les propos de Nicole Belloubet sont une atteinte grave contre la laïcité

Mme Nicole Belloubet, Garde des Sceaux, a déclaré ce matin que l’insulte à la religion constituait « évidemment » une atteinte à la liberté de conscience. Ces propos extrêmement graves sont indignes de la fonction de ministre de la justice de notre République laïque.

La liberté de conscience n’est en aucun cas menacée par des attaques contre les dogmes, croyances, clergés et religions. Ce qui peut être une entrave à la liberté de conscience est l’insulte systématique contre les pratiquants d’une religion, ce dont précisément ne s’était pas rendue coupable la jeune fille menacée de mort pour avoir critiqué vertement l’Islam.

En tenant ces propos, que ce soit par logique électoraliste, par calcul politique anti laïque, ou par ignorance, la ministre porte atteinte à la liberté d’expression. Ce faisant, elle opère un renversement odieux faisant passer la lycéenne pour la coupable et ses harceleurs pour les victimes. Elle en vient même à rétablir publiquement la notion de délit de blasphème, l’insulte contre un concept, la religion, devenant aussi grave à ses yeux que les menaces réelles contre un individu.

La liberté de conscience, c’est aussi la liberté de ne pas croire et de critiquer les croyances, quelles qu’elles soient et quel que soit le ton employé.

La Gauche Républicaine et Socialiste demande solennellement à la Garde des Sceaux de corriger publiquement ses propos, sans quoi le Premier Ministre devra être amené à prendre les décisions qui s’imposent.

Nous réitérons notre attachement sans faille à la liberté absolue de conscience, donc à la liberté de critiquer et de railler les religions, les cultes et les dogmes.

Liberté d’expression

La GRS rappelle son attachement à la liberté de critiquer les religions et apporte son soutien à la lycéenne menacée de mort

Le 19 janvier, une lycéenne a publié une vidéo dans laquelle elle critiquait fortement l’Islam, tenant des propos que d’aucuns ont considéré blasphématoires. Elle vit depuis un enfer, ponctué de menaces de viol, d’appels au meurtre et d’insultes homophobes. Son identité et son adresse ont été révélés, et elle vit confinée chez elle depuis pour fuir les menaces sur son intégrité physique.

La situation qu’elle vit est scandaleuse et révoltante. En République Française, la mise en cause des religions n’est pas un délit. N’importe qui peut publiquement critiquer une religion, bafouer les dogmes établis, et tenir des propos, fussent-ils vulgaires et insultants, qui dénigrent des croyances. Le sacré ne regarde que celui qui croit, et cette liberté est une composante non négociable de la liberté d’expression. Qu’une mineure soit prise dans une cabale pour l’avoir exercée est d’autant plus monstrueux. Des sanctions exemplaires doivent être adressées à ceux qui, au nom du paradis, ont fait de sa vie un enfer.

Nous adressons à cette jeune fille et sa famille notre soutien , et réitérons notre attachement sans faille à la liberté de critiquer les religions, nécessaire à la vie dans une société laïque.

RETRAITES : D’AUTRES CHOIX SONT POSSIBLES !

La retraite est un enjeu de société crucial.

Alors que le gouvernement passe en force en prétendant établir un « dialogue », la population française reste majoritairement opposée à ce projet et réaffirme son attachement à un véritable droit solidaire à la retraite. Point d’orgue de ce jeu de dupes : le « retrait » temporaire de l’âge pivot qui aboutit au même allongement de la durée du travail mais permet au gouvernement de communiquer, par le flou, sur une prétendue concession.

Pourtant, d’autres choix sont possibles. Des choix qui consolident notre système de retraite par répartition dans le respect de l’ambition originelle de la Sécurité sociale. De nouvelles orientations qui assurent le droit au temps libre en répondant aux enjeux de la transition écologique, de l’emploi, et de la réduction des inégalités.

Malgré nos différences, nous avons décidé de travailler ensemble pour proposer une autre voie. Ensemble, nous proposons de mettre sur la table le cadre d’une réforme progressiste des retraites.

