assaut ? 

Veolia, en effet, a annoncé, dimanche 7 février 2021, « le dépôt d’une offre publique d’achat sur l’ensemble du capital de Suez, au prix de 18 euros par action − coupon attaché ». C’est le prix auquel cette société avait racheté, le 5 octobre, 29,9 % du capital de son rival auprès d’Engie (ex. GDF-Suez). 

La société Suez affirmait avoir obtenu du tribunal de Nanterre une ordonnance imposant à Veolia de ne pas lancer son OPA, si elle n’était pas préalablement approuvée par son propre conseil d’administration. Mais Veolia, de son côté, assurait avoir déposé son offre à 7 heures auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF) avant que la décision du tribunal ne lui soit communiquée, à 7 heures 23. « Notre offre est valable. Elle est partie », a répliqué Antoine Frérot, PDG de Veolia. Décidément, la métaphore du dragueur impénitent de boîte de nuit semble taillée précisément pour ce dernier. 

Depuis l’été 2020, les principaux dirigeants capitalistes ou gouvernementaux soufflent le chaud et le froid dans ce dossier. Bruno Le Maire, ministre de l’économie, n’a jamais totalement désavoué ce projet d’absorption de Suez par Veolia, défendant même l’idée de création d’un grand champion économique de l’environnement, mais demandant pour donner le change à ce que M. Frérot s’engage à obtenir un blanc-seing de Suez avant de lancer son OPA à 11,3 milliards d’euros, dont 3 milliards déjà dépensés dans le cadre du rachat des titres Engie. On se rappelle qu’Engie avait elle-même lâché Suez en octobre dernier au terme d’un conseil de surveillance rocambolesque, au cours duquel les représentants de l’État avaient mis en scène leur marginalisation et ceux de la CFDT s’étaient absentés au moment opportun… 

L’annonce de Veolia de ce jour constitue une nouvelle irrégularité majeure qui ridiculise un peu plus l’Etat. L’intersyndicale Suez a immédiatement interpellé le ministre : « Allez-vous laisser faire cette folie ? », assimilant l’OPA de Veolia à une « déclaration de guerre ». Le ministre de l’économie s’est contenté ce matin sur Europe 1 d’en appeler à retrouver le chemin de la conciliation et du dialogue, arguant « le capitalisme français ne peut être la guerre de tous contre tous ». De quelle crédibilité politique le ministre peut-il encore se prévaloir alors que l’Etat a abandonné toute action sérieuse de régulation du capital dans notre pays, que Bruno Le Maire ne s’est décidé à activer le décret Montebourg que pour empêcher le québécois Couche-Tard de reprendre Carrefour pourtant non délocalisable après avoir laissé partir sans agir Photonis ou Latécoère. La démonétisation de la parole ministérielle est d’autant plus forte que chacun sait que tout au long des négociations de l’été et de l’automne l’Elysée plaidait pour la fusion. Macron, déjà comme secrétaire général adjoint de l’Elysée, sapait les efforts du ministre Montebourg sur le dossier des hauts fourneaux de Florange. 

Ces derniers épisodes boursiers et financiers ne changent pourtant rien à l’affaire ! Ce projet est une fausse bonne idée, et encore c’est un euphémisme. 

Le rachat de Suez par Veolia aboutira de fait en France à la constitution d’un grand monopole privé dans la gestion de l’eau et des déchets. Or, s’il y a situation de monopole – surtout dans ce secteur –, celui-ci doit être public. Et si tel n’était pas le cas, il était préférable qu’il existe une concurrence saine entre entreprises françaises capables d’organiser une stimulation positive plutôt qu’une compétition destructrice. 

Mais plus encore, la logique qui sous-tend le projet de Veolia conduira à court et moyen termes à l’introduction d’opérateurs étrangers qui occuperont l’espace de la libre concurrence. Tous les exemples précédents démontrent que cela aboutit à un accroissement significatif de la pénétration des entreprises étrangères en France. Cela ne sera pas sans conséquences négatives sur nos recettes fiscales, sur l’emploi et les conditions sociales des salariés français de ces entreprises et enfin sur la maîtrise technologique et la Recherche & Développement (car Veolia pour respecter les règles de la concurrence se séparera d’une partie des activités de Suez à l’international qui avait permis à cette société de construire des coopérations mondiales dans ce domaine). 

