Meeting à Paris avec Emmanuel Maurel et Manon Aubry : salle comble !

Jeudi 18 avril, le tour de France des candidats de la liste pour les élections européennes menée par Manon Aubry continuait à Paris, dans le 13e arrondissement en présence de la tête de liste et d’Emmanuel Maurel, animateur national de la Gauche Républicaine et Socialiste et député européen.

 

Et le moins que l’on puisse dire c’est que les militants et citoyens avaient fait le déplacement pour voir nos candidats : une salle pleine comme un œuf, certains debout au fond ou assis sur des bancs de fortune sur les côtés.

 

Emmanuel Maurel a déroulé la liste des combats qui ont été les siens pendant ces 5 dernières années contre les traités de libre échange, emblème de la folie des libéraux : destructeurs pour nos emplois, notre économie et catastrophiques d’un point de vue environnemental ! La question de la souveraineté également a été abordée, souveraineté des peuples qui n’est que le synonyme de démocratie, cette même souveraineté bafouée en 2005 et dont il convient de réparer l’affront aujourd’hui en faisant de cette élection un référendum anti-Macron mais aussi anti-Juncker. C’est-à-dire un référendum pour dire « Non » à cette Europe ordo-libérale qui détruit nos services publics, ouvre nos frontières aux vents mauvais du dumping social, fiscal, de la concurrence déloyale Chinoise et « craint davantage le verdict des agences de notation que la colère des peuples » !

 

Après cette intervention, Manon Aubry est alors entrée en scène, dynamique et passionnée, développant sur ces sujets de prédilection comme l’évasion fiscale, expliquant son propre parcours politique et son envie de combattre à Bruxelles avec un commando de députés prêts à se battre sur tous les fronts pour tenir leur promesse d’être des députés au service du peuple. La soirée s’est achevée sous les applaudissements d’une salle visiblement impatiente de se rendre au bureau de vote le 26 mai prochain !

Rencontres avec Manon Aubry à l’occasion du Printemps de Bourges

Les camarades de la Gauche Républicaine et Socialiste étaient présents aujourd’hui à Bourges pour accueillir, sous le soleil, Manon Aubry, tête de la liste FI et GRS aux européennes ainsi que Christian Benedetti, directeur du théâtre-studio d’Alfortville, également candidat sur la liste, venus à l’occasion de l’édition 2019 du printemps de Bourges, avec Yannick Bedin, candidat berruyer : rencontres avec les militants puis avec les professionnels de la culture , déambulation dans les allées du Printemps et passage à un concert de Silly Boy Blue, dans le cadre des Inouïs du Printemps de Bourges, sélection des jeunes talents de demain. L’occasion de parler politiques culturelles évidemment : « Les politiques européennes en matière de culture sont un vrai sujet, pour Manon Aubry.

La question du budget consacré à la culture et de son statut doit être posée : cette dernière n’est pas une marchandise comme une autre et doit être protégée. Il faut des règles et des normes, les traités de libre-échange peuvent menacer la culture. Faire de la culture un outil d’émancipation, populaire, reste un objectif essentiel. »

Christian Benedetti de rajouter : « Nous sommes devant l’abandon des politiques publiques en termes d’art, qui nous contraint. Il faut lutter contre une vision de la culture-divertissement. Il faut imposer au niveau européen une redéfinition des critères, je travaille avec des artistes européens pour que l’on porte un projet commun pour la culture. »

Et Manon Aubry conclut :« Il faut se mobiliser pour ces élections européennes car la colère du pays doit trouver une traduction politique ; il ne faut pas donner un blanc-seing aux réformes injustes de Macron, car l’UE régit nos vies au quotidien avec ses directives ! »

Pierre Dedet, membre du Collectif d’Animation National de la GRS

POP 3 – INÉGALITÉS ÇA SUFFIT ! avec Marie-Noëlle Lienemann

Lancé il y a deux semaines avec la médecin urgentiste Catherine Coutard sur les questions de santé, et suivi par le secrétaire national de la GRS Anthony Gratacos, qui lui est revenu sur la privatisation du groupe ADP… cette semaine, c’est au tour de Marie-Noëlle Lienemann !