Les grandes orientations que nous esquissons en commun peuvent contribuer à amplifier le débat sur les solutions et l’alternative : l’heure est désormais à l’instauration de nouvelles garanties collectives pour assurer le droit à la retraite pour toutes et tous.

Notre travail commun nous a conduit à proposer 6 piliers pour des nouveaux droits et 6 pistes de financement

Retrouvez l’ensemble des propositions dans le document en téléchargement

Combattons l’Antisémitisme!

Le journal Le Parisien révèle une étude de IFOP et Fondapol à propos de l’inquiétude grandissante des citoyens français de confession juive. Ils sont plus d’un tiers à se sentir menacés. Et ce sentiment est majoritaire chez les plus jeunes.

Il y a dans notre pays une résurgence des actes antisémites. Des agressions quotidiennes, des tentatives d’intimidation aux menaces puis des attentats en 2012 et 2015 aux assassinats barbares, les français ont découvert avec effroi que la menace était réelle à l’encontre de leurs compatriotes de confession juive.

Une très forte majorité de français s’en émeut et souhaite une mobilisation nationale afin de mener le combat contre le racisme et la haine antisémite.

Les pouvoirs publics, les associations, le mouvements d’éducation populaire et partis Républicains doivent désormais assumer cette bataille républicaine. Nul ne doit se sentir inquiété à raison de sa religion ou de son appartenance en France. L’antisémitisme n’est pas une opinion, c’est un délit. Le peuple Français ne se reconnaîtra plus jamais dans un projet de haine.

Le combat laïque s’inscrit parfaitement dans cette urgence. La défense de la neutralité de l’Etat vis à vis des religions a pour corollaire un libre exercice des cultes dans le cadre républicain. La laïcité française permet à chaque citoyen d’exercer sa liberté de conscience comme il l’entend.

Une grande campagne nationale doit enfin être engagée contre les racismes et l’antisémitisme afin de faire reculer les stéréotypes et les préjugés. La fraternité républicaine gagnera.

Choisir la France plutôt que la finance

Emmanuel Macron réunit aujourd’hui à Versailles la fine fleur des investisseurs mondiaux pour leur demander de déplacer leurs capitaux et, selon son expression maintes fois déclinée, de « choisir la France ». Nous regrettons, en préalable aux critiques de fond que nous allons évoquer plus loin, que le Président utilise une autre langue que celle de la République pour communiquer.

Le Président de la République n’est pas le VRP de l’entreprise France. Nous n’attendons pas de lui qu’il fasse la danse du ventre devant les grands financiers, nous attendons qu’il remplisse son rôle exécutif de chef de l’Etat stratège. Pendant qu’il tente de séduire les investisseurs, notre industrie se démantèle, nos brevets sont pillés par des entreprises chinoises ou américaines, et les inégalités de patrimoine explosent. Le Président a fait un choix, plutôt que de défendre nos PME, de développer l’emploi dans les zones rurales où le tissu industriel des petites entreprises s’effondre, il choisit l’alliance faustienne de la finance méphistophélique et de l’industrie, qui paira le prix fort de la quête inassouvie de rentabilité. Derrière le vernis « pro-business » d’Emmanuel Macron se cache un soutien sans faille au monde de la finance, et un abandon des petites entreprises française. Les PME en sous-investissement ne seront pas sauvées par JP Morgan, elles seront au mieux ignorées, au pire démantelées.

La France n’a plus de politique industrielle, elle a une politique d’entreprises industrielles. En tentant de séduire le marché pour qu’il installe ou reprenne des usines, le Président ne garantit en rien l’emploi, parce que celui-ci reposera sur des taux de marge incompatibles avec une rémunération juste du travail. Cette politique d’attractivité n’est pas à la hauteur de la réindustrialisation nécessaire de la France. C’est une politique d’Etat dont nous avons besoin, qui permette à l’industrie de se redévelopper à l’abris de la finance et de la spéculation, par des investissements publics et un développement de la banque publique d’investissement.

