Un 1er mai pour faire entendre notre colère contre la remise en cause de notre système social et des corps intermédiaires

Par le pôle thématique entreprise de la Gauche Républicaine et Socialiste

Partout dans le monde, le 1er mai, les travailleurs, les salariés, les retraités les personnes privées d’emplois se mobilisent pour se faire entendre.

Les mouvements du 1er mai nous rappellent que nous avons gagné nos droits par la lutte et le combat : Droit au chômage, Droit à la retraite, Droit d’expression, Droit à la formation, Droit à la santé etc…  Les travailleurs veulent simplement vivre dignement et en paix.

Dans certains pays la mobilisation des peuples est déterminante dans le rejet de régimes totalitaires, pour la démocratie et le respect des droits de l’homme.

En France, ce rendez-vous reste incontournable pour exprimer les revendications du monde du travail surtout face aux urgences sociales et climatiques. Nous exprimons donc notre colère :

        Contre les mesures répressives et liberticides 

Les mobilisations de salariés, jeunes, retraités ou gilets jaunes se poursuivent et s’inscrivent dans la durée malgré toutes les mesures répressives et liberticides prises par le gouvernement Macron.  Leurs revendications pour plus de justice sociale et de protection sont légitimes, pourtant le gouvernement souhaite les empêcher voire les réprimer par la loi « anticasseur » dont certaines dispositions fort heureusement ont été rejetées.

Aux côtés du monde du travail, nous en demandons donc l’abrogation. La criminalisation de la contestation et la répression syndicale s’accentuent dans de nombreux secteurs et ce n’est plus acceptable.

        Contre l’affaiblissement organisé du syndicalisme.

Avec les ordonnances Macron, les structures chargées de garantir la représentation des salariés et de veiller à leur sécurité (en particulier avec la disparition des CHSCT) ont été réduites, créant une véritable hémorragie de salariés engagés pour défendre leurs collègues. En même temps, les syndicats comme les corps intermédiaires sont négligés et/ou contournés.

Or il n’y a pas de progrès, de juste respect des droits, de défense des plus faibles et de l’intérêt général sans un syndicalisme fort, des militants syndicaux reconnus et pris en compte.

        Contre les dégradations de conditions de travail

Trop de salariés ne peuvent pas vivre dignement de leur travail, d’autres subissent une dégradation de leurs conditions de travail (intensification des taches, burn-out, temps partiel subi et fragmentation des taches, absence de considération) et d’autres en ont sont injustement privés. Ainsi, ces dégradations génèrent une perte de productivité importante pour le pays et les entreprises alors même que nos salariés sont parmi les plus productifs au monde.

        Contre les reculs sociaux

Avec le grand débat l’objectif du Président Macron était bien d’imposer à marche forcée de nouveaux reculs sociaux d’une gravité sans précédent sur la retraite, les services publics, la santé, l’éducation nationale…etc

Alors que la population souhaite voir consolider notre modèle social et républicain par des services publics de proximité, le gouvernement n’a toujours pas officiellement abandonné sa volonté de supprimer 120 000 emplois dans la fonction publique et de réduire les dépenses publiques plutôt que de combattre l’évasion et la fraude fiscale.

        Contre la désindustrialisation :

Chaque jour sont annoncés de nouvelles fermetures de sites, des plans de licenciements ou des délocalisations dans l’industrie et dans les services. Cette situation est dramatique pour l’emploi et l’écologie, mais aussi pour de nombreux territoires comme pour les capacités productives du pays. Elles contribuent à la fragilisation du salariat. En dépit des déclarations du Président de la République, la France ne se rapproche pas du plein emploi et la flexibilisation du marché du travail a créé surtout de la précarisation. Contrairement à ses déclarations, en France la durée du travail et la productivité sont parmi les plus élevées par rapport aux autres pays européens. Pour la GRS, seule une autre politique économique et sociale, une relance écologique, sociale ainsi qu’une remise en cause de la concurrence libre et non faussée au niveau européen sont de nature à faire reculer massivement le chômage et la précarité.

Alors, ce 1er Mai doit mettre un terme à cette fuite en avant autour de revendications concrètes et immédiates mais aussi comme l’affirmation d’une large volonté de contribuer à une alternative au modèle libéral qui a provoqué une grave remise en cause des grands progrès sociaux acquis par la mobilisation des salariés et des forces de gauche et populaires. Ce mois de Mai, doit être aussi celui de l’espoir retrouvé et du combat unitaire.

La Gauche Républicaine et Socialiste soutient les mobilisations du 1er mai où elle sera présente pour défendre tous les droits de tous les travailleurs.

