plan d’urgence hôpital : une rustine sur une jambe de bois

Depuis plus de six mois, les personnels hospitaliers sont mobilisés contre la cure d’austérité que les différents gouvernements ont imposée à l’hôpital public depuis quinze ans. Ce mouvement social, unanimement soutenu par nos concitoyens, a obtenu des concessions, certes insuffisantes, de la part du gouvernement.

En effet, ce que le gouvernement a le culot d’appeler plan d’urgence pour l’hôpital s’apparente plus à une rustine sur une jambe de bois qu’à un un réel plan pour sauver notre bien commun qu’est l’hôpital public.

Des demandes légitimes…

Les demandes légitimes des professionnels hospitaliers mobilisés depuis des mois sont restées globalement sans réponse. Pas d’augmentation des salaires mais seulement quelques primes pour certaines catégories de soignants, espérant certainement diviser les équipes pour mieux régner. Rien sur le recrutement pour permettre aux personnels hospitaliers de travailler dans des conditions dignes ni sur les ouvertures de lits d’aval. Et enfin rien pour stopper la maltraitance institutionnelle.

L’annonce d’une augmentation du budget des hôpitaux de 1,5 milliard sur 3 ans dont 300 millions en 2020 est un leurre. Rappelons que le PLFSS 2020 prévoit une économie de 800 millions d’euros sur les hôpitaux. Même en ajoutant 300 millions d’euros, le gouvernement fait toujours 500 millions d’euros d’économie sur l’hôpital en crise. Depuis le début du quinquennat, on atteint plus de 12 milliards de suppression sur les dépenses de santé.

Un plan qui n’est pas à la hauteur…

Ces annonces ne sont donc pas à la hauteur pour soigner dignement notre hôpital public. Mais il faut tout de même souligner que la pression induite par le mouvement social a permis de faire reculer certaines mesures et d’obtenir quelques concessions. Celles-ci doivent d’être le début d’un mouvement plus large de sauvetage de l’hôpital public. Pour ce faire, c’est sur la mobilisation sociale et non la bonne volonté du gouvernement qu’il faut compter.

Soutien à la mobilisation…

La Gauche Républicaine et Socialiste maintient donc plus que jamais son soutien à la mobilisation des personnels hospitaliers. Rendez-vous le 30 novembre, le 5 décembre et le 17 décembre pour défendre notre santé.

Stop aux violences envers les Femmes

A ce jour, 136 femmes sont décédées dans le cadre de violences conjugales et familiales. 250 000 femmes par an sont victimes de violences conjugales. 1 femme sur 5 sera ou a été victime de violences sexiste ou sexuelle dans sa vie. Les chiffres sont accablants. La cause est internationale, de grands rassemblements ont eu lieu dans le monde entier.  Inde, Togo, Tunisie, Corée du Sud. Le 23 novembre c’est à Paris et dans de nombreuses villes de province qu’auront lieu des marches pour dire stop aux violences envers les femmes. Un an après une première marche et dans l élan de la vague metoo. 

La gauche républicaine et socialiste se joint au collectif Nous toutes pour dire stop a toutes formes de violences :physique morale,sexuelle, sociale. Nous appelons également tous les citoyens à y participer massivement.  

Soutien à la mobilisation des personnels hospitaliers

Nous soutenons la mobilisation et les manifestations des personnels hospitaliers unis ce mardi 14 novembre pour exiger un véritable plan d’urgence en faveur du service public.

Alors que les services d’urgences sont en mouvement depuis près de huit mois et que nombres d’établissements hospitaliers, ehpad et établissements de psychiatrie tirent la sonnette d’alarme depuis plusieurs années cette journée est un point d’orgue pour que le gouvernement prenne enfin la mesure des besoins.
Le plan de refondation annoncé en septembre est insuffisant.

Sur les salaires, les recrutements et les réouvertures de lits le président de la République et son gouvernement doivent désormais apporter des réponses sans délai aux revendications des professionnels de santé.

Les médecins, infirmier-e-s, aides soignant-e-s, sont en première ligne pour assurer les soins dans nos hôpitaux dans des conditions particulièrement dégradées. Ils méritent toute la considération de la Nation et son soutien plein et entier.

