Alors que le gouvernement s’apprête à attaquer de front la fonction publique et tous les fonctionnaires avec un projet de loi qui vise à mettre en cause notre édifice public républicain nous devons être aux côtés des organisations syndicales afin de dire stop à cette grande régression sociale et démocratique.
Le président de la République poursuit sa croisade néolibérale. Il a fixé un cap doctrinaire : supprimer 120000 emplois publics d’ici 2022, faire reculer l’État, l’intérêt général, le principe d’égalité , imposer en France une idéologie néolibérale qui préfère le manager au citoyen . Sa méthode est la suivante : proposer un plan de restructuration avec des pressions exercées sur les personnels.
Le statut de fonctionnaire garantit la neutralité et le service de l’intérêt général dans notre pays. La généralisation du recrutement par voie contractuelle conduira à affaiblir ces garanties qui bénéficient aujourd’hui à chaque citoyen.
Ce gouvernement propose de véritables reculs quant aux droits des fonctionnaires eux-mêmes : diminution du paritarisme , risque d’arbitraire et d’autoritarisme renforcé, nouveaux types de CDD pour la fonction publique…L’esprit de service public ne doit pas s’effacer devant une idéologie managériale.
Le service public d’éducation est également attaqué par les projets tous azimuts de son ministre. Sa réforme en cours est dangereuse pour la cohésion sociale et l’égalité devant la réussite pour tous les élèves.
Cette mobilisation est aussi celle de l’ensemble des étudiants, salariés, chômeurs et retraités dont les droits sociaux et le pouvoir d’achat doivent être défendus face à la situation d’urgence sociale que notre pays connaît.
La Gauche Republicaine et Socialiste soutient l’intersyndicale en ce 19 mars et sera présente aux côtés des manifestants pour promouvoir la République sociale face aux attaques d’un gouvernement libéral aux réformes injustes.
Emmanuel Maurel, Député européen
Bastien Faudot, Conseiller départemental
Marie-Noelle Lienemann, Sénatrice de Paris
Jean-Luc Laurent, Ancien Député
Contact presse :
Sébastien Lombard : 06 03 13 17 84
L’école républicaine : c’est l’égalité et la mixité, la coopération et l’émancipation
Journée internationale des droits des femmes du 8 mars 2019 : Pour la GRS, la parité femme / homme est un principe non négociable !
La journée internationale des droits des femmes du 8 mars est pour nous l’occasion de rappeler avec vigueur l’importance et l’urgence de lutter contre toutes les formes d’inégalités entre les femmes et les hommes. Républicains universalistes, partisans de l’émancipation individuelle et collective, nous défendons la stricte égalité devant la loi des femmes et des hommes partout sur le globe, l’égalité d’accès à l’éducation et au marché du travail et, pour ce qui concerne au premier chef notre pays, la stricte égalité des salaires.
La résorption des inégalités entre les hommes et les femmes doit être l’objet d’une lutte qui se mène au jour le jour dans notre société ainsi que sur le terrain politique !
Pour la Gauche Républicaine et Socialiste, qui fait de la parité un principe non négociable dans ses instances, cette journée du 8 mars est aussi l’occasion de vous présenter 11 des 20 femmes membres de notre Comité d’Animation National (CAN) dont vous trouverez les portraits ci-dessous :
Sandra Dosoruth
Républicaine et Humaniste convaincue, Sandra Dosoruth est cadre de la fonction publique territoriale, elle a consacré ces vingt et une dernières années au service public.
Elle est particulièrement sensible aux questions liées à l’éducation des élèves atteints de troubles de l’apprentissage et à l’école inclusive.
Carole Meullemiestre
Carole Meullemiestre est formateur en gestion appliquée au Centre de formation d’apprentis de la chambre de commerce et d’industrie des Hauts de France à Laon (02) depuis 1988. Elle s’engage en politique en 2004 au sein du MRC et est aujourd’hui conseillère départementale suppléante de Laon dans l’Aisne.
Shaïstah Raja
Shaistah Raja, étudiante en droit, militante politique de gauche et membre de l’association « Débattre en Sorbonne ». Intéressée par tous les sujets touchant au droit, la philosophie, la fiscalité, l’environnement, et la lutte contre l’extrême droite.