 

Vous souhaitez rejoindre le pôle thématique entreprises de la GRS pour participer aux travaux du pôle et aux rencontres organisées ? Merci d’adresser un message à contact@g-r-s.fr

MACRON, les travailleurs ne veulent pas de ton monde ! 

Libéralisation et casse de notre droit du travail, privatisation de notre patrimoine public, attaque sur les retraites et réforme de l’assurance chômage, non revalorisation des salaires dans la fonction publique et refus d’augmenter le SMIC, la liste est longue des mesures anti-sociales décidées par Emmanuel Macron et son Gouvernement. 

La GRS sera donc mobilisée le 1er mai et invite ses militants à prendre part aux manifestations et mobilisations qui sont organisées sur tout le territoire national.

  • A Paris la GRS sera présente à 13h30 pour une diffusion de notre tract pour le 1er mai à Montparnasse avec Jean-Luc Laurent et Marie-Noëlle Lienemann, coordinateurs nationaux.
 
  • A Nevers, Emmanuel Maurel, animateur national et député européen, Catherine Coutard et Anthony Gratacos candidats aux élections européennes seront présent dans le cadre de la marche : « Un autre chemin pour l’Europe. »
 
  • Belfort, Bastien Faudot, animateur national sera présent aux côtés des militants et syndicats pour protester notamment contre les fermetures d’usine à Alstom.
 

Un tract spécifique au 1er mai est à votre disposition sur notre site afin d’être imprimé par les militants pour distribution lors des manifestations. Vous pouvez télécharger celui-ci en cliquant ci-dessous.

Grève aux urgences : il y a longtemps qu’on a dépassé le supportable à l’hôpital public !

Le Gouvernement doit désormais agir en urgence absolue !

La grève des personnels des services d’urgence est le symbole dramatique d’un hôpital public au bord du burn-out parce qu’ils et elles sont passionnés par leur métier, parce qu’ils ont un sens aigu du service public et parce que l’activité quotidienne ne leur laisse pas vraiment le temps de s’organiser pour autre chose. Alors quand les urgences sont en grève c’est que l’on a dépassé depuis longtemps la limite du supportable.  

Sous l’effet conjugué d’une très forte augmentation de l’activité – les consultations aux urgences ont doublé en 15 ans – et des formidables contraintes budgétaires qui empêchent à la fois les embauches nécessaires et les investissements indispensables, les services d’urgence s’éloignent tous les jours un peu plus de conditions de travail dignes et sereines et de la qualité des soins qui fait – pour combien de temps encore ? – l’admiration de beaucoup pour le système de soins Français.

Le plan santé 2022 de la ministre ne pourra pas répondre aux problèmes posés tant qu’il se place dans un contexte d’austérité budgétaire dicté par la Commission Européenne et appliqué avec tant de zèle par les gouvernements successifs.

Mais si nous ne répondons pas fortement et rapidement aux justes revendications en matière d’embauches, de sécurité et de salaires, nous prenons le risque de décourager des générations de professionnels motivés. L’esprit de service public si important, expliquant les efforts consentis depuis des années par les agents hospitaliers et qui ne peut pas se réduire à des motivations financières, serait alors – est déjà ? –  en grand danger.

 La Gauche Républicaine et Socialiste apporte son soutien total au mouvement des urgentistes et appelle la ministre de la santé à sortir de son mutisme et de dégager immédiatement les moyens nécessaires

Emotion et solidarité après les attentats au Sri Lanka

 

Communiqué de la Gauche Républicaine et Socialiste

 Nous sommes tous choqués par la série d’attentats perpétrés au Sri Lanka, visant et tuant plus de 290 personnes. Nos pensées  et notre solidarité vont à tous les proches des victimes et au peuple Sri lankais.

Nous avons été en France également meurtris de nombreuses fois par des actes terroristes qui n’ont qu’un seul objectif : la guerre et la division par la violence.  Pour la Gauche Républicaine et Socialiste tous les obscurantismes religieux doivent être combattus fermement partout où ils se manifestent, pour préserver la paix et la vie en commun. Croyants ou non tous les êtres humains ont un égal droit à vivre ensemble

Pas touche à Nos Retraites solidaires : défendons notre modèle social Républicain  !

Le Medef a proposé jeudi de relever l’âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans d’ici 2028, afin de privilégier un calcul comptable favorable à ses vues. C’est un véritable dé-tricotage de notre système de retraites par répartition solidaire entre les générations qui est mis sur la table, en s’inscrivant logiquement dans le projet gouvernemental antisocial de retraites par points.