Le Président de la République a fait un choix, celui de la capitulation face à la mondialisation financière. Ce choix est délétère car il s’accompagne d’un pillage technologique généralisé. Les intérêts stratégiques de la France sont menacés, Emmanuel Macron est directement responsable de l’abandon d’Alstom et de la session émaillée de scandale de l’aéroport de Toulouse. La mécanique redoutable est à l’œuvre, les actionnaires étrangers rachètent une entreprise, acquièrent les capitaux immatériels, liquident les capitaux matériels, licencient les travailleurs, et quittent la France.

Nous demandons donc que le Président choisisse l’industrie, les PME, la langue et les travailleurs français plutôt que les financiers étrangers.

Manifestations contre le projet de loi sur les retraites : poursuivre la mobilisation !

Après quarante jours de grève, la mobilisation contre la réforme anti-sociale du gouvernement se poursuit. Si les difficultés financières de nos camarades grévistes poussent certains à devoir reprendre le travail, il ne faut pas pour autant croire que ce projet de loi suscite une adhésion majoritaire de la part des Français. Les instituts de sondage indiquent que le soutien au mouvement social est toujours aussi élevé. Les manifestations ne désemplissent pas et il est clair pour tous que c’est le gouvernement, par son acharnement, qui veut faire pourrir cette grève. La répression dont les avocats ont été victimes lors d’une manifestation de mécontentement au Palais de Justice ou bien le tir d’une grenade dont a été victime un individu filmant depuis sa fenêtre les manifestations illustrent la constante répressive de l’exécutif face aux mouvements sociaux de toute nature.

L’enfumage du gouvernement sur l’âge pivot ne nous laisse pas dupes. La FSU et la CFE-CGC sont plus déterminées que jamais à maintenir le front syndical uni avec la CGT, FO et Solidaires.

Nous réitérons notre soutien aux syndicats et à la grève reconductible des 14, 15 et 16 janvier, et rappelons que le retrait de la réforme est un préalable à la reprise du dialogue social. Nos militants seront présents avec les grévistes pour défendre notre modèle social face aux attaques de ceux qui préparent la retraite par capitalisation, la baisse des pensions et l’allongement de la durée du travail.

Retraites: En 2020 la mobilisation continue

La mobilisation nationale continue en 2020 pour le retrait de la réforme Macron

Après le lancement réussi de la mobilisation contre la réforme régressive des retraites des 5, 10 et 17 décembre le mouvement social a confirmé sa détermination-y compris en période de fêtes- et sa force dans toutes les grandes, moyennes et petites villes du pays.

Les manifestants comme les grévistes s’inscrivent dans une bataille qui dure, plus encore que le mouvement puissant de 1995, avec la conscience de participer à un mouvement décisif et historique face à un gouvernement radicalement néolibéral qui joue la carte de la division du peuple français. A cet égard , les vœux du président Macron se sont caractérisés à nouveau par un mépris et une volonté de passage en force contre l’expression majoritaire des citoyens.

La Gauche Républicaine et Socialiste se tiendra à nouveau aux côtés des organisations syndicales pour la grande manifestation de rentrée ce jeudi 9 janvier afin d’exiger, avec l’ensemble de la Gauche et de nombreuses organisations syndicales représentatives, le retrait de la réforme Macron des retraites.

RETRAITES: “la seule chose qui sera universelle dans cette réforme, c’est la baisse du niveau des pensions”

Retrouvez l’émission complète, le Grand Soir, du 30 décembre 2019 diffusée sur LCI.
C’était l’occasion pour Emmanuel Maurel, député européen de la Gauche Républicaine & Socialiste (membre du groupe GUE/NGL), de réaffirmer son soutien aux grévistes, de battre en brèche les éléments de langage du gouvernement et de dire une chose simple : tout le monde perdra avec la réforme de Macron.
Il a balayé les éléments de langage du gouvernement concernant la réforme des retraites et en profite pour remercier les salariés en lutte.