Toute cette affaire pose donc une grave question de souveraineté nationale : 

  • d’une part, une pénétration accrue de notre marché par des sociétés étrangères ; 
  • d’autre part, et paradoxalement, une mise à mal des synergies qu’ont su construire Veolia et Suez entre activités nationales et internationales, en particulier en matière de développement technologique. 

Ce regroupement aura des conséquences négatives pour l’emploi, que ce soit pour les fonctions « support » nationales ou régionales mais aussi dans les agences locales. 

Il fait enfin porter un risque important sur la nécessaire diversité des solutions à mettre en œuvre dans le domaine de l’économie circulaire, où un modèle unique pourrait s’imposer, en choisissant de privilégier un modèle hyper-mécanisé et spécialisé, plutôt que de le faire cohabiter avec des centres locaux, plus diffus, plus mixtes mais dont le spectre des produits traités est plus large. Or ce sont des choix majeurs sur le chemin pour engager la transition écologique, pour favoriser l’emploi et les compétences, et pour soutenir le développement local. 

La stratégie de relance de Renault doit être Made in France

Le groupe automobile français Renault a annoncé ce matin qu’il dévoilerait, jeudi 14 janvier 2021, sa feuille de route pour affronter la révolution du secteur automobile. Le groupe devait d’abord présenter, mardi 12 janvier, ses chiffres de vente mondiales pour 2020, une année marquée par une chute inédite des ventes de voitures liée à la crise sanitaire. En France, le groupe a ainsi vu ses ventes de voitures particulières dévisser de 24,9%, selon le comité des constructeurs français, à 412.000 exemplaires et 25% de part de marché.
La crise a frappé un groupe qui était déjà en difficulté. La firme au Losange a annoncé fin mai 2020 un plan d’économies de plus de 2 milliards d’euros sur trois ans, prévoyant quelques 15.000 suppressions de postes dans le monde, dont 4.600 en France.
L’annonce de cette nouvelle feuille de route du groupe automobile est donc un moment important pour permettre que « Renault sorte de la salle des urgences » selon l’expression d’un des représentants syndicaux de l’entreprise.
Face à la crise sanitaire et économique que nous subissons encore et qui préfigure vraisemblablement des modifications structurelles à long terme des habitudes de consommation des Français et de notre tissu industriel, il est important que les orientations prises par l’un des principaux groupes industriels français soient cohérentes avec l’intérêt national et celui des salariés français – au premier rang desquels ceux du groupe concerné. Or l’État est (encore) actionnaire à hauteur de 15% de l’ex-Régie et qu’il lui a accordé en mai dernier une aide massive, via sa garantie sur un prêt bancaire de 5 milliards d’euros (PGE). À l’époque nous avions défendu l’idée qu’une prise de participation au capital de l’entreprise serait préférable à un PGE, afin que l’entreprise n’accumule pas de dettes supplémentaires mais consolide son capital. Nous considérons d’ailleurs toujours qu’alors que notre pays doit s’engager dans une transition écologique, écologique et industrielle radicale il est souhaitable que l’État se dote des leviers nécessaires pour piloter une indispensable planification écologique. Le choix de peser dans le capital de Renault et d’Air France (la compagnie aérienne avait reçu un PGE de 7 Mds €) aurait constitué un pas utile dans cette direction.
Un comité central social et économique (CCSE), puis un conseil d’administration (CA), sont convoqués mercredi 13 janvier 2021 au soir, à la veille de la présentation de M. Luca De Meo, directeur général du groupe.
Nous considérons donc que l’État doit engager de toute urgence des discussions avec la direction de Renault avant le CCSE et prendre des mesures pour s’assurer de la construction en France de ces nouveaux modèles électriques enfin de garantir la pérennité des sites industriels du groupe Renault dans notre pays et engager ainsi une nouvelle phase de créations d’emplois.

Privatisations, non à la vente du patrimoine commun de la nation !

Nous lançons aujourd’hui les premières campagnes du Parti. Face aux choix funestes d’Emmanuel Macron concernant l’appareil industriel français, ses infrastructures (aéroports, lignes ferroviaires)… nous devons marteler notre opposition à la vente de nos entreprises.

Partagez autour de vous le visuel de cette campagne, sur vos réseaux, sur vos applications de messageries et téléchargez le tract de la campagne ci-dessous !

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.