Communiqué de Presse , 1 million de signataires pour 1 référendum

Le Conseil Constitutionnel vient d’annoncer que plus d’un million de citoyens ont apporté leur soutien à la demande de référendum d’initiative partagée visant à affirmer le caractère de service public des aéroports de Paris. Nous nous félicitons que cette étape symbolique ait été franchie. Emmanuel Macron avait promis d’abaisser le seuil de déclenchement d’un référendum dès le million de signatures, à lui de respecter ses engagements. Nous ne devons pas perdre de vue que seule la signature de 4 717 396 citoyens permettra d’obtenir de manière contraignante ce référendum de sauvegarde de nos services publics. Nous appelons donc à converger vers cet objectif de multiplication des signatures.

La mobilisation ne fait que commencer et doit se poursuivre. Un clip de promotion du référendum sera relayé aujourd’hui à 14h par tous les partis et organisations de gauche et écologistes engagés, avec leurs militants, dans cette bataille commune pour défendre les Aéroports de Paris. Nous souhaitons qu’une mobilisation citoyenne considérable se fasse le relais de la communication autour de ce référendum et de la collecte des signatures.

Demain 5 décembre, notre pays entrera dans une des plus grandes périodes de grève de ces dernières années. La lutte pour la défense du système des retraites et celle pour la préservation d’Aéroports De Paris partagent le même souci du bien commun et concernent également tous les Français. Nous appelons donc les signataires à se mobiliser demain pour se joindre aux actions et à faire signer les manifestants et les grévistes.

La politique d’Emmanuel Macron est une atteinte à l’intérêt général : liquidation des services publics, destruction du modèle social des retraites, abandon de l’hôpital, etc. Le 5 décembre doit être le début d’un mouvement social de grande ampleur pour bloquer les mesures injustes du gouvernement.

Communiqué signé par :

Attac, Europe Écologie-Les Verts, Fakir, Génération.s, La France Insoumise, Le Monde Moderne, Gauche Républicaine et Socialiste, Gauche Démocratique et Sociale, Les Radicaux de Gauche – LRDG, Signons.fr

Marchons, signons, pour le référendum ADP !

C’est officiel : le million de signatures pour le référendum sur #ADP est atteint ! Emmanuel Macron voulait baisser le nombre de signatures nécessaire à 1 million : qu’il le fasse dès maintenant et déclenche le référendum.
Pour amplifier la mobilisation, La France insoumise a utilisé son temps d’audience sur France Télévisions pour diffuser ce clip, n’hésitez pas à le partager !
Si vous n’avez pas encore signé, rendez-vous sur :https://www.referendum.interieur.gouv.fr/soutien/etape-1

Congrès du SPD : victoire de la ligne anti-austéritaire

Enfermés dans une coalition mortifère avec la droite ordolibérale, les militants du parti social-démocrate allemand étaient appelés au vote ce samedi pour élire leur direction bicéphale. Le ministre de finances et maire de Hambourg Olaf Scholz faisait figure de favori. Sa défaite permet d’entrevoir non seulement la fin de la GroKo rassemblant conservateurs et sociaux-démocrates, mais aussi un réalignement du SPD sur une ligne politique plus sociale.

 

A l’heure où les banques allemandes ploient sous les coups de la trappe à liquidité, où l’infrastructure publique est à bout de souffle, et où la fracture sociale entre est et ouest s’agrandit toujours, la poursuite aveugle de l’austérité budgétaire et du totem du zéro déficit (Schwarze Null) par le gouvernement est une inanité idéologique absurde. Monsieur Scholz croyait qu’en défendant son bilan de ministre des finances tenancier de ce Schwarze Null, il s’alignerait un électorat allemand supposément favorable à cette cure d’austérité hors de propos. Force est de constater que les militants du SPD ont fait un autre choix. Le duo élu, Norbert Walter-Borjans et Saskia Esken, demandent des investissements supplémentaires à hauteur d’un milliard d’euros en faveur du climat et des infrastructures, et souhaitent que le salaire minimum soit porté à 12 euros, contre environ 8,8 euros actuellement.

 

Les déroutes électorales successives du SPD ces quatre dernières années ont prouvé que la social-démocratie échoue lamentablement quand elle cède aux injonctions libérales de réduction de la dépense publique. Depuis quatre ans, les dirigeants du SPD ont tenté de jouer la carte de la responsabilité pour sortir du mouroir électoral dans lequel ils sont coincés : prétendue responsabilité fiscale en défendant le Schwarze Null, prétendue responsabilité politique en s’enfermant dans la Groko. Ce faisant, la responsabilité historique du SPD d’être le parti des classes populaires et de la justice sociale est passée à la trappe, et l’extrême droite est à son plus haut niveau. En revanche, l’électorat aisé favorable à l’austérité ne s’est pas rallié au SPD. Le peuple va toujours au plus court, et ceux qui souhaitaient l’austérité votaient conservateur ou libéraux, laissant les orphelins de l’austérité aux verts, à la gauche radicale, ou même à l’extrême droite.

