Pas touche à Nos Retraites solidaires : défendons notre modèle social Républicain  !

Le Medef a proposé jeudi de relever l’âge légal de départ en retraite de 62 à 64 ans d’ici 2028, afin de privilégier un calcul comptable favorable à ses vues. C’est un véritable dé-tricotage de notre système de retraites par répartition solidaire entre les générations qui est mis sur la table, en s’inscrivant logiquement dans le projet gouvernemental antisocial de retraites par points.

Son président, sans retenue ni complexe, propose d’amplifier la régression dès 2020 en procédant au relèvement de l’âge légal sur huit ans, soit d’un trimestre par an. Le Medef privilégie opportunément pour les intérêts du patronat un report de l’âge légal, plutôt qu’une hausse des cotisations patronales, des revenus financiers ou qu’un prélèvement sur les profits des grandes banques.

 Le Président de la République et son Premier Ministre laissent faire et entretiennent un flou stratégique en défaveur des travailleurs en laissant leurs ministres plaider pour un allongement de la durée de travail, alors que le haut-commissaire à la réforme des retraites, Jean-Paul Delevoye, insiste sur le maintien de l’âge légal à 62 ans, conformément à la promesse de campagne d’Emmanuel Macron.

 Pour la Gauche Républicaine et Socialiste les exigences du monde du travail sont claires : priorité au système de retraites par répartition solidaire, retraite à 60 ans et financement de notre régime républicain de retraites et de la dépendance par un financement plus juste assis sur les profits des actionnaires, des entreprises et du monde de la finance.  

 

Un nouveau comité Gauche Républicaine et Socialiste dans les Landes !

Ce 17 avril, avait lieu à mont de marsan la soirée de lancement de la Gauche Républicaine et Socialiste Landaise.      

C’est avec un Collectif d’animation départemental motivé que nous avons pu expliquer aux participants la genèse de la création de GRS, ses piliers, la république une et indivisible, celle du peuple souverain, l’écologie populaire comme préalable à toute action publique, le socialisme, émancipateur ,garant de justice et d’équité, sans lequel la république n’est pas.
Les participants à cette soirée, hormis ceux de GRS étaient issus des autres formations politiques de la gauche landaise, a savoir la France Insoumise avec notamment la présence de jean louis boutevin , candidat aux élections européennes, accompagné de plusieurs militants, Génération.s, le parti socialiste ainsi que des citoyens curieux.

La représentation de cette assemblée nous a permis de développer notre volonté de fonder un nouveau Front Populaire du 21ieme siècle et ainsi de présenter GRS comme une force capable de travailler, sur la base d’idées partagées, à une plateforme programmatique dans toutes les élections à venir, une force assumant son rôle de trait d’union de la Gauche.  

Un parti, organisé, dans l’action, avec notamment la campagne #privatisercestvoler contre les privatisations et l’opération de liquidation systématique de nos biens communs dirigée par le président Macron, un parti qui assume et revendique la rupture, qui n’accepte pas le compromis permanent amenant à la compromission. C’est sur ce développement que nous avons pu réaffirmer notre engagement dans la campagne européenne aux cotés de la France Insoumise et de son programme Maintenant le Peuple, le seul à nos yeux, capable de dresser un constat implacable de ce qu’est devenue l’union Européenne, mais aussi le seul en mesure de proposer les outils pour imposer un rapport de force dont nous sommes convaincus qu’il sera favorable au peuple européen.          

Nous avons pu annoncer les 2 évennements majeurs de la campagne dans les landes avec la venue d’Emmanuel MAUREL le 4 mai à Morcenx à l’occasion d’un « Printemps Landais Maintenant le Peuple » et de Catherine COUTARD et Marie Noelle LIENEMANN le 18 mai à DAX pour un « Surgissement populaire »   
La soirée s’est poursuivie autour de produits locaux et cuisinés par l’équipe de GRS et les discussions, passionnantes, se sont poursuivies tard dans la soirée.

 

Manifestation du 18 avril à Orly contre la privatisation d’ADP

Le 18 avril, les camarades de la GRS accompagnaient les plus de 700 salariés et syndicalistes de ADP qui manifestaient contre la privatisation de ce fleuron de notre économie.
A l’appel d’une intersyndicale regroupant la CGT, l’UNSA, FO, la CFDT et solidaires, une marche pacifique entre les terminaux 4 et 1 était organisée pour arriver au nouveau terminal 3 inauguré le même jour par le premier ministre. Nous n’avons pu atteindre ce terminal bloqué par les CRS. Une trentaine d’élus locaux et nationaux participaient à cette marche.

Nos camarades Marie-Noëlle Lienemann, sénatrice de Paris et Jean-Luc Laurent, conseiller municipal du Kremlin-Bicêtre et conseiller térritorial ont pris la parole au nom de notre parti.

Intervention de Marie-Noëlle Lienemann

Intervention de Jean-Luc Laurent 

Nous en avons profité pour distribuer notre tract contre la privatisation qui fut particulièrement bien accueilli.

Cette manifestation participait à la dynamique du nouveau front populaire que nous appelons de nos vœux puisqu’au-delà des syndicats, certains partis de Gauche étaient aussi présents.
Tous étaient d’accord sur la nécessaire pression politique et citoyenne à porter auprès du Conseil constitutionnel afin que ce dernier prenne une décision démocratique et ne prive pas nos concitoyens d’un choix stratégique majeur. 