Dans un face cam’ engagé de 5 minutes, la coordinatrice nationale de la GRS et sénatrice de Paris oppose deux visions de la société : celle d’Emmanuel Macron, qui vise à gâter les plus riches en espérant que le pays aille mieux, et la nôtre, qui prône la redistribution des richesses. L’occasion de rappeler les propositions de la GRS pour lutter contre les inégalités, enjeu central de notre projet républicain : augmenter le Smic, revaloriser le point d’indice du fonctionnaire et revaloriser les retraites.

Autant de mesures qui ne sont pas antiéconomiques, mais qui relèvent simplement d’un choix politique : contre l’austérité et la concurrence généralisée qui détruisent nos modèles sociaux et nos pays, nous choisissons de redistribuer les richesses pour plus de justice fiscale et sociale, et pour assumer la transition écologique. Et pour mener une telle politique, il est indispensable de sortir des traités européens. Ils nous empêchent de faire en sorte que l’Europe prenne une nouvelle direction : celle de l’égalité.

« L’Archipel Français » ( Jerome Fourquet, Le Seuil 2019) ou la dérive des continents politiques

Compte rendu de lecture par Gaëtan Gorce, Secrétaire Général adjoint de la GRS

Le bouleversement électoral survenu au printemps 2017 n’a rien d’un accident.
C’est en tout cas la thèse de Jérôme Fourquet, l’un des patrons de l’IFOP. Celui-ci s’appuie sur force cartes et sondages pour démontrer que les conditions de l’élection d’E. Macron traduisent l’arrivée à maturation des changements profonds de la société française, à l’œuvre depuis les années 60, dans sa structure comme ses représentations. L’affaissement de sa matrice catholique, désormais réalisé, en aura été l’élément déterminant. Jusqu’à récemment celle-ci constituait, vaille que vaille, la principale grille d’explication du vote et structurait l’opposition droite/gauche pratiquement depuis la Révolution.

Ce double clivage a laissé progressivement la place à une autre bipolarité, le vote s’organisant désormais de plus en plus clairement autour d’une nouvelle ligne de fractures séparant les diplômés des non diplômés et par extension le centre des agglomérations de leur périphérie, et les régions prospères des territoires en déclin.    

Le vote Mélenchon à l’occasion des élections présidentielles de 2017 obtient néanmoins un score plutôt homogène dans toutes les catégories comme si son discours avait été le seul à revêtir un caractère idéologique unifiant, susceptible de dépasser les différences de niveau d’éducation, d’habitat ou de destin. À l’inverse, la dualité « progressistes/ nationalistes » réintroduite par Emmanuel Macron dans son discours et appuyé par les positions du Rassemblement National (ex : Front National) exclue toute alternative républicaine et appuie, en creux, l’idée du « there is no alternative », une prétention à la vérité en politique, potentiellement dangereuse pour la stabilité politique de notre pays.   

Cette conclusion auquel parvient Jérôme Fourquet, à partir d’une analyse passionnante de dizaines de cartes, sonne pour nous comme une invitation à savoir formuler un discours qui parle à nouveau et en même temps aux banlieues et aux lotissements, aux ouvriers et aux professions intellectuelles !

 

La Gauche Républicaine et Socialiste sur le terrain contre les privatisations

Après le vote de la loi inique autorisant la privatisation de ADP, de la FdJ et de Engie, les militant de GRS en île-de-France distribuaient notre tract contre la privatisation d’ADP à Orly devant les terminaux T1 et T2. Les camarades étaient venus de plusieurs départements pour le lancement de notre campagne « Privatiser c’est voler tous les Français ». A Bourges ausi la GRS s’est mobilisée sur le terrain pour défendre les entreprises publiques contre les privatisations entreprises par le Gouvernement.

Le moins que l’on puisse dire c’est que l’accueil fut bon : les citoyens ne comprennent pas que l’on brade ainsi ce qui constitue notre patrimoine commun et le symbole d’un Etat présent dans l’économie pour porter l’intérêt général.