 

Les militants sociaux-démocrates, en choisissant Walter-Borjans et Esken à la place de Scholz, ont pris la seule décision réellement responsable, celle de la renégociation de l’accord de coalition avec Angela Merkel, celle de l’offensive sociale et du courage politique face au réchauffement climatique. Le SPD était jusqu’à présent sur la défensive, en adoptant cette nouvelle direction, il est à espérer qu’ils repartiront à la conquête de leur électorat naturel, et laisseront les totems de la droite allemande à Angela Merkel. Certaines questions restent néanmoins en suspens : la droite opposera-t-elle une fin de non-recevoir aux demandes du nouveau tandem dirigeant le SPD ?

 

Si c’est le cas et que les militants du SPD décident la sortie de la coalition, les parlementaires sociaux-démocrates respecteront-ils la décision de leur base ?

 

Quels seront les choix en terme d’alliances à gauche ?

 

Autant de questions qui devront vite trouver des réponses politiques pour transformer l’essai.

Le 5 décembre, tous ensemble

Communiqué de la Gauche Républicaine et Socialiste

Le 5 décembre, tous ensemble !

Privatisations d’Aéroports de Paris, de la Française des Jeux, des barrages hydroélectriques, gel des salaires, casse de la sécurité sociale, casse des retraites, abandon des hôpitaux en crise, liquidation du service public ferroviaire, abandon des enseignants et précarisation des étudiants, la situation de notre pays exige de réussir la mobilisation du 5 décembre.

La force du mouvement social peut et doit changer la donne.

Le gouvernement s’attaque aujourd’hui aux retraites dans une logique purement comptable, entretenant le flou sur le niveau des pensions et la répartition des prétendus efforts.

Un régime ne peut pas être équitable quand il appauvrit la majorité des travailleurs, encore plus durement les jeunes et les femmes.

La gauche républicaine et Socialiste rappelle son attachement à un régime de retraite par répartition qui tient compte de la pénibilité au travail, des carrières longues , des accidents de la vie et de la justice sociale. Nous nous opposons au recul de l’âge de départ à la retraite et à l’allongement injuste de la durée de cotisations.

Nous refusons l’opposition des pauvres aux misérables et la culpabilisation des travailleurs.

Le 5 décembre les grandes organisations syndicales appellent à une large mobilisation populaire. La GRS soutient les grèves, participera aux rassemblements le 5 décembre et appelle tous ses militants et sympathisants à s’y joindre.

Texte adopté à l’unanimité par le Collectif d’Animation National de la GRS le 25 novembre.

FDJ, la privatisation est un jeu perdant pour le pays

Alors que Bruno Le Maire se réjouit du succès de la privatisation de la Française des jeux, la Gauche Républicaine et Socialiste se réjouit quant à elle du million de signatures recueillies en vue d’un référendum populaire sur la privatisation des Aéroports de Paris.

Ce succès populaire démontre que la libéralisation des entreprises publiques n’est pas du goût de tous les français.

Mais pire que le désengagement de l’Etat voulu par la loi PACTE, il y a dans la démarche du gouvernement des enjeux majeurs à dénoncer ainsi que la tromperie et la duplicité de l’Etat LREM envers les citoyens, qui risquent d’en être les grands perdants.

Par exemple, le succès tant vanté de la privatisation d’EDF n’a pas empêché un effondrement de son cours de bourse tout comme nombre d’entreprises publiques introduites en bourse : GDF-Suez, France-télécom pour ne citer que ces cas emblématiques. La privatisation de l’aéroport de Toulouse ou la privatisation des autoroutes dont on sait aujourd’hui combien elles ont effectivement coûté plus que rapporté aux citoyens français avec l’augmentation des péages.

Pour ce qui concerne la vente de la Française de Jeux nous dénonçons la tromperie de l’État puisque, comme pour EDF, il vend à quelques-uns une entreprise publique, sous couvert d’en faire une entreprise populaire, dont tous les français étaient pourtant propriétaires.

Mais FDJ, comme ADP, est une entreprise particulière par son activité. Elle présente de ce fait des risques pour la santé publique que nul ne peut ignorer. Or si les actionnaires sont peu importants dans les catégories des français les moins fortunés en raison de leur peu de capacité d’épargne pour investir, c’est par contre dans la catégorie des gens les plus défavorisés que l’on trouve le plus de joueurs.

Or pour que l’entreprise soit rentable, il y a fort à craindre qu’il n’y ait dans l’avenir de plus en plus de jeux ouverts à la vente qui impacteront encore plus ceux qui faute de mieux fondent leur espoir dans la quête du gros lot, ou du gain de quelques euros.

Pour nous, le seul vrai gain pour les français réside dans la protection de leurs biens communs.

La campagne contre la privatisation d’ADP doit prendre un second souffle

Le nombre de signatures en faveur de l’organisation d’un référendum contre la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP) augmente de 2500 par jours. Pour autant la campagne semble ne pas avoir atteint sa vitesse opérationnelle.