Caroline Dugué
Caroline Dugué, habitant en milieu rural en Loire Atlantique, est assistante de service social, ayant particulièrement travaillé sur les problématiques liées au logement. Caroline Dugué est également bénévole dans le domaine de la culture et de l’Économie Sociale et Solidaire.
Martine Souvignet
Retraitée de la fonction publique d’État (Éducation nationale puis ministère de l’Intérieur) et syndiquée à la CFDT durant sa carrière, Martine Souvignet est engagée en politique dès l’époque du CERES. Elle est aujourd’hui engagée auprès d’associations pédagogique et féministe.
Engagée pour la campagne du « Non » à Maastricht en 1992, elle participe à la fondation du Mouvement Des Citoyens ainsi qu’à la campagne de Jean-Pierre Chevènement en 2002.
Elle est également maire adjointe à Vénissieux entre 1995 et 2008 et ancienne conseillère municipale d’opposition à Saint Etienne.
Françoise Marguerite-Barbeito
Retraitée de la fonction publique territoriale, Françoise Marguerite-Barbeito est d’abord engagée au Parti Socialiste au sein duquel elle a milité avant de rejoindre le Mouvement Des Citoyens de Jean-Pierre Chevènement. Elle s’est activement engagée pour la défense et la promotion de la laïcité dans son département de Seine Saint Denis.
Sandrine Hedel
Fonctionnaire territoriale, formation en affaires sociales et management public, Sandrine Hedel s’engage au Parti Socialiste et milite en Seine-Saint-Denis avant de participer à la création de la GRS. Ancienne secrétaire de section du Blanc-Mesnil, elle est également l’ancienne responsable du Mouvement des jeunes socialistes de son département. Elle est candidate aux élections départementales en 2015.
Sophie Adroit
Employée administrative au Comité d’Établissement du CNES (Centre National d’Études Spatiales) à Toulouse, Sophie Adroit est adjointe au maire et déléguée communautaire de la commune de Cambiac. Elle est vice-présidente en charge de l’urbanisme de la communauté de communes des terres du Lauragais (secteur Sud Est de Toulouse).
Nadine Lopes
Nadine Lopes est très tôt militante de l’éducation populaire et devient par la suite professeure d’histoire géographie au lycée. Son engagement politique est guidé par l’idée selon laquelle il faut redonner sens à la République et à la citoyenneté.
Nadine Lopes est adjointe en charge de la culture à Pontault Combault en Seine et Marne.
Un gouvernement néolibéral bientôt illibéral ?
Europe : Les mensonges d’un Président candidat
Transport aérien, l’heure n’est pas au désengagement de l’Etat
Marc Vuillemot soutient la liste aux européennes
Non aux Privatisations, défendons notre patrimoine commun !
Alors que l’exemple de la privatisation de l’aéroport de Toulouse est un fiasco, que la privatisation des autoroutes a eu pour seule conséquence la hausse du tarif pour les usagers, la loi Pacte votée en première lecture à l’Assemblée Nationale le 9 octobre 2018 prévoit la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP), d’Engie et de la Française des jeux (FDJ). Lors de la navette parlementaire, en première lecture, le 5 février 2019, le Sénat a retoqué l’article 44 relatif à la vente d’ADP, après avoir fait de même en commission pour celle de FDJ. Cette mésentente entre les deux chambres est révélatrice des inquiétudes concernant ces privatisations d’entreprises stratégiques au vu de leurs domaines : transport, énergie, loterie nationale.