A Orly, un usager de l’aéroport de Toulouse-Blagnac nous a décrit la disparition d’une des deux files d’embarquement, la nouvelle obligation de déplacement afin de passer devant tous les magasins-ce qui rallonge le temps nécessaire à l’embarquement et à quel point il est vital que ADP ne subisse pas le même sort que l’Aéroport de Toulouse- objet de la prédation financière des nouveaux actionnaires.          

De nombreuses questions ont été posées sur les conditions de cette privatisation et sur les modalités de mise en œuvre du référendum d’initiative partagée. Le dépôt de cette proposition de loi ouvre une nouvelle période de débats et de mobilisation face à la vente de ce fleuron stratégique qui assure l’égalité des territoires et qui est notre première frontière. Bloquer cette privatisation constituera un coup de boutoir contre le capitalisme de connivence voire l’affairisme dont E. Macron est l’incarnation.

 

Pour nos emplois, nos usines, notre savoir-faire, défendons Saint-Gobain PAM !

Le projet de cession d’une partie du capital de l’entreprise Saint Gobain Pont-à-Mousson est pour la GRS  une faute en terme de stratégie industrielle nationale et européenne. Nous saluons la mobilisation engagée par l’ensemble des élus locaux, parlementaires de gauche et syndicats de salariés pour sauver ce site qui est le dernier haut-fourneau lorrain. Avec la Députée Caroline Fiat nous soulignons également que le Gouvernement doit faire la démonstration sur ce dossier qu’il promeut réellement une Europe qui protège nos emplois, nos savoir-faire et nos activités industrielles.

Nous nous opposons fermement à la cession de l’activité canalisation et de ses brevets à un investisseur étranger, il s’agit ici d’un de nos fleurons industriels nationaux. L’appétit économique et financier numéro du numéro un mondial du secteur le chinois XinXing et d’un fonds d’investissement américain devraient en cela éclairer Emmanuel Macron et son gouvernement.

A l’occasion de la rencontre avec les deux parlementaires et le Ministre Bruno Lemaire qui doit se tenir à Bercy le 16 avril prochain nous soutenons la demande d’extension du décret Montebourg relatif aux investissements étrangers soumis à autorisation préalable du Ministre de l’Économie.

 

La GRS appelle à manifester le 13 avril pour la défense des libertés publiques et du droit de manifester

Communiqué de la Gauche Républicaine et Socialiste

Nous vivons un recul inquiétant des libertés publiques depuis le début du quinquennat d’Emmanuel Macron. Le ton a été donné dès l’inscription dans le droit commun des mesures exceptionnelles que permettait l’Etat d’urgence et même amplifié avec le recours lors des manifestations des Gilets Jaunes aux techniques d’encerclement et aux tirs massifs de LBD 40 (« flashball ») dont la dangerosité avérée au vu du nombre de blessés et éborgnés, nécessiterait qu’un débat sur leur interdiction soit ouvert. Le point d’orgue de cette politique liberticide a été atteint avec la loi « anti-casseurs » dont le Conseil Constitutionnel a d’ailleurs censuré la disposition la plus contestée, le mensonge présidentiel concernant la manifestante de Nice grièvement blessée lors d’une charge de CRS.

Face à ce qui relève d’une volonté manifeste de la part du Gouvernement de restreindre le droit de manifester et de museler, dont le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU s’est ému, par la force et la menace, la légitime expression d’une opposition à la politique décidée par Emmanuel Macron, nous considérons que c’est la démocratie elle-même qui est mise en péril !

La Gauche Républicaine et Socialiste, signataire de l’appel unitaire pour la défense des libertés publiques appelle à donc à se joindre à la manifestation organisée à l’initiative des organisations politiques, syndicales et associatives, ce samedi 13 avril à 14h place de la République 

La GRS et la FI font réunion commune et participative à Bouffémont !