Nous nous approchons du million de signataires.

Ce premier exploit sera réalisé dans un contexte d’inertie médiatique,  voir d’opposition de principe des principaux vecteurs d’information.

Nous ne sommes pas surpris que les chaînes et radio privées soutiennent le principe de privatisation puisque sans privatisation, il n’y aurait pas de chaînes privées. A cela s’ajoute que certains des principaux actionnaires ou propriétaires de ces medias ont des intérêts dans la privatisation particulière d’ADP.

Si la surprise n’est pas de mise, la condamnation l’est pourtant. En effet, même privée, l’information doit être transparente et sincère. A l’évidence, ce n’est pas le cas !

La position prise par les chaînes publiques et confortée par le CSA est plus choquante encore. En effet, elles se sont alignées sur la politique de l’oreiller suivie par les chaînes privée : surtout ne pas parler du RIP ! D’autant plus choquant que cette procédure est légale et contrôlée par le conseil constitutionnel. Que le Référendum d’initiative partagée est une première expérience française de participation directe du peuple souverain dans une procédure législative.

C’est pourquoi la Gauche Républicaine et Socialiste coorganise et participera à la journée de signatures avec la coordination «privatiser c’est voler»* et la convergence de défense des services publics

samedi 30 novembre, de 13h à 17h , place de la République à Paris

métro République

Nous tiendrons un stand de signatures avec ordinateurs.

Hauts les cœurs et faisons de cette journée de signatures un rebond dans cette campagne « Privatiser c’est voler »!

* la coordination «privatiser c’est voler» est composée d’élus, de partis politiques, d’associations et de syndicats qui agissent en faveur de l’organisation d’un référendum contre la privatisation d’ADP.

plan d’urgence hôpital : une rustine sur une jambe de bois

Depuis plus de six mois, les personnels hospitaliers sont mobilisés contre la cure d’austérité que les différents gouvernements ont imposée à l’hôpital public depuis quinze ans. Ce mouvement social, unanimement soutenu par nos concitoyens, a obtenu des concessions, certes insuffisantes, de la part du gouvernement.

En effet, ce que le gouvernement a le culot d’appeler plan d’urgence pour l’hôpital s’apparente plus à une rustine sur une jambe de bois qu’à un un réel plan pour sauver notre bien commun qu’est l’hôpital public.

Des demandes légitimes…

Les demandes légitimes des professionnels hospitaliers mobilisés depuis des mois sont restées globalement sans réponse. Pas d’augmentation des salaires mais seulement quelques primes pour certaines catégories de soignants, espérant certainement diviser les équipes pour mieux régner. Rien sur le recrutement pour permettre aux personnels hospitaliers de travailler dans des conditions dignes ni sur les ouvertures de lits d’aval. Et enfin rien pour stopper la maltraitance institutionnelle.

L’annonce d’une augmentation du budget des hôpitaux de 1,5 milliard sur 3 ans dont 300 millions en 2020 est un leurre. Rappelons que le PLFSS 2020 prévoit une économie de 800 millions d’euros sur les hôpitaux. Même en ajoutant 300 millions d’euros, le gouvernement fait toujours 500 millions d’euros d’économie sur l’hôpital en crise. Depuis le début du quinquennat, on atteint plus de 12 milliards de suppression sur les dépenses de santé.

Un plan qui n’est pas à la hauteur…

Ces annonces ne sont donc pas à la hauteur pour soigner dignement notre hôpital public. Mais il faut tout de même souligner que la pression induite par le mouvement social a permis de faire reculer certaines mesures et d’obtenir quelques concessions. Celles-ci doivent d’être le début d’un mouvement plus large de sauvetage de l’hôpital public. Pour ce faire, c’est sur la mobilisation sociale et non la bonne volonté du gouvernement qu’il faut compter.

Soutien à la mobilisation…

La Gauche Républicaine et Socialiste maintient donc plus que jamais son soutien à la mobilisation des personnels hospitaliers. Rendez-vous le 30 novembre, le 5 décembre et le 17 décembre pour défendre notre santé.

Stop aux violences envers les Femmes

A ce jour, 136 femmes sont décédées dans le cadre de violences conjugales et familiales. 250 000 femmes par an sont victimes de violences conjugales. 1 femme sur 5 sera ou a été victime de violences sexiste ou sexuelle dans sa vie. Les chiffres sont accablants. La cause est internationale, de grands rassemblements ont eu lieu dans le monde entier.  Inde, Togo, Tunisie, Corée du Sud. Le 23 novembre c’est à Paris et dans de nombreuses villes de province qu’auront lieu des marches pour dire stop aux violences envers les femmes. Un an après une première marche et dans l élan de la vague metoo. 

La gauche républicaine et socialiste se joint au collectif Nous toutes pour dire stop a toutes formes de violences :physique morale,sexuelle, sociale. Nous appelons également tous les citoyens à y participer massivement.  

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.