Il a enfin répondu à une personne abusivement présenté comme experte en fiscalité que toute baisse d’impôt n’est pas forcément bonne à prendre !
Etaient également sur le plateau pour débattre Alain Richard, sénateur LREM du Val-d’Oise ; Benjamin Cauchy, porte arole de Debout la France ; et Sandra Regol, secrétaire nationale adjointe d’EELV.

Sortie de crise: Le Retrait comme préalable.

Avec ce projet de contre reforme des retraites, le président et le gouvernement d’Édouard Philippe agissent comme des comptables aux ordres des intérêts financiers et des fonds de pension.

Ils agitent l’équilibre budgétaire comme un totem et non plus comme un outil au service d’une idée qui fait partie des piliers de la nation : La répartition et la solidarité inter générationnelle.

Cette volonté d’effacer l’histoire et les conquêtes sociales, qui ont toujours profité à l’ensemble des travailleurs, est manifeste d’une techno-caste qui veut soumettre un peuple aux diktats des marchés.

Rien dans ce projet, dans la philosophie qui le sous-tend ne peux être amendé ou discuté.

C’est pourquoi, en responsabilité et dans le rôle qui est le sien, la Gauche Républicaine et Socialiste pose comme préalable à toute reprise des discussions le retrait dans son intégralité du projet et se positionne sans ambiguïté comme soutien des travailleurs et des syndicats dans la lutte sociale qui est engagée.

Après le retrait viendra le temps des propositions, et même si les solutions sont nombreuses, on peut d’ores et déjà avancer cette idée simple :

Osons l’augmentation des salaires !

Augmenter les salaires c’est non seulement relancer la consommation, les recettes de l’État en TVA, mais aussi augmenter les cotisations des caisses sociales. C’est donc un moyen pérenne de financement des retraites.

Retraite, rémunération des enseignants… Le gouvernement entre désinvolture et mépris.

La réforme des retraites envisagée par le gouvernement se traduira par une détérioration de la situation sociale des françaises et ses français, contrairement à ce que la propagande gouvernementale cherche à faire croire ; elle aura pour conséquence un recul social sans précédent.

Les enseignants font partie de ceux qui ont le plus à perdre avec cette réforme.

La baisse inouïe de la pension des professeurs prévue par le gouvernement sur la base du rapport Delevoye, un tiers en moins en moyenne par rapport à aujourd’hui , entre -300 et -900 € selon les personnes, aurait un impact important à plusieurs niveaux.

D’une part sur le niveau de vie des enseignants. Ces derniers, déjà parmi les moins bien payés en Europe, toucheraient désormais des retraites absolument dévaluées .

Les professeurs, qui sont censés être des cadres A de la fonction publique n’en touchent pas le salaire ; cette situation était jusque-là compensée notamment par des pensions correctes . Or, avec le nouveau système, les enseignants , qui font des études longues et qui commencent à exercer leur métier après un niveau bac+5 validé et la passation d’un concours, qui débutent donc entre 23 ans pour les plus jeunes et 27 ou 28 ans, devront travailler, sur la base des 43 annuités annoncées, jusqu’à l’âge de 66 ans minimum voire 69, 70, 71 ans, pour espérer toucher une retraite à taux plein qui serait désormais bien inférieure à 2000€ par mois. Pour ceux qui « craqueraient » vers 65 ans, la perspective serait de toucher une pension bien inférieure à 1500€. Face à des classes de 30 enfants ou adolescents , dont la gestion est loin d’être de tout repos, comment à de tels âges envisager de continuer à exercer ces métiers dans de bonnes conditions ? Le gouvernement et le président de la république, un peu gênés, ont bien conscience du problème…mais n’annoncent rien de concret ! Monsieur Macron a juste indiqué très vaguement lors de son discours de Rodez que peut-être les enseignants pourraient finir leur carrière dans les rectorats par exemple… Est-ce vraiment sérieux ?… M. Macron envisage que des dizaines de milliers d’enseignants atterrissent dans les rectorats pour leurs dernières années de vie professionnelle, pour faire quoi ? Mystère…L’improvisation de ces réponses tient vraiment de l’amateurisme !