Le mercredi 10 avril denier les citoyens, sympathisants et militants du département ont pu écouter et échanger avec Emmanuel Maurel, Sergio Coronado et Caroline Fiat autour des élections européennes. L’échéance du 26 mai se rapproche et la campagne entre dans le dur des programmes et de la confrontation des projets. La réunion fut co-animée par Jean-François Pin de la FI, Adélaïde Piazzi et Sébastien Lombard pour la Gauche Républicaine et Socialiste.

La soirée a commencé par un mot d’accueil chaleureux et républicain du Maire Claude Robert de son premier adjoint Michel Lacoux. Ensuite les thèmes abordés furent l’écologie, la souveraineté populaire et les services publics de santé. Le format participatif a permis au près de 70 participants de se faire une idée plus précise de l’importance d’envoyer le mois prochain des eurodéputés de combats. Emmanuel Maurel a rappelé que nous sommes les héritiers du NON de mai 2005 et que nous voulons rétablir les exigences démocratiques du peuple français bafouées après l’adoption du traite de Lisbonne.

Notre animateur national et eurodéputé a également rappelé l’importance de la lutte contre l’évasion fiscale et de la rupture avec les traités de libre échange pour restaurer une souveraineté des peuples dès maintenant. L’occasion de rappeler aussi  que l' »on peut avoir dans notre entourage des gens tentés par le vote Le Pen mais ce qu’il faut savoir c’est que les alliés de Madame Le Pen c’est les néo nazis allemands, les néo fascistes italiens, les nationalistes autrichiens, les gens d’Hongrie qui sont encore plus à droite qu’Orban parce qu’ils trouvent qu’Orban est modéré » Sergio Coronado a expliqué notre lutte déterminée à l’échelle européenne et internationale contre le dérèglement climatique et Caroline Fiat d’insister sur notre action implacable contre les lobbys pour protéger la santé publique à l’échelle européenne.

La réunion s’est terminée par un pot convivial avec une force plus grande encore pour mener campagne ces prochaines semaines sur le terrain et dire stop à l’Europe de Macron.

POP 2 – PRIVATISER C’EST VOLER avec Anthony Gratacos

Aujourd’hui c’est Anthony Gratacos, secrétaire général de la GRS qui fait le point sur l’actualité politique du pays. Il revient notamment sur la privatisation du groupe Aéroports de Paris, mesure très conversée de la loi Pacte, placée sous la menace inédite d’un référendum d’initiative partagée.

L’occasion de rappeler les propositions de la GRS contre cette Europe de la concurrence fiscale et des lobbys qui privent les citoyens de services publics dignes :
La sortie des traités de libre-échange qui détruisent l’environnement et bafouent les droits sociaux
– La mise en place d’un protectionnisme solidaire au service de l’intérêt général et contre la mondialisation financière

POP 1 – SANTE, LE COMPTE N’Y EST PAS avec Catherine Coutard

Aujourd’hui c’est Catherine Coutard, médecin urgentiste, et candidate sur la liste de la France insoumise qui nous parle des enjeux de santé. Elle nous raconte une réalité bien plus dégradée que veulent nous le présenter nos gouvernants.

https://www.facebook.com/GaucheRepublicaineSocialiste/videos/2143963858984607/

Notre POP, le point politique et POPulaire, est un rendez-vous hebdomadaire animé par les candidats de la GRS sur la liste de la France insoumise aux élections européennes.

Chaque vendredi, jusqu’au 24 mai 2019, vous retrouverez sur les réseaux sociaux et dans votre boîte mail, un numéro de POP pour parler de l’actualité de la campagne, de nos arguments et propositions. L’objectif de cette émission hebdomadaire est de faire vivre notre sensibilité autour des axes fondateurs : la République, l’écologie populaire et la justice sociale.

Nous avons besoin de vous !

Quelles que soient vos compétences, si vous touchez votre bille en droit, en bricolage, si vous aimez écrire, si vous êtes créatif… vous pouvez prendre part à des actions et ateliers près de chez vous ou encore nous envoyer vos vidéos, vos dessins pour des affiches etc.