Son président, sans retenue ni complexe, propose d’amplifier la régression dès 2020 en procédant au relèvement de l’âge légal sur huit ans, soit d’un trimestre par an. Le Medef privilégie opportunément pour les intérêts du patronat un report de l’âge légal, plutôt qu’une hausse des cotisations patronales, des revenus financiers ou qu’un prélèvement sur les profits des grandes banques.

 Le Président de la République et son Premier Ministre laissent faire et entretiennent un flou stratégique en défaveur des travailleurs en laissant leurs ministres plaider pour un allongement de la durée de travail, alors que le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, insiste sur le maintien de l’âge légal à 62 ans, conformément à la promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

 Pour la Gauche Républicaine et Socialiste les exigences du monde du travail sont claires : priorité au système de retraites par répartition solidaire, retraite à 60 ans et financement de notre régime républicain de retraites et de la dépendance par un financement plus juste assis sur les profits des actionnaires, des entreprises et du monde de la finance.  

 

Un nouveau comité Gauche Républicaine et Socialiste dans les Landes !

Ce 17 avril, avait lieu à mont de marsan la soirée de lancement de la Gauche Républicaine et Socialiste Landaise.      

C’est avec un Collectif d’animation départemental motivé que nous avons pu expliquer aux participants la genèse de la création de GRS, ses piliers, la république une et indivisible, celle du peuple souverain, l’écologie populaire comme préalable à toute action publique, le socialisme, émancipateur ,garant de justice et d’équité, sans lequel la république n’est pas.
Les participants à cette soirée, hormis ceux de GRS étaient issus des autres formations politiques de la gauche landaise, a savoir la France Insoumise avec notamment la présence de jean louis boutevin , candidat aux élections européennes, accompagné de plusieurs militants, Génération.s, le parti socialiste ainsi que des citoyens curieux.

La représentation de cette assemblée nous a permis de développer notre volonté de fonder un nouveau Front Populaire du 21ieme siècle et ainsi de présenter GRS comme une force capable de travailler, sur la base d’idées partagées, à une plateforme programmatique dans toutes les élections à venir, une force assumant son rôle de trait d’union de la Gauche.  

Un parti, organisé, dans l’action, avec notamment la campagne #privatisercestvoler contre les privatisations et l’opération de liquidation systématique de nos biens communs dirigée par le président Macron, un parti qui assume et revendique la rupture, qui n’accepte pas le compromis permanent amenant à la compromission. C’est sur ce développement que nous avons pu réaffirmer notre engagement dans la campagne européenne aux cotés de la France Insoumise et de son programme Maintenant le Peuple, le seul à nos yeux, capable de dresser un constat implacable de ce qu’est devenue l’union Européenne, mais aussi le seul en mesure de proposer les outils pour imposer un rapport de force dont nous sommes convaincus qu’il sera favorable au peuple européen.          

Nous avons pu annoncer les 2 évennements majeurs de la campagne dans les landes avec la venue d’Emmanuel MAUREL le 4 mai à Morcenx à l’occasion d’un « Printemps Landais Maintenant le Peuple » et de Catherine COUTARD et Marie Noelle LIENEMANN le 18 mai à DAX pour un « Surgissement populaire »   
La soirée s’est poursuivie autour de produits locaux et cuisinés par l’équipe de GRS et les discussions, passionnantes, se sont poursuivies tard dans la soirée.

 

Manifestation du 18 avril à Orly contre la privatisation d’ADP

Le 18 avril, les camarades de la GRS accompagnaient les plus de 700 salariés et syndicalistes de ADP qui manifestaient contre la privatisation de ce fleuron de notre économie.
A l’appel d’une intersyndicale regroupant la CGT, l’UNSA, FO, la CFDT et solidaires, une marche pacifique entre les terminaux 4 et 1 était organisée pour arriver au nouveau terminal 3 inauguré le même jour par le premier ministre. Nous n’avons pu atteindre ce terminal bloqué par les CRS. Une trentaine d’élus locaux et nationaux participaient à cette marche.

Nos camarades Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et Jean-Luc Laurent, conseiller municipal du Kremlin-Bicêtre et conseiller térritorial ont pris la parole au nom de notre parti.

Intervention de Marie-Noëlle Lienemann

Intervention de Jean-Luc Laurent 

Nous en avons profité pour distribuer notre tract contre la privatisation qui fut particulièrement bien accueilli.

Cette manifestation participait à la dynamique du nouveau front populaire que nous appelons de nos vœux puisqu’au-delà des syndicats, certains partis de Gauche étaient aussi présents.
Tous étaient d’accord sur la nécessaire pression politique et citoyenne à porter auprès du Conseil constitutionnel afin que ce dernier prenne une décision démocratique et ne prive pas nos concitoyens d’un choix stratégique majeur. 