La Gauche Républicaines et Socialiste se tient à leurs côtés et partage les revendications des grandes organisations syndicales.

La Gauche Républicaine et Socialiste ne s’associera pas à l’appel rédigé en vue de la manifestation du 10 novembre prochain

La Gauche Républicaine et Socialiste (GRS) dénonce tous les racismes, et notamment ceux qui prennent pour prétexte la religion. Elle condamne fermement l’attitude de l’élu d’extrême droite qui s’en est pris à une mère, devant son enfant, alors qu’elle n’avait enfreint aucune loi ni règlement.Le dénigrement, la discrimination et l’hostilité à l’encontre de nos compatriotes de confession musulmane en cours dans certains milieux, partis et médias sont intolérables.

La République française doit s’y opposer de toutes ses forces, en faisant vivre ses principes de Liberté, d’Égalité et de Fraternité. Elle doit aussi poursuivre sans relâche et punir avec la plus extrême sévérité les criminels qui attentent à la liberté de culte et à la vie des croyants, comme cela s’est produit à Bayonne le 28 octobre dernier.

Des intellectuels progressistes, des formations politiques et des organisations de défense des Droits de l’Homme ont voulu alerter l’opinion sur le grave danger que courrait notre pays en s’abandonnant de nouveau, malgré les enseignements de l’Histoire, au poison des guerres de religion. Nous partageons leur indignation et nous leur témoignons notre fidèle amitié.

Mais la GRS ne peut s’associer à l’appel rédigé en vue de la manifestation organisée le 10 novembre prochain. Des formulations avec lesquelles nous sommes en profond désaccord y donnent à croire que la critique d’une religion serait assimilable, en tant que telle, à du racisme. Nous ne pensons pas, en particulier, que soient « liberticides » les lois de 2004 sur l’interdiction du port de signes religieux ostensibles à l’école ; et de 2010 sur l’interdiction de se couvrir le visage dans l’espace public.

Comme l’écrasante majorité des Français, la GRS soutient ces lois. Elle relève enfin que parmi ceux qui manifesteront dimanche, certaines personnalités et organisations portent un programme de régression de la laïcité, visant à instaurer une primauté de la foi sur la loi et un statut de la femme incompatibles avec les valeurs de notre République.

Militante pour une République en actes, émancipatrice partout et pour toutes et tous, la GRS appelle la gauche et les républicains sincères à mener le double combat qu’impose la situation :

• Contre toutes les tentatives d’imposer à la République des statuts particuliers bafouant ses principes, dont l’islam politique est l’une des indiscutables manifestations,

• Pour le respect dû à chacune et chacun d’entre nous, quelle que soit son origine, son genre, son orientation sexuelle, ses opinions ou sa religion.

En Haute Garonne, la GRS est lancée !

Jeudi dernier, le Comité d’Animation Départemental de Haute Garonne faisait sa réunion constitutive. Sur les terres de Jean Jaurès, dont la Gauche Républicaine et Socialiste fait sienne l’héritage politique et intellectuel, nos camarades se sont retrouvés pour échanger sur la situation politique et dresser un plan d’action pour les mois à venir.

En Haute Garonne la campagne pour le référendum sur la question d’ADP aura, à n’en pas douter, un parfum de revanche alors que la privatisation de l’aéroport de Toulouse, décidée par la « loi Macron » en 2015 tourne au fiasco complet. 

De la même manière, la campagne municipale de Toulouse s’annonce décisive afin de ne pas laisser la ville à une droite macron-compatible un mandat de plus.

D’importantes échéances sont devant nous dans les mois à venir, la Gauche Républicaine et Socialiste est au travail partout.  

Réunion publique pour les élections européennes dans les Landes (40) sur la question de la malbouffe et de l’agriculture productiviste

Ce samedi 30 mars avait lieu à Saint Vincent de Tyrosse une soirée politique dans le cadre de la campagne européenne sur la thématique de la Malbouffe et de l’agriculture productiviste.