La baisse des pensions des professeurs, d’autre part, conjuguée à ce recul de l’âge de départ à la retraite, ne va pas améliorer le problème d’attractivité du métier qui est une réalité grandissante à l’heure où les concours de recrutement des enseignants n’arrivent plus déjà à faire le plein dans plusieurs disciplines. Ce qui a pour effet une hausse importante du nombre de contractuels qui ne sont pas formés avant de se retrouver devant des classes. Cela a donc un impact sur la qualité même du système scolaire français. Embêtant à l’heure où les chiffres du classement PISA sont abondamment commentés.

Face à cette situation, les enseignants attendaient des déclarations de la part de leur ministre, Jean-Michel Blanquer. Ils peuvent encore attendre. Celui-ci, sur France Inter, mardi matin, n’a fait que botter en touche.

Il a commencé par annoncer une revalorisation pour les enseignants et par s’engager sur le fait que les professeurs ne seraient pas perdants avec cette réforme.

Pour éviter une perte moyenne de 500 € par mois sur les retraites des enseignants, que propose donc le ministre ? :

« On ne peut pas annoncer un chiffre comme cela… » a-t-il d’abord prétendu. Cela fait pourtant deux ans qu’il se dit « conscient » du problème du pouvoir d’achat des enseignants dont le point d’indice est gelé depuis une dizaine d’années comme celui de tous les fonctionnaires …mais pour l’instant s’avancer sur un chiffre est encore trop tôt…les enseignants apprécieront.

Mais finalement au fil de l’interview le chiffre de 400 millions d’€ de revalorisation à partir de l’année 2021 finit par sortir…

400 millions. Par an. Pour 900 000 enseignants. Ce qui fait 444 euros par an pour chaque enseignant. Soit 37 euros par mois. Cela change tout en effet. Mais les enseignants ne doivent surtout pas céder à l’euphorie de cette annonce… Le ministre corrige en effet tout de suite : ce ne sera pas vraiment une revalorisation salariale mais plutôt une revalorisation de primes que ne toucheront donc pas tous les enseignants… !

Cerise sur le gâteau qui demandera confirmation, BFM TV affirme avoir eu vent de ce qui serait proposé aux enseignants par leur ministre : pas de revalorisation envisagée sans contreparties. La piste envisagée serait bien celle de primes distribuées par exemple à ceux des enseignants qui accepteraient de muter très fréquemment ou seraient versées en récompense de missions supplémentaires… quant au président de la république, il envisagerait notamment toujours comme levier la réduction du nombre de jours de vacances des enseignants ainsi que l’allongement de leur nombre d’heures de service… Bref, c’est ce qui s’appelle jouer au pompier pyromane !

Le premier ministre Édouard Philippe , enfin, a pris la parole aujourd’hui mercredi : beaucoup de flou encore ! Le niveau des pensions des enseignants serait «sanctuarisé». Qu’est-ce à dire ? Va-t-on vers une revalorisation de 500€ ? «Nous engagerons avant la fin du quinquennat les revalorisations nécessaires pour maintenir le niveau des pensions» des enseignants, ajoute le premier ministre, «nous le ferons progressivement et nous commencerons dès 2021», a-t-il également assuré. Pour garantir les retraites des enseignants des annonces sur des primes accordées à une partie d’entre eux seulement, à la marge, ou une augmentation de 37€ par mois évidemment non seulement ne suffiraient pas mais seraient perçus comme des provocations.

La Gauche Républicaine et Socialiste est solidaire des enseignants qui méritent considération et juste rémunération pour leur travail et leur niveau de qualification. Nous demandons solennellement au Président de la république de ne pas sacrifier l’école publique et ses enseignants à l’hôtel de cette réforme des retraites qui ne serait qu’un recul social de plus.

Nous avons besoin de vous !

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