Cette manifestation s’est terminée dans la convivialité par le partage d’un sandwich.

 

La Gauche Républicaine et Socialiste sur le terrain contre les privatisations

Après le vote de la loi inique autorisant la privatisation de ADP, de la FdJ et de Engie, les militant de GRS en île-de-France distribuaient notre tract contre la privatisation d’ADP à Orly devant les terminaux T1 et T2. Les camarades étaient venus de plusieurs départements pour le lancement de notre campagne « Privatiser c’est voler tous les Français ». A Bourges ausi la GRS s’est mobilisée sur le terrain pour défendre les entreprises publiques contre les privatisations entreprises par le Gouvernement.

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’accueil fut bon : les citoyens ne comprennent pas que l’on brade ainsi ce qui constitue notre patrimoine commun et le symbole d’un Etat présent dans l’économie pour porter l’intérêt général.

A Orly, un usager de l’aéroport de Toulouse-Blagnac nous a décrit la disparition d’une des deux files d’embarquement, la nouvelle obligation de déplacement afin de passer devant tous les magasins-ce qui rallonge le temps nécessaire à l’embarquement et à quel point il est vital que ADP ne subisse pas le même sort que l’Aéroport de Toulouse- objet de la prédation financière des nouveaux actionnaires.          

De nombreuses questions ont été posées sur les conditions de cette privatisation et sur les modalités de mise en œuvre du référendum d’initiative partagée. Le dépôt de cette proposition de loi ouvre une nouvelle période de débats et de mobilisation face à la vente de ce fleuron stratégique qui assure l’égalité des territoires et qui est notre première frontière. Bloquer cette privatisation constituera un coup de boutoir contre le capitalisme de connivence voire l’affairisme dont E. Macron est l’incarnation.

 

Pour nos emplois, nos usines, notre savoir-faire, défendons Saint-Gobain PAM !

Le projet de cession d’une partie du capital de l’entreprise Saint Gobain Pont-à-Mousson est pour la GRS  une faute en terme de stratégie industrielle nationale et européenne. Nous saluons la mobilisation engagée par l’ensemble des élus locaux, parlementaires de gauche et syndicats de salariés pour sauver ce site qui est le dernier haut-fourneau lorrain. Avec la Députée Caroline Fiat nous soulignons également que le Gouvernement doit faire la démonstration sur ce dossier qu’il promeut réellement une Europe qui protège nos emplois, nos savoir-faire et nos activités industrielles.

Nous nous opposons fermement à la cession de l’activité canalisation et de ses brevets à un investisseur étranger, il s’agit ici d’un de nos fleurons industriels nationaux. L’appétit économique et financier numéro du numéro un mondial du secteur le chinois XinXing et d’un fonds d’investissement américain devraient en cela éclairer Emmanuel Macron et son gouvernement.

A l’occasion de la rencontre avec les deux parlementaires et le Ministre Bruno Lemaire qui doit se tenir à Bercy le 16 avril prochain nous soutenons la demande d’extension du décret Montebourg relatif aux investissements étrangers soumis à autorisation préalable du Ministre de l’Économie.

 

La GRS appelle à manifester le 13 avril pour la défense des libertés publiques et du droit de manifester

Communiqué de la Gauche Républicaine et Socialiste

Nous vivons un recul inquiétant des libertés publiques depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Le ton a été donné dès l’inscription dans le droit commun des mesures exceptionnelles que permettait l’Etat d’urgence et même amplifié avec le recours lors des manifestations des Gilets Jaunes aux techniques d’encerclement et aux tirs massifs de LBD 40 (« flashball ») dont la dangerosité avérée au vu du nombre de blessés et éborgnés, nécessiterait qu’un débat sur leur interdiction soit ouvert. Le point d’orgue de cette politique liberticide a été atteint avec la loi « anti-casseurs » dont le Conseil Constitutionnel a d’ailleurs censuré la disposition la plus contestée, le mensonge présidentiel concernant la manifestante de Nice grièvement blessée lors d’une charge de CRS.

Face à ce qui relève d’une volonté manifeste de la part du Gouvernement de restreindre le droit de manifester et de museler, dont le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU s’est ému, par la force et la menace, la légitime expression d’une opposition à la politique décidée par Emmanuel Macron, nous considérons que c’est la démocratie elle-même qui est mise en péril !

La Gauche Républicaine et Socialiste, signataire de l’appel unitaire pour la défense des libertés publiques appelle à donc à se joindre à la manifestation organisée à l’initiative des organisations politiques, syndicales et associatives, ce samedi 13 avril à 14h place de la République 

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.