Cette manifestation s’est terminée dans la convivialité par le partage d’un sandwich.

 

Meeting à Paris avec Emmanuel Maurel et Manon Aubry : salle comble !

Jeudi 18 avril, le tour de France des candidats de la liste pour les élections européennes menée par Manon Aubry continuait à Paris, dans le 13e arrondissement en présence de la tête de liste et d’Emmanuel Maurel, animateur national de la Gauche Républicaine et Socialiste et député européen.

 

Et le moins que l’on puisse dire c’est que les militants et citoyens avaient fait le déplacement pour voir nos candidats : une salle pleine comme un œuf, certains debout au fond ou assis sur des bancs de fortune sur les côtés.

 

Emmanuel Maurel a déroulé la liste des combats qui ont été les siens pendant ces 5 dernières années contre les traités de libre échange, emblème de la folie des libéraux : destructeurs pour nos emplois, notre économie et catastrophiques d’un point de vue environnemental ! La question de la souveraineté également a été abordée, souveraineté des peuples qui n’est que le synonyme de démocratie, cette même souveraineté bafouée en 2005 et dont il convient de réparer l’affront aujourd’hui en faisant de cette élection un référendum anti-Macron mais aussi anti-Juncker. C’est-à-dire un référendum pour dire « Non » à cette Europe ordo-libérale qui détruit nos services publics, ouvre nos frontières aux vents mauvais du dumping social, fiscal, de la concurrence déloyale Chinoise et « craint davantage le verdict des agences de notation que la colère des peuples » !

 

Après cette intervention, Manon Aubry est alors entrée en scène, dynamique et passionnée, développant sur ces sujets de prédilection comme l’évasion fiscale, expliquant son propre parcours politique et son envie de combattre à Bruxelles avec un commando de députés prêts à se battre sur tous les fronts pour tenir leur promesse d’être des députés au service du peuple. La soirée s’est achevée sous les applaudissements d’une salle visiblement impatiente de se rendre au bureau de vote le 26 mai prochain !

Rencontres avec Manon Aubry à l’occasion du Printemps de Bourges

Les camarades de la Gauche Républicaine et Socialiste étaient présents aujourd’hui à Bourges pour accueillir, sous le soleil, Manon Aubry, tête de la liste FI et GRS aux européennes ainsi que Christian Benedetti, directeur du théâtre-studio d’Alfortville, également candidat sur la liste, venus à l’occasion de l’édition 2019 du printemps de Bourges, avec Yannick Bedin, candidat berruyer : rencontres avec les militants puis avec les professionnels de la culture , déambulation dans les allées du Printemps et passage à un concert de Silly Boy Blue, dans le cadre des Inouïs du Printemps de Bourges, sélection des jeunes talents de demain. L’occasion de parler politiques culturelles évidemment : « Les politiques européennes en matière de culture sont un vrai sujet, pour Manon Aubry.

La question du budget consacré à la culture et de son statut doit être posée : cette dernière n’est pas une marchandise comme une autre et doit être protégée. Il faut des règles et des normes, les traités de libre-échange peuvent menacer la culture. Faire de la culture un outil d’émancipation, populaire, reste un objectif essentiel. »

Christian Benedetti de rajouter : « Nous sommes devant l’abandon des politiques publiques en termes d’art, qui nous contraint. Il faut lutter contre une vision de la culture-divertissement. Il faut imposer au niveau européen une redéfinition des critères, je travaille avec des artistes européens pour que l’on porte un projet commun pour la culture. »

Et Manon Aubry conclut :« Il faut se mobiliser pour ces élections européennes car la colère du pays doit trouver une traduction politique ; il ne faut pas donner un blanc-seing aux réformes injustes de Macron, car l’UE régit nos vies au quotidien avec ses directives ! »

Pierre Dedet, membre du Collectif d’Animation National de la GRS

POP 3 – INÉGALITÉS ÇA SUFFIT ! avec Marie-Noëlle Lienemann

Lancé il y a deux semaines avec la médecin urgentiste Catherine Coutard sur les questions de santé, et suivi par le secrétaire national de la GRS Anthony Gratacos, qui lui est revenu sur la privatisation du groupe ADP… cette semaine, c’est au tour de Marie-Noëlle Lienemann !

Dans un face cam’ engagé de 5 minutes, la coordinatrice nationale de la GRS et sénatrice de Paris oppose deux visions de la société : celle d’Emmanuel Macron, qui vise à gâter les plus riches en espérant que le pays aille mieux, et la nôtre, qui prône la redistribution des richesses. L’occasion de rappeler les propositions de la GRS pour lutter contre les inégalités, enjeu central de notre projet républicain : augmenter le Smic, revaloriser le point d’indice du fonctionnaire et revaloriser les retraites.

Autant de mesures qui ne sont pas antiéconomiques, mais qui relèvent simplement d’un choix politique : contre l’austérité et la concurrence généralisée qui détruisent nos modèles sociaux et nos pays, nous choisissons de redistribuer les richesses pour plus de justice fiscale et sociale, et pour assumer la transition écologique. Et pour mener une telle politique, il est indispensable de sortir des traités européens. Ils nous empêchent de faire en sorte que l’Europe prenne une nouvelle direction : celle de l’égalité.

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.