Pas de grand discours ni de solutions toutes faites, mais une organisation en atelier de 5 à 6 personnes, réfléchissant ensemble à la définition de la problématique et à l’ébauche de solutions, puis un exposé des risques, de la puissance agro-industrielle et de son influence dans le quotidien des gens par Magalie Waetcher, candidate sur la liste de la France Insoumise pour les élections européennes, et des combats au parlement français par le député Loïc Prudhommes.

Chaque table a ensuite exposé ses solutions et le débat entre les citoyens le député et la candidate a eu lieu. Un constat, les solutions existent et elles sont souvent mises à mal par le manque de courage politique, ou l’absence de vision. Dans le cadre de cette élection européenne, un commando de combat doit voir le jour, pour s’opposer aux lobbys surpuissants, pour informer les citoyens des aberrations des traités qui ne protègent pas les peuples mais juste les acteurs de la finance, et pour préparer à la désobéissance, aujourd’hui seul choix politique pour changer d’Europe.

Non aux Privatisations, défendons notre patrimoine commun !

Alors que l’exemple de la privatisation de l’aéroport de Toulouse est un fiasco, que la privatisation des autoroutes a eu pour seule conséquence la hausse du tarif pour les usagers, la loi Pacte votée en première lecture à l’Assemblée Nationale le 9 octobre 2018 prévoit la privatisation d’Aéroports de Paris (ADP), d’Engie et de la Française des jeux (FDJ). Lors de la navette parlementaire, en première lecture, le 5 février 2019, le Sénat a retoqué l’article 44 relatif à la vente d’ADP, après avoir fait de même en commission pour celle de FDJ. Cette mésentente entre les deux chambres est révélatrice des inquiétudes concernant ces privatisations d’entreprises stratégiques au vu de leurs domaines : transport, énergie, loterie nationale.

De nombreuses voix d’intellectuels s’élèvent contre cette loi et notamment contre ce volet des privatisations. Nous pouvons nommer par exemple l’initiative de David Cayla, économiste, maître de conférence à l’Université d’Angers et Coralie Delaume, essayiste, qui ont publié une pétition le 24 février comptant à ce jour (26 février) plus de 10 000 signatures. https://www.change.org/p/monsieur-le-ministre-l-%C3%A9conomie-et-des-finances-non-%C3%A0-la-privatisation-d-a%C3%A9roports-de-paris?recruiter=false&utm_source=share_petition&utm_medium=facebook&utm_campaign=psf_combo_share_initial.pacific_post_sap_share_gmail_abi.gmail_abi&utm_term=share_petition&recruited_by_id=08819110-3857-11e9-9730-07c51921b518&utm_content=fht-14336597-fr-fr%3Av6

L’exemple de la privatisation d’ADP est symptomatique. Bien que les autres privatisations soient toutes aussi préoccupantes. ADP au vu de son flux de voyageur, constitue la principale zone de transit du pays. De plus, l’entreprise est rentable et verse à l’État 100 à 200 millions de dividendes chaque année. Alors peut-on se passer de cet argent ? Il s’agit également d’un espace foncier stratégique aux portes de Paris, mais que deviendra-t-il aux mains de financeurs privés ? Le plus absurde étant que la loi prévoit une concession de 70 ans après laquelle l’aéroport pourra redevenir public. Un blanc seing d’aussi longue durée c’est vraiment vendre à l’aveugle notre patrimoine.

Pour finir, avec l’absurdité et la dangerosité du projet global de privatisations de nos entreprises, des juristes ont relevé dans le préambule de la Constitution de 1946 alinéa 9 ayant valeur constitutionnelle ( faisant parti du bloc de constitutionnalité): « Tout bien, toute entreprise, dont l’exploitation a ou acquiert les caractères d’un service public national ou d’un monopole de fait, doit devenir la propriété de la collectivité ». L’État, dans ses fondations n’a donc pas vocation à vendre ses services publics les plus précieux. Notre État est souverain en dépit des logiques déraisonnées du libéralisme Européen.

Face à ces privatisations, La Gauche Républicaine et Socialiste, s’inscrit dans une démarche de développement d’un État stratège et protecteur vis-à-vis des entreprises stratégiques du pays. Au-delà de notre opposition à ces projets, nous demandons également la renationalisation des autoroutes. Face à la vente des bijoux de familles, nous défendons le bien commun !

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.