De nombreuses voix d’intellectuels s’élèvent contre cette loi et notamment contre ce volet des privatisations. Nous pouvons nommer par exemple l’initiative de David Cayla, économiste, maître de conférence à l’Université d’Angers et Coralie Delaume, essayiste, qui ont publié une pétition le 24 février comptant à ce jour (26 février) plus de 10 000 signatures. https://www.change.org/p/monsieur-le-ministre-l-%C3%A9conomie-et-des-finances-non-%C3%A0-la-privatisation-d-a%C3%A9roports-de-paris?recruiter=false&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=psf_combo_share_initial.pacific_post_sap_share_gmail_abi.gmail_abi&utm_term=share_petition&recruited_by_id=08819110-3857-11e9-9730-07c51921b518&utm_content=fht-14336597-fr-fr%3Av6
L’exemple de la privatisation d’ADP est symptomatique. Bien que les autres privatisations soient toutes aussi préoccupantes. ADP au vu de son flux de voyageur, constitue la principale zone de transit du pays. De plus, l’entreprise est rentable et verse à l’État 100 à 200 millions de dividendes chaque année. Alors peut-on se passer de cet argent ? Il s’agit également d’un espace foncier stratégique aux portes de Paris, mais que deviendra-t-il aux mains de financeurs privés ? Le plus absurde étant que la loi prévoit une concession de 70 ans après laquelle l’aéroport pourra redevenir public. Un blanc seing d’aussi longue durée c’est vraiment vendre à l’aveugle notre patrimoine.
Pour finir, avec l’absurdité et la dangerosité du projet global de privatisations de nos entreprises, des juristes ont relevé dans le préambule de la Constitution de 1946 alinéa 9 ayant valeur constitutionnelle ( faisant parti du bloc de constitutionnalité): « Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ». L’État, dans ses fondations n’a donc pas vocation à vendre ses services publics les plus précieux. Notre État est souverain en dépit des logiques déraisonnées du libéralisme Européen.
Face à ces privatisations, La Gauche Républicaine et Socialiste, s’inscrit dans une démarche de développement d’un État stratège et protecteur vis-à-vis des entreprises stratégiques du pays. Au-delà de notre opposition à ces projets, nous demandons également la renationalisation des autoroutes. Face à la vente des bijoux de familles, nous défendons le bien commun !
A la rencontre des ouvriers d’Alstom
Alors que notre outil industriel continue d’être dépouillé, Emmanuel Maurel et Bastien Faudot sont allés rendre visite aux ouvriers d’Alstom de l’usine de Belfort. Récit.
Emmanuel MAUREL, député européen et Bastien FAUDOT, conseiller départemental de Belfort, sont allés à la rencontre des ouvriers d’ALSTOM TRANSPORTS, avec qui ils se sont entretenus des conséquences du rejet par la Commission européenne du projet de fusion avec SIEMENS. A la suite de ces entretiens, une réunion s’est tenue en présence des syndicats d’ALSTOM BELFORT, abordant l’avenir du site de production et le rôle de l’Etat comme garant du développement industriel d’ALSTOM.
Que la puissance publique joue son rôle !
A cette occasion, Emmanuel MAUREL et Bastien FAUDOT ont plaidé pour un véritable patriotisme économique, à l’opposé des nombreux reculs opérés par ce gouvernement et ses prédécesseurs en matière de politique industrielle. L’économie française et européenne ont besoin d’une industrie forte, où les capacités de production, les investissements d’avenir et le développement de l’emploi sont assurés. Cette nécessité doit à l’évidence se traduire par une politique volontariste où la puissance publique joue pleinement son rôle et protège ses intérêts face aux Etats-Unis et la Chine.
La GRS avec les gilets jaunes !
La GRS s’est mobilisée le 5 février avec les syndicats et les gilets jaunes contre la politique ultra libérale du gouvernement Macron !
Emmanuel Maurel, Bastien Faudot et Jean-Luc Laurent étaient présents à la manifestation du mardi 5 février aux côtés des organisations syndicales et des Gilets Jaunes à Paris. L’ensemble des militants de la Gauche Républicaine et Socialiste étaient présents dans toute la France pour exprimer les aspirations de justice sociale, économique et de protection des services publics d’une large majorité de français. Ce sont près de 300 000 personnes qui ont marché contre la politique libérale et inégalitaire d’Emmanuel Macron et de son gouvernement rencontre. En effet, cette politique de classe et de casse rencontre depuis plusieurs mois une contestation populaire puissante à travers les ronds-points et places du pays.
Aller vers un front populaire du XXIe siècle
Il est indispensable que la gauche politique associative et syndicale dans son ensemble soit aux côtés de tous les français qui exigent le retour de l’ISF, l’augmentation réelle du SMIC ou la fin du démantèlement de la fonction publique et du service public ( fermetures d’hôpitaux, de maternités, de petites lignes ferroviaires,…). Prochaine mobilisation le 17 mars, à noter dans nos